Une consultation sur les problèmes de l’école à prioriser 

Violence à l’école, impacts des écrans sur les apprentissages, épuisement des professeurs, décrochage, anxiété chez les élèves : les difficultés qui plombent le réseau de l’éducation sont nombreuses et fréquemment nommées. À quoi devrait-on s’attarder en priorité ? C’est ce que veut savoir l’Observatoire pour l’éducation et la santé des enfants (OPES).

À compter de ce lundi et pendant quelques semaines, l’OPES va mener une consultation en ligne pour savoir ce qui préoccupe le plus les Québécois en matière d’éducation, mais aussi tenter de trouver des solutions pour y remédier.

Une autre consultation ? En début d’année, la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) a révélé les résultats d’une étude qui a montré que la principale source de préoccupation des parents québécois est l’utilisation des écrans chez les enfants.

C’est la portée de cette consultation qui la distingue des autres faites précédemment, assure Isabelle Ouellet-Morin, professeure à l’Université de Montréal et directrice de l’axe Innovation sociale de l’OPES.

« Le but, c’est d’inclure une plus grande diversité des acteurs, que ce soit les parents, le personnel scolaire, pour regrouper les points de vue de tous en regard d’un grand éventail d’enjeux », dit Mme Ouellet-Morin.

Une vue d’ensemble

Cette consultation offrira une « vue d’ensemble sur ce qui est jugé prioritaire » selon le rôle qu’on joue (parent, prof, citoyen), mais aussi selon la région où on se trouve.

« Ce n’est pas quelque chose qui vient des universités », dit Mme Ouellet-Morin. Les gens sur le terrain ont collaboré à élaborer la liste des enjeux qui touchent le réseau de l’éducation et qui sont abordés dans le questionnaire, explique-t-elle.

À ce titre, ils sont nombreux à soutenir le projet « Unis pour l’école : ma voix, mon impact » : les directions, les syndicats d’enseignants, des comités de parents, la Fédération des centres de services scolaires du Québec et la fédération regroupant les écoles privées sont du nombre.

La consultation se fera en deux phases. Il faut environ une quinzaine de minutes pour remplir le premier questionnaire, qui vise à identifier ce à quoi il faut s’attarder en priorité dans le réseau scolaire. Ensuite, on s’attardera aux solutions qui pourraient être mises en place.

« C’est une démarche de mobilisation de l’intelligence collective. Les problèmes auxquels les écoles font face sont complexes », reconnaît Mme Ouellet-Morin, qui décrit l’exercice comme un « premier pas ».

Inondations printanières

Le niveau de l’eau en baisse

Des cours d’eau reviennent tranquillement à leur état normal après leur gonflement en raison des pluies des derniers jours. Les prochains jours devraient apporter un peu de répit, car peu de précipitations sont attendues dans la province.

En fin de journée dimanche, le système de surveillance de la crue des eaux du gouvernement du Québec n’identifiait aucune inondation majeure, une inondation moyenne et dix inondations mineures dans la province. L’inondation moyenne se trouvait à la rivière L’Assomption, au pont-route 158 à Joliette.

Dimanche matin, la Sécurité publique du Québec rapportait que la rivière du Nord à Saint-Jérôme, dans les Laurentides, était passée de l’état d’inondation majeure à celui de moyenne. En fin de journée, dimanche, elle était désormais considérée comme une inondation mineure. La rivière a aussi causé une inondation mineure plus au nord, à Sainte-Agathe-des-Monts.

Huit autres inondations mineures restaient signalées en fin de journée : la rivière du Diable, à Mont-Tremblant, le lac Maskinongé, à Saint-Gabriel, la rivière Ouareau, à Rawdon, la rivière Noire, près de Sainte-Émélie-de-l’Énergie, la rivière du Loup, à Saint-Joseph-de-Kamouraska, la rivière des Trois Pistoles, à Notre-Dame-des-Neiges, la rivière Kinojevis, à Rouyn-Noranda, et la rivière Saint-Charles, à Québec.

Une douzaine d’endroits étaient placés sous la surveillance des autorités.

Des températures près des normales

Les températures attendues dans le Grand Montréal au cours des prochains jours devraient se situer près des normales saisonnières, entre 10 et 13 oC, dit le météorologue Félix Biron, d’Environnement Canada.

