Rire et pleurer dans la même année
L’évènement
L’espace laissé vacant par Julie Surprenant
En 1999, la disparition de Julie Surprenant, 16 ans, a secoué le Québec en entier. Sarianne Cormier était l’une de ses amies. Pour écrire Julie, la dramaturge s’est inspirée de l’histoire vécue par son groupe de camarades dans la foulée de ce drame. Entre les battues et les interrogatoires, ils chercheront ensemble à traverser cette tempête. Ici, le texte fait toute la place à ceux qui restent, à ceux qui doivent se dépêtrer avec la culpabilité et continuer à vivre avec ce doute perpétuel : que s’est-il passé ? À La Grande Licorne, du 8 octobre au 16 novembre.
On est intrigués
Un camaïeu de beige
Beige, la couleur de l’ennui ? On en doute quand on voit la distribution éclatée (et éclatante) du Show beige, première pièce de Camille Giguère-Côté ! En effet, Simon Lacroix, Ariel Charest, Raphaëlle Lalande et compagnie vont interpréter les courtes scènes qui composent cette comédie « absurde et déjantée » pilotée par la metteure en scène Pascale Renaud-Hébert. Il sera question de notre obsession de vivre à fond, de notre besoin de grandiose et de ce prégnant désir de laisser sa trace. Voilà de quoi nous mettre l’eau à la bouche ! À La Grande Licorne, du 21 janvier au 1er mars 2025.
Et aussi
L’Espagne rue Papineau
La saison prochaine, trois productions arriveront directement du pays de Cervantès. Bruno Marcil et Évelyne Rompré seront réunis en décembre dans une pièce abordant la question de l’intimidation : Ma petite pouliche. Dès la fin d’août, la comédie aux allures d’intrigue policière Le garçon de la dernière rangée mettra en lumière le pouvoir de l’écriture et de l’imaginaire. Finalement, en mars à La Petite Licorne, Ève Landry sera de la distribution de Libert, texte catalan sur le choc provoqué par la perte d’un nouveau-né.