Hyundai en dévoile un peu plus sur son prochain Kona
Conscient de l’importance du segment des VUS/multisegments sous-compacts, mais également de l’électrique, Hyundai semble avoir investi beaucoup d’efforts dans la prochaine génération de son Kona. Le modèle, préalablement présenté à la fin de 2022, ouvre légèrement son jeu avant le dévoilement officiel prévu le mois prochain au Salon de l’auto de New York.
Comme annoncé en décembre, la deuxième génération du modèle sera plus imposante.
Elle gagnera jusqu’à 170 mm en longueur selon les livrées, tout en bénéficiant d’un empattement allongé de 60 mm. Il demeure néanmoins plus compact que ses rivaux les plus coriaces chez Honda (HR-V) et Subaru (Crosstrek), qui n’offrent néanmoins pas de livrée électrique.
En ce qui concerne sa version électrique, ce Kona restera à traction et sera mû par un moteur électrique de 214 ch. Il puisera ses ressources dans une batterie de 65,4 kWh, selon la fiche technique préliminaire, qui pourrait être légèrement modifiée lorsqu’on lèvera le voile sur la variante nord-américaine. Cela dit, c’est quasi identique au modèle actuel pouvant parcourir jusqu’à 415 km dans des conditions parfaites. La puissance de recharge demeurera par ailleurs à 100 kW.
L’habitabilité bénéficie également de l’important changement technique vers une plateforme électrique, alors que tous les points de mesure des places assises augmentent en dégagement, avec un accent mis sur l’espace pour les jambes à l’arrière (+ 77 mm).
Hyundai se fait pour le moment nettement moins loquace par rapport aux versions thermiques du Kona. Les deux quatre-cylindres de 2 L et de 1,6 L turbocompressés de la génération actuelle devraient logiquement faire partie de la transition, sans que cela nous ait été confirmé. Est-ce que la bouillante version N survivra sous sa forme actuelle ? Rien n’est moins certain pour le moment.
Lamborghini
Nouveau porte-étendard : le V12 cohabitera avec trois moteurs électriques
Lamborghini fêtera cette année son 60e anniversaire. La marque aux taureaux, née après une querelle entre son fondateur Ferrucio Lamborghini et Enzo Ferrari, aura eu une existence aussi mouvementée que sa genèse. Extrêmement résilient depuis son rachat par Audi en 1998, le constructeur lancera cette année un nouveau porte-étendard qui conservera le V12 malgré son virage hybride.
Nommé LB744, ce nouveau groupe propulseur a été présenté la semaine dernière dans l’attente du dévoilement de la voiture qu’il animera. Le noyau central reste un V12 de 6,5 L, la même cylindrée que le cœur de l’Aventador dont la production s’est achevée l’année dernière. Il a été complètement révisé, larguant au passage 17 kg et pouvant grimper à 9500 tr/min, au grand plaisir des oreilles. Sa puissance maximale passe ainsi à 814 ch, 44 de plus que la dernière Aventador. Mais cela n’est qu’une partie du portrait.
Cette mécanique reçoit également l’apport de trois moteurs électriques de 148 ch : deux pour l’essieu avant et un marié à une nouvelle transmission à double embrayage de huit rapports. Cette dernière est d’ailleurs maintenant placée à l’arrière de manière transversale pour mieux intégrer la batterie, obligeant les ingénieurs à faire faire une rotation de 180 degrés au V12 en comparaison à l’Aventador. Cette configuration rend possible l’actionnement du rouage intégral en mode électrique, car cette création est hybride rechargeable. Avec une réserve d’énergie de 3,8 kWh, l’autonomie risque néanmoins d’être plutôt risible, on en convient.
Ce qui dépasse l’entendement demeure cependant la prodigieuse puissance que ce groupe propulseur produira lorsqu’il fonctionnera à l’unisson. Lamborghini l’estime à 1001 ch, soit la puissance – en chevaux métriques – de la première Bugatti Veyron, le joyau du groupe Volkswagen né en 2005, dont Lamborghini fait partie. Si l’on tient compte du fait que l’Aventador arrivait à boucler le 0-100 km/h en 2,8 s avec 231 ch de moins, cette prochaine Lamborghini sera passablement décoiffante avec le couple électrique instantané.
General Motors
Plus de détails sur le système de conduite semi-autonome Ultra Cruise
Alors que Tesla est empêtré dans un rappel suivant le déploiement « bêta » de son système de conduite autonome, General Motors (GM) a exposé plus de détails techniques concernant son prochain système de conduite semi-autonome. L’Ultra Cruise, qui est une version plus perfectionnée du Super Cruise qui est actuellement proposé, promet un « déploiement sécuritaire » dans un contexte où ces technologies soulèvent de nombreuses questions.
Promis à bord de la grande berline Celestiq, nouveau porte-étendard électrique de Cadillac, Super Cruise se base sur une kyrielle d’éléments pour assurer la sécurité de son fonctionnement. Il y a d’abord une caméra placée devant le conducteur qui peut analyser son niveau de distraction en observant la position des yeux. Sept caméras haute définition sont fixées à l’avant, à l’arrière, sur les côtés et aux quatre coins de l’auto pour détecter les autres véhicules, piétons et obstacles qui se présentent continuellement.
Interviennent par la suite les radars de courte et moyenne portée assurant une couche supplémentaire de réactivité en permettant de positionner la voiture et de la faire freiner, en détectant d’avance tout autre objet et être vivant et ainsi faire réagir le véhicule en fonction de leur déplacement et de leur vitesse.
Finalement, un système de télédétection par laser est aussi ajouté derrière le pare-brise pour faire une représentation 3D de l’environnement dans lequel le véhicule circule. De concert avec divers capteurs, cet autre système renforce la sécurité, peu importe les conditions atmosphériques, promet GM.
Des mises à jour continuelles seront possibles grâce à une infrastructure en nuage, une approche semblable à celle de Tesla. GM estime que le système sera fonctionnel dans 95 % des cas, et ce, pratiquement sur toutes les voies asphaltées au Canada ainsi qu’aux États-Unis, rien de moins. Il sera en outre bien intéressant d’en faire l’essai dans un contexte hivernal pour constater comment il performera.
BMW
La Série 2 Gran Coupé ne sera plus commercialisée au Canada
C’est sans tambour ni trompette que BMW a décidé de retirer sa Série 2 Gran Coupé du marché canadien. L’information, d’abord évoquée par le site internet Motor Illustrated, nous a été confirmée par BMW Canada.
Le départ de la berline compacte d’entrée de gamme offerte depuis 2020 illustre l’effritement des parts de marché des berlines au profit des VUS. Le modèle, basé sur une plateforme à traction partagée avec Mini, était également la porte d’entrée de la marque bavaroise avec une facture de départ de 38 990 $ (sans les frais afférents).
Il incombe donc au BMW X1 de faire office de modèle d’entrée de gamme, lui qui est passablement plus cher (45 952 $). La Série 2 demeurera en outre représentée par le coupé à propulsion du même nom.