Dévoilement de la saison 2024-2025 de La Licorne

Rire et pleurer dans la même année

Que ce soit dans sa grande salle ou dans sa salle intime, le théâtre La Licorne a fait le pari la saison prochaine de faire voyager le public entre drames intimistes et rires assumés. Au programme : créations québécoises et textes (trois !) venus d’Espagne.

L’évènement

L’espace laissé vacant par Julie Surprenant

En 1999, la disparition de Julie Surprenant, 16 ans, a secoué le Québec en entier. Sarianne Cormier était l’une de ses amies. Pour écrire Julie, la dramaturge s’est inspirée de l’histoire vécue par son groupe de camarades dans la foulée de ce drame. Entre les battues et les interrogatoires, ils chercheront ensemble à traverser cette tempête. Ici, le texte fait toute la place à ceux qui restent, à ceux qui doivent se dépêtrer avec la culpabilité et continuer à vivre avec ce doute perpétuel : que s’est-il passé ? À La Grande Licorne, du 8 octobre au 16 novembre.

On est intrigués

Un camaïeu de beige

Beige, la couleur de l’ennui ? On en doute quand on voit la distribution éclatée (et éclatante) du Show beige, première pièce de Camille Giguère-Côté ! En effet, Simon Lacroix, Ariel Charest, Raphaëlle Lalande et compagnie vont interpréter les courtes scènes qui composent cette comédie « absurde et déjantée » pilotée par la metteure en scène Pascale Renaud-Hébert. Il sera question de notre obsession de vivre à fond, de notre besoin de grandiose et de ce prégnant désir de laisser sa trace. Voilà de quoi nous mettre l’eau à la bouche ! À La Grande Licorne, du 21 janvier au 1er mars 2025.

Et aussi

L’Espagne rue Papineau

La saison prochaine, trois productions arriveront directement du pays de Cervantès. Bruno Marcil et Évelyne Rompré seront réunis en décembre dans une pièce abordant la question de l’intimidation : Ma petite pouliche. Dès la fin d’août, la comédie aux allures d’intrigue policière Le garçon de la dernière rangée mettra en lumière le pouvoir de l’écriture et de l’imaginaire. Finalement, en mars à La Petite Licorne, Ève Landry sera de la distribution de Libert, texte catalan sur le choc provoqué par la perte d’un nouveau-né.

Québec

Le Groupe TVA pourra mettre fin à ses bulletins régionaux du week-end

Le Groupe TVA ne sera plus tenu de diffuser deux bulletins régionaux à sa station de Québec durant la fin de semaine, mais devra continuer à présenter chaque semaine plus de cinq heures de nouvelles produites dans la région de la Capitale-Nationale.

C’est l’un des allégements que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) accorde au Groupe TVA à la suite d’une demande déposée par Québecor en mai dernier.

Le plus important diffuseur privé du Québec réclamait la modification de certaines exigences pour la programmation locale de la station de télévision CFCM-DT Québec.

Pour appuyer sa requête, l’entreprise médiatique a notamment évoqué un contexte économique et concurrentiel difficile, précisant que ses revenus sont en baisse, tout comme ceux des autres diffuseurs privés.

Dans une décision rendue lundi, le CRTC a approuvé l’ensemble de la demande du Groupe TVA. Ainsi, le régulateur fédéral met fin à l’exigence de diffuser deux bulletins de nouvelles produits à Québec durant le week-end.

Cependant, il exhorte de présenter au moins 5 heures et 30 minutes par semaine de nouvelles produites à Québec, mais TVA « pourra déterminer le moment le plus opportun pour la diffusion de ses bulletins », lit-on dans la décision.

Le CRTC a également accepté de faire passer le nombre d’heures de programmation locale de 18 à 16 par semaine.

Ce nombre comprend notamment au moins neuf heures d’une programmation « qui reflète spécifiquement la région de la Vieille Capitale et qui peut être diffusée sur le réseau TVA », incluant la production des bulletins régionaux.

Les 16 heures de programmation doivent aussi contenir « au moins 3 heures et 30 minutes de nouvelles offrant un reflet local au cours de chaque semaine de radiodiffusion ».

« Un impact modeste »

Autre changement accepté par le CRTC, la station de Québec n’aura plus l’obligation de diffuser un certain nombre d’heures d’autres émissions qui reflètent la région.

Selon le régulateur, les modifications « devraient avoir un impact modeste sur l’ensemble de la programmation de la station de Québec », mais offriront à TVA « une plus grande souplesse tout en maintenant le nombre d’heures de nouvelles locales produites par la station ».

« Elles lui permettront également de maintenir un centre de production à Québec incluant la présence de journalistes et la prise de décisions éditoriales », a écrit le CRTC dans ses conclusions.

En juin dernier, le Groupe TVA avait décidé de mettre fin à ses bulletins régionaux de Québec avant d’obtenir l’autorisation du CRTC.

La filiale de Québecor soutenait que les délais administratifs du CRTC étaient « trop longs » et qu’elle devait prendre des décisions dès maintenant en raison du contexte économique difficile. Mais elle a été forcée par l’organisme qui réglemente la radiodiffusion au pays de se raviser.

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