Peu de précipitations sont prévues. « De petites averses sont attendues lundi, mais pas de grosses accumulations. Ça va être cinq millimètres ou moins, donc définitivement beaucoup moins que ce qu’on a eu au cours des derniers jours », dit M. Biron.

Un système dépressionnaire devrait arriver vers la fin de la semaine dans la province, mais on ne connaît pas encore les quantités de pluie attendues, indique le météorologue.

— Avec La Presse Canadienne

Des coups de feu tirés sur un véhicule à Anjou

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a rapporté dimanche que des coups de feu pourraient avoir été tirés aux environs de 6 h 30 sur un véhicule sur la voie de desserte de l’autoroute 25, près de l’intersection de la rue Bombardier, dans l’arrondissement d’Anjou, à Montréal. Selon les premières informations du SPVM, le véhicule circulait en direction nord quand le conducteur, un homme de 54 ans, aurait entendu ce qui ressemblait à des coups de feu. « C’est à ce moment que la vitre arrière de son véhicule est tombée en éclats », a indiqué la porte-parole du SPVM, Sabrina Gauthier. Heureusement, il n’y a eu aucun blessé lors de cet évènement. Toutefois, comme l’enquête était toujours en cours, le SPVM refusait de confirmer en début d’après-midi qu’il s’agissait réellement de coups de feu. Le véhicule suspect avait déjà pris la fuite avant l’arrivée des policiers, ajoute l’agente. — La Presse Canadienne

Drogues en Colombie-Britannique

Une urgence de santé publique qui dure depuis 8 ans

Huit ans jour pour jour après que la Colombie-Britannique a déclaré une urgence de santé publique, le premier ministre David Eby a affirmé dimanche que la crise des drogues toxiques a eu un « impact catastrophique » sur les familles et les communautés. M. Eby a dit dans un communiqué que les morts liées aux drogues toxiques ont eu des conséquences néfastes sur les amis et les proches de ceux qui ont disparu, ainsi que sur les travailleurs de première ligne qui font face aux dommages continus causés par la dépendance et les morts liées à la drogue. Il soutient que la situation doit être reconnue comme une « crise de santé », alors que son gouvernement tente de bâtir et d’améliorer le système de soins de santé mentale et de traitement des dépendances dans la province. La responsable provinciale de la santé, la Dre Bonnie Henry, a déclaré dans un communiqué publié dimanche que l’urgence de santé publique a mis la province à rude épreuve.

— La Presse Canadienne

Sept-Îles

Un homme gravement blessé par des coups de feu

Un homme a été blessé gravement après avoir été touché par des tirs d’arme à feu, sur la route 138, à Sept-Îles, dans la nuit de samedi à dimanche. Les secours ont pris en charge un homme gravement blessé par au moins un projectile dans le secteur de Gallix de la ville nord-côtière. Puisqu’ils craignaient pour la vie de la victime, cette dernière a été transportée en centre hospitalier, mais sa vie est maintenant hors de danger, a fait savoir Ève Brochu-Joubert, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Des enquêteurs de la section des crimes majeurs de la SQ ainsi qu’un technicien en identité judiciaire ont pris en charge ce dossier. L’opération policière est toujours en cours. La route 138 a été fermée dans les deux sens pendant une partie de la journée.

— La Presse Canadienne

Cliniques d’ophtalmologie Bellevue

Dans un dossier intitulé « Pratiques “inutiles”, factures salées » publié le 20 novembre 2023, nous avons écrit que les experts consultés par La Presse étaient d’avis que le fait de pratiquer des incisions relaxantes suite à l’implantation d’une lentille torique tel que pratiqué par les Cliniques d’ophtalmologie Bellevue pour les opérations réfractives de la cataracte était superflu et inutile. Or, selon des informations fournies par les Cliniques d’ophtalmologie Bellevue, plusieurs spécialistes reconnus en la matière seraient d’accord avec cette pratique visant une correction optimale de l’astigmatisme lors des chirurgies phacoréfractives. De plus, les Cliniques d’ophtalmologie Bellevue affirment effectuer deux à trois biométries optiques en préparation des chirurgies phacoréfractives, en plus de la biométrie ultrasonique. Enfin, selon des informations fournies par les Cliniques d’ophtalmologie Bellevue, leurs factures seraient compétitives par rapport à celles des autres cliniques spécialisées dans le domaine au Québec.

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