Stornoway

La mine Renard est en mode embauche

La première mine québécoise de diamants vient de fêter sa première année d’exploitation et prévoit continuer d’embaucher au cours des prochains mois.

La mine Renard, située à 350 kilomètres au nord de Chibougamau, effectuera une transition entre une exploitation à ciel ouvert et une exploitation souterraine dans les prochains mois. Ce qui nécessite un ajustement à la hausse de l’effectif.

« Nous avons terminé 2016 avec 450 employés. Nous terminerons 2017 avec 470. Nous devrions approcher les 500 travailleurs l’an prochain quand la production souterraine aura atteint sa vitesse de croisière », a indiqué Matt Manson, président et chef de la direction de Stornoway, dans une mêlée de presse hier.

M. Manson était l’invité du Cercle canadien de Montréal sur l’heure du midi. Il a parlé de l’importance culturelle des diamants dans le monde et des perspectives pour la mine Renard.

Bris de diamants

Jusqu’à présent, Stornoway a obtenu au mieux 100 $US le carat pour ses diamants du nord du Québec, soit moins que les 160 $US prévus. Les diamants se brisent dans le processus de séparation des diamants de la roche stérile. Il en résulte une production de plus petits diamants, qui valent moins cher. La société va investir plus de 20 millions pour régler le problème au premier trimestre 2018.

« Il restera sans doute des bris, a convenu M. Manson. Ça arrive dans toutes les mines diamantifères. Mais nous devions agir pour faire redescendre le nombre de bris à un niveau plus acceptable. »

Malgré ces pépins de départ, Matt Manson fait montre d’une confiance inébranlable à l’égard des diamants québécois, notamment parce que l’offre mondiale va sans doute diminuer au cours des prochaines années, soutient-il.

« Dans les 12 derniers mois, il s’est ouvert trois nouvelles mines, incluant la nôtre, a expliqué M. Manson. Mais maintenant, il n’y a plus de projets à l’horizon. Il y a des mines d’envergure qui prévoient cesser leurs activités d’ici cinq ans : Argyle, en Australie, en 2021 [production de 8 millions de carats en 2013] et la mine Diavik, au Canada [production annuelle de 7 millions de carats], probablement en 2023. En raison de ce resserrement de la production, les perspectives à long terme sont favorables concernant le prix. »

Quelques données

Prix obtenu au dernier trimestre (en dollars canadiens)

120 $ par carat

Coût de production au dernier trimestre (en dollars canadiens)

65 $ par carat

Production attendue en 2017

1,7 million de carats

Durée de vie potentielle (incluant les ressources)

20 ans ou plus

Revue boursière

Après un mauvais départ, Wall Street finit dans le vert

Malgré un mauvais départ, la Bourse de New York a terminé la séance en hausse, hier, aidée par la perspective d’une baisse de la régulation pour certaines banques régionales : le Dow Jones a gagné 0,1 % et le NASDAQ, 0,1 %.

C Series

Nouvelle commande imminente

Selon l’agence Bloomberg, Bombardier pourrait profiter des prochaines heures pour confirmer une commande d’Egyptair pour des avions de la C Series. Cette transaction, qui avait été ébruitée il y a trois semaines par un quotidien égyptien, contiendrait 12 commandes fermes pour des appareils CS 300, le plus gros des deux modèles de la gamme, et une option pour 12 supplémentaires. Au prix de catalogue, la portion ferme de la commande serait d’une valeur d’environ 1,1 milliard US. À ce stade-ci du programme, il ne serait toutefois pas étonnant que le rabais accordé à Egyptair dépasse largement les 50 %. — Jean-François Coderre, La Presse

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