Égalité salariale

13 %

Les femmes continuent à gagner en moyenne 13 % de moins que les hommes dans l’Union européenne, a déploré mardi la Commission européenne. « Cela signifie que pour chaque euro gagné par un homme, une femme ne gagne que 0,87 euro », souligne la Commission dans un communiqué. En d’autres termes, pour atteindre le même revenu annuel qu’un homme, une femme en Europe a besoin d’assurer davantage de journées de travail.

— Agence France-Presse

L’inflation ralentit à 3,2 % en octobre aux États-Unis

L’inflation a ralenti aux États-Unis en octobre, après plusieurs mois de rebond pendant l’été, une bonne nouvelle tant pour Joe Biden, à moins d’un an de l’élection présidentielle, que pour la banque centrale, qui veut juguler cette flambée des prix. La hausse des prix s’est établie à 3,2 % sur un an, contre 3,7 % en septembre, selon l’indice IPC publié mardi par le département du Travail. Ces chiffres sont une « agréable surprise », a commenté Jason Furman, professeur à l’Université Harvard et ancien économiste de la Maison-Blanche, dans un message publié sur X. C’est la première fois depuis le mois de juin que cet indice baisse et, sur un mois seulement, il tombe même à zéro, avec des prix identiques à ceux de septembre.

— Agence France-Presse

Home Depot abaisse ses prévisions annuelles

La chaîne américaine de bricolage Home Depot a abaissé mardi ses prévisions pour l’ensemble de l’année après un troisième trimestre meilleur que le consensus, mais en repli sur un an du fait d’une fréquentation moindre de ses magasins. « Notre performance trimestrielle correspond à nos attentes », a affirmé Ted Decker, patron du groupe, cité dans un communiqué. « Comme au deuxième trimestre, nous avons constaté l’intérêt persistant des clients pour de petits projets et ressenti une pression pour certains gros budgets, dans certaines catégories », a-t-il poursuivi. Lors d’une conférence avec des analystes, il a estimé que cette année reflétait « une période de modération ». Entre août et octobre, le chiffre d’affaires a atteint 37,71 milliards de dollars, soit un repli de 3 % sur un an. À données comparables, il a reculé de 3,1 %.

— Agence France-Presse

The Body Shop rachetée au rabais par l’allemand Aurelius

La marque britannique The Body Shop, vendue en 2017 par L’Oréal au groupe brésilien Natura Cosméticos pour 1 milliard d’euros (1,49 milliard CAN), a été rachetée par le fonds d’investissement allemand Aurelius pour un quart de cette somme, a annoncé ce dernier mardi. Le contrat d’achat valorise The Body Shop à jusqu’à 207 millions de livres (354 millions de dollars), dont 90 millions de livres seront versées « sous certaines conditions », selon un communiqué d’Aurelius. The Body Shop, présente sur 89 marchés dans le monde, vend des produits pour le bain et le corps à base d’ingrédients naturels, des soins pour la peau et les cheveux, des parfums et du maquillage. Son siège est à Londres et l’entreprise emploie environ 7000 personnes.

— Agence France-Presse

Glencore acquiert les activités de charbon de Teck Resources

Le grand patron de Teck Resources a fait valoir mardi que sa décision de vendre une participation majoritaire dans son activité de charbon sidérurgique au géant suisse des matières premières Glencore représentait le meilleur résultat possible après près d’un an de lutte au sujet de l’avenir de la compagnie minière vancouvéroise. Jonathan Price a affirmé, lors d’une entrevue, qu’il « ne pourrait pas être plus heureux » de l’accord annoncé par sa société, dans le cadre duquel Glencore a accepté de payer 6,9 milliards US pour une participation de 77 % dans l’entreprise de charbon, connue sous le nom d’Elk Valley Resources. Parallèlement, la société japonaise Nippon Steel acquerra une participation de 20 % en échange de sa participation dans l’un des actifs de charbon de Teck et de 1,7 milliard US en espèces, tandis que le sidérurgiste sud-coréen POSCO échangera sa participation dans deux actifs de charbon de Teck contre une participation de 3 % dans l’ensemble des activités de production de charbon sidérurgique.

