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Édition du 28 octobre 2016,
section PAUSE CHIC !, écran 2
Le duvet est le meilleur isolant naturel. « Cela permet aux manteaux d’offrir une chaleur optimale et de garder un poids très léger grâce au duvet. Lorsque le manteau est composé de 90 % de duvet et de 10 % de plumes, c’est l’isolant le plus haut de gamme », explique Sylvain Roy. Après, c’est 80 % de duvet et 20 % de plumes, et ainsi de suite, ce qui signifie un manteau moins performant face au froid. Pour connaître la composition de l’isolant, il faut regarder l’étiquette ou s’informer lors de l’achat.
Il doit être imperméable et déperlant. Avec la neige qui tombe, il faut s’assurer que l’eau ne traverse pas le tissu. Il faut qu’il soit respirant et résistant face au vent. « Il y a certains manteaux très techniques qui ont des fermoirs en dessous des bras pour laisser sortir la chaleur », signale Sylvain Roy.
Les fermoirs sont les premiers accessoires exposés aux intempéries, il est donc essentiel qu’ils soient de qualité. « La marque de fermoir reconnue est YKK, c’est une marque internationale et c’est 80 % des manufacturiers dans le monde qui l’utilisent. C’est un gage de qualité, car on ne veut pas que le fermoir bloque ! », affirme Sylvain Roy. Il y a aussi les fermoirs à « double chariot », qui permettent d’ouvrir le manteau par le bas. Très pratiques.
Les « poignets tempête » permettent une parfaite isolation face au vent. La manche doit être bien finie, avec un coton de qualité. De cette façon, le tissu ne s’abîmera pas et il n’y aura pas de « peluche ».
Le capuchon bloque le froid. « S’il est détachable, ça donne plus de flexibilité. La fourrure est un isolant idéal pour le capuchon. Elle ne gèle pas, ne se mouille pas, ne glace pas et protège de façon incroyable contre le vent et le froid. Cet effet isolant s’appelle “vortex” », explique Sylvain Roy. Ce dernier rappelle qu’il faut vérifier que le fabricant de notre manteau utilise une fourrure d’élevage qui réponde aux normes de protection animale.
« Être au chaud ne signifie pas ressembler au bonhomme Michelin », lance Sylvain Roy. Il faut donc s’assurer d’avoir un manteau ayant une coupe élégante. Un manteau d’hiver se doit d’être polyvalent. « Nous le portons en ville comme à la campagne. On doit se sentir à l’aise à la hauteur des épaules et pour bouger. »
Pour un manteau de bonne qualité, il faut compter entre 300 $ et 800 $. « Je dirais qu’entre 300 $ et 500 $, c’est un prix juste pour un manteau performant. Attention aux prix trop bas. » Selon l’utilisation, un manteau pourra durer entre 5 et 10 ans. « Tout dépend, si vous le portez tous les jours de l’hiver, je suis un fabricant de manteaux, alors j’espère qu’au bout de 5 ans, vous en changerez ! »
Ils sont évidemment moins chauds que les parkas en duvet, mais pour les journées où le temps est plus clément, ils restent des classiques chics et incontournables.