Rencontres au sommet

Ce filet suspendu lors du vernissage au musée découle d’une initiative de Raphaëlle de Groot à Granby en 2012. Elle y avait déployé ses objets sur le toit du cégep. Rempli d’objets de sa collection (robe de bal de finissants, peluches, veston d’un jeune handicapé), le filet correspond à l’image de quelque chose qui « prend vie dans les airs », dit-elle…

Rencontres au sommet

Provenant de la collection du Windsor’s Community Museum, cette pancarte de manifestant a été saisie par la police lors de la rencontre de l’Organisation des États américains à Windsor en juin 2000. Le musée était dans le périmètre de sécurité. Le sceau de saisie policière est encore collé au dos de la pancarte.

Rencontres au sommet

Manteau

Œuvre acquise par le MNBAQ, Le Manteau et La Pesée symbolise l’étape artistique durant laquelle Raphaëlle de Groot a amassé des objets. Le poids cumulé des 148 objets que contient le manteau correspond à son propre poids. L’œuvre comprend le vêtement, les 148 objets et une table où est écrit le poids de chaque objet. Tous les objets ont été scannés et leurs traces sont présentées dans une vitrine.

Rencontres au sommet

Voici la caisse que Raphaëlle de Groot a trimballée en Alberta, en Ontario et au Québec avec ses objets, l’expo à Québec correspondant à la fin du cycle de création auquel elle est rattachée. L’artiste remettra ses objets dans la caisse entre le 17 et le 27 mars. Ce geste sera considéré comme une performance poétique comprenant des instructions de déballage et de remballage des objets.

Rencontres au sommet

La bassine d’aisance en porcelaine que Raphaëlle de Groot nomme « urinoir » rappelle le célèbre ready-made Fontaine de Marcel Duchamp, cet artiste français qui a amorcé une nouvelle ère artistique au début du XXe siècle. Ce choix de Raphaëlle de Groot n’est pas anodin, l’artiste montréalaise puisant elle aussi son savoir-faire dans un imaginaire effervescent et anticonformiste.

Rencontres au sommet

Raphaëlle de Groot a choisi dans des collections muséales des objets que la classe politique et les institutions ont reçus en guise de cadeau. Comme des sculptures africaines données par le Mali, des horloges offertes au ministère québécois des Finances ou encore cette photo signée représentant la reine Margrethe II du Danemark et son époux.

Rencontres au sommet

Parmi les objets de l’exposition, plusieurs curiosités proviennent du Musée de la civilisation, à Québec, y compris des « objets non identifiés » dont on ne connaît ni le nom ni la fonction. Raphaëlle de Groot les trouve fascinants par leur précision technique. L’objet de forme phallique provient de la Congrégation des sœurs de la Charité de Québec.

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