— D’après La Presse Canadienne

L’insécurité alimentaire en hausse

Près de 7 millions de Canadiens ont souffert de la faim l’année dernière, et certains n’ont pas mangé « pendant une ou plusieurs journées », en raison de la hausse de l’inflation, selon une étude de Statistique Canada.

En 2022, 18 % des familles au Canada ont déclaré avoir souffert d’insécurité alimentaire au cours des 12 mois précédents, soit une hausse par rapport à 16 % en 2021, indique Statistique Canada dans son rapport publié mardi.

L’agence définit l’insécurité alimentaire comme « le fait de ne pas avoir accès à suffisamment de nourriture ou à des aliments de bonne qualité pour répondre à ses besoins primaires ».

« L’insécurité alimentaire est très préoccupante, car on a constaté qu’elle est liée à divers problèmes de santé chroniques, à des problèmes de santé mentale et à d’autres maladies et infections, indique l’étude. On a également établi qu’elle augmente la probabilité d’être hospitalisé et qu’elle est liée à une mortalité prématurée, surchargeant ainsi le système de soins de santé. »

L’étude indique qu’une inflation élevée a fait augmenter les prix des aliments et a réduit le pouvoir d’achat des consommateurs, ce qui a « contraint ainsi les familles à dépenser plus pour acheter moins ».

Le taux d’inflation d’une année sur l’autre est passé de 1 % en janvier 2021 à 4,8 % en décembre de la même année ; le taux annuel d’inflation du prix des aliments est passé quant à lui de 1 % à 5,2 %. Entre les deux, en juin 2022, le taux d’inflation global a atteint 8,1 % et celui des aliments, 8,8 % – la plus forte variation annuelle depuis 40 ans, selon l’étude.

Moins pire au Québec

L’insécurité alimentaire en 2022 était la plus faible au Québec, avec 14 % des familles déclarant « un certain niveau d’insécurité alimentaire ». Le Québec était aussi la seule province où les niveaux d’insécurité alimentaire n’avaient pas changé de 2019 à 2022, indique l’agence.

C’est à Terre-Neuve-et-Labrador que le taux était le plus élevé, à près de 23 %, suivi du Nouveau-Brunswick et de l’Alberta, à environ 22 %, selon l’étude. L’Ontario était à peu près dans la moyenne nationale, à 18,7 %.

Au niveau des grandes villes, Edmonton a signalé le niveau d’insécurité alimentaire le plus élevé, à près de 21 %, et Ottawa-Gatineau le plus bas, à 14,4 %. À Montréal, le taux était de près de 16 %.

Par ailleurs, environ 15 % des familles vivant dans les régions rurales ont signalé un certain niveau d’insécurité alimentaire, contre 19 % des familles dans les villes.

Les ménages dans lesquels une femme était le principal soutien de famille étaient plus susceptibles que les autres d’être confrontés à l’insécurité alimentaire, et le taux a grimpé jusqu’à 41 % pour les foyers dans lesquels les femmes étaient monoparentales. De plus, 60 % des ménages dirigés par des mères célibataires autochtones ont signalé une insécurité alimentaire, contre 41 % des familles dirigées par des mères non autochtones.

Le taux d’insécurité alimentaire était particulièrement élevé chez les mères célibataires noires, à 62 %. Parallèlement, 24 % des foyers dirigés par des parents célibataires de sexe masculin ont signalé un certain niveau d’insécurité alimentaire.

L’étude indique que les Chinois et les Sud-Asiatiques étaient moins susceptibles de souffrir d’insécurité alimentaire que les personnes non racisées et non autochtones. Les Canadiens noirs étaient nettement plus susceptibles de signaler une insécurité alimentaire, à 38 %.

L’une des limites de l’étude était l’exclusion des familles vivant dans les trois territoires, dans les réserves et dans d’autres établissements autochtones des provinces, reconnaissent les auteurs. « Ceci donnera probablement lieu à une sous-estimation de l’insécurité alimentaire au sein de la population autochtone », indique-t-on.

— La Presse Canadienne

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