S’inspirer de Curtis Lazar et des Oil Kings

SHAWINIGAN — Si les Cataractes ont le noyau pour faire partie des forces dominantes dans la LHJMQ au cours des deux prochaines saisons, ça ne veut pas dire qu’il faut totalement les éliminer de l’équation ce printemps.

Le directeur Martin Mondou sait bien que le talent et le caractère ne se calculent pas toujours en années d’expérience. Il a vu de jeunes Sea Dogs dominer leurs pairs entre 2010 et 2012, et il s’inspire du cheminement des Oil Kings d’Edmonton, invités-surprises au tournoi de la Coupe Memorial en mai 2012 à Shawinigan.

« Les Oil Kings misaient sur un excellent gardien en Laurent Brossoit et sur une belle brochette de jeunes joueurs dont faisait partie Curtis Lazar. Je trouve que ça ressemble pas mal à notre identité », analyse-t-il. 

« On vante la parité de notre ligue depuis le début de la saison, avec raison. À la veille des séries éliminatoires, il n’y a pas d’équipe totalement au-dessus des autres. Je pense qu’il y aura de grandes surprises et de grandes déceptions au cours des prochaines semaines. De notre côté, nous avons transigé pour obtenir Christophe Lalonde afin d’être encore plus compétitifs. J’ai hâte de voir jusqu’où ce groupe pourra aller. »

La très grande majorité des joueurs dans le vestiaire shawiniganais ont peu goûté à la frénésie des séries éliminatoires. Ça n’empêche pas Mondou de croire que son groupe sera loin d’être dépaysé quand l’intensité grimpera d’un autre cran dans deux semaines. 

« Les séries de l’an dernier ont été courtes pour nous, mais nous avons eu le privilège de nous mesurer à une équipe très bien rodée par Éric Veilleux, le Drakkar. On ne peut demander mieux comme préparation », prétend Mondou, en confiant qu’il sent Marvin Cüpper affamé. 

« C’est sa dernière chance de se faire valoir, lui qui vise une carrière chez les pros. Et pour la première fois depuis son arrivée chez nous il y a trois ans, il a du support de qualité autour de lui. Il va être en mission quand la barrière va s’ouvrir. »