États-Unis

« Je sais que l’histoire tiendra Donald Trump pour responsable. »

— L’ancien vice-président américain Mike Pence, à propos du rôle qu’a joué l’ancien président des États-Unis Donald Trump dans l’assaut contre le Capitole du 6 janvier 2021. Certains des protestataires avaient, ce jour-là, appelé à pendre M. Pence. (AFP)

Libye

Des dizaines de disparus après un naufrage en Méditerranée

Quelque 30 migrants étaient portés disparus dimanche après un naufrage au large de la Libye, pendant une tentative de sauvetage par un bateau cargo naviguant dans la zone. « Pendant les opérations de secours, le bateau s’est retourné en plein transfert des migrants : 17 personnes ont été secourues, mais environ 30 autres sont portées disparues », ont annoncé les garde-côtes italiens. Ce week-end, des ONG avaient signalé qu’un bateau transportant 47 personnes dérivait à une centaine de kilomètres des côtes libyennes. L’organisation de secours Alarm Phone, qui tient une ligne d’urgence pour migrants en détresse, a été la première dimanche à annoncer que des migrants s’étaient noyés. Dans un communiqué, les garde-côtes précisent qu’Alarm Phone a alerté samedi le Centre de coordination des secours de Rome de la présence de ce bateau en détresse, ainsi que les autorités maltaises et libyennes. Un navire marchand qui se dirigeait vers le bateau de migrants a fait état de difficultés à effectuer un sauvetage en raison du mauvais temps.

— Agence France-Presse

États-Unis

Un échange de prisonniers annoncé par l’Iran démenti

L’Iran a indiqué dimanche que tout était « prêt » pour mener à bien un échange de prisonniers avec les États-Unis, qui ont rejeté cette déclaration comme « un autre mensonge cruel ». « Au cours des derniers jours, nous sommes parvenus à un accord sur un échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis. Si tout se passe bien côté américain, je pense que nous pourrons y assister dans un proche avenir », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, durant un entretien télévisé. Le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price a rejeté la déclaration iranienne comme « un autre mensonge particulièrement cruel qui ne fait qu’ajouter à la souffrance des familles » des détenus. « Nous travaillons sans relâche pour obtenir la libération des trois Américains détenus à tort en Iran », a-t-il indiqué. Au moins trois Irano-Américains sont détenus en Iran, dont l’homme d’affaires Siamak Namazi, qui a donné un entretien inédit à CNN depuis sa cellule de la prison d’Evine, à Téhéran. — Agence France-Presse

Action de déstabilisation

La Moldavie démantèle un réseau « orchestré par Moscou »

La police moldave a annoncé dimanche l’arrestation des membres d’un réseau qu’elle soupçonne d’être orchestré par la Russie dans le but de déstabiliser la Moldavie, à l’occasion d’une nouvelle manifestation contre le gouvernement pro-européen de ce pays voisin de l’Ukraine. Les autorités de cette ancienne république soviétique sont en état d’alerte sur fond de tensions accrues avec Moscou, qui cherche à y installer un gouvernement acquis à sa cause, selon Washington. À l’issue de perquisitions samedi soir, 25 hommes ont été interrogés et sept d’entre eux ont été placés en détention, a déclaré le chef de la police, Viorel Cernauteanu. Un agent a pu infiltrer le groupe dirigé par un Russo-Moldave, a-t-il précisé, évoquant « dix heures » d’enregistrements vidéo et audio à charge. Les enquêteurs ont expliqué avoir agi après avoir « reçu des informations sur l’organisation par les services secrets russes d’actions de déstabilisation sur notre territoire par des manifestations ». En parallèle, une nouvelle manifestation a été émaillée de quelques échauffourées, peu après que des alertes à la bombe eurent perturbé le fonctionