Vêtements BRAVA

Pour la triathlète esthète

Jacinthe Lachapelle et Stéphanie Jamain sont deux triathlètes qui s’entraînent en vue d’un Ironman. Après de nombreuses heures à se côtoyer à l’entraînement, mais aussi en compétition et sur la route, une amitié est née… puis une entreprise ! Jacinthe Lachapelle nous explique la genèse des vêtements Brava, conçus exclusivement pour les athlètes féminines. 

Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de cette entreprise ?

À l’entraînement, Stéphanie et moi faisions plusieurs heures de vélo et de course à pied, et on se plaignait souvent de l’inconfort de nos vêtements. Et quand on en trouvait des confortables, on n’aimait pas nécessairement leur design. Puis, on s’est dit que ce serait bien de pouvoir se mettre une gang de filles ensemble et se faire confectionner nos vêtements tels qu’on les aime. Mais je me suis renseignée sur les prix, et c’était excessivement cher. C’est finalement Stéphanie qui a lancé l’idée, comme ça, de concevoir elle-même un ensemble. De mon côté, je lui ai proposé d’en faire une réelle entreprise. On s’est assises, on a regardé le plan d’affaires, et on a conclu que ce n’était pas juste un petit « trip de filles », mais que c’était un projet qui pourrait être viable.

Des vêtements de triathlon, il en existe plusieurs marques. Qu’est-ce que Brava a de particulier ?

Le triathlon est en croissance partout, mais surtout au Canada, auprès des femmes. Et le marché des vêtements spécialisés pour femmes n’y était pas du tout touché. Nous sommes la première entreprise au Canada à s’y lancer. Les grandes marques connues prennent un cuissard pour hommes et mettent du rose dessus, et ça devient le vêtement pour femmes. Il n’y a pas beaucoup de marques qui sont réellement adaptées au corps de la femme. Il y en a trois ou quatre aux États-Unis, mais souvent, la qualité et le design laissent à désirer. Brava se distingue sur plusieurs points. Tous nos tissus proviennent d’Italie et sont de première qualité. Nous n’avons fait aucun compromis là-dessus. Ensuite, nous travaillons avec une graphiste qui crée nos propres designs, alors on développe des motifs qui suivent les tendances. Donc on a le confort, la coupe et le style.

Est-ce que votre clientèle se limite aux femmes qui pratiquent le triathlon ?

Notre but, c’est d’accompagner les femmes dans les trois sports du triathlon (vélo, course et natation). Nous avons commercialisé un cuissard de vélo, un maillot cintré, une camisole, un soutien-gorge de sport, un bikini de natation, des manchettes et une panoplie d’accessoires (bouteilles, bonnets de bain, chaussettes, casquettes, etc.). Donc la femme qui fait seulement un des trois sports peut tout aussi bien y trouver son compte.

Où peut-on se procurer vos créations ?

Les vêtements sont offerts uniquement en ligne. On y va étape par étape. On vise le Québec et le Canada pour commencer. On va ensuite faire de la publicité aux États-Unis, et ainsi de suite. La raison pour laquelle on choisit de vendre en ligne uniquement est pour le prix. Afin de rester abordable pour le consommateur, on ne peut pas se permettre de passer par des détaillants. L’aspect local est tout de même très important pour nous. La matière première vient d’Italie, mais tout est fabriqué au Québec, et tous nos fournisseurs sont au Québec aussi.

Notre Test

Nous avons testé le cuissard et la camisole à dos nageur à vélo et à la course.

Vélo

La camisole est parfaite. Le cuissard est muni d’un mince coussin au fessier, qui demeure léger lorsqu’il est mouillé et sèche rapidement. Il est très confortable en position offensive, appuyé contre le guidon. Mais en position assise traditionnelle, il arrive à mi-fesse, et devient donc un peu dérangeant. Il est parfait pour les triathlètes et cyclistes de performance, mais moins pour les cyclistes amateurs. La pochette pour mettre le cellulaire est un ajout intéressant. Il tient très bien et on oublie sa présence. Note : la pochette n’est pas imperméable, donc l’appareil devient détrempé par la sueur ! 

Course à pied

Le cuissard et la camisole tiennent bien en place. On se sent libre de tous ses mouvements. La pochette pour le téléphone fait encore ses preuves, même en courant.

Natation : non applicable

Esthétique et entretien : 

Les motifs de l’ensemble sont jolis. Par contre, le cuissard est peu avantageux pour la silhouette. La bande collante au bas est serrée sur la cuisse. Il est conçu pour les sportives très filiformes.

Les vêtements vont à la machine à laver, mais pas à la sécheuse. 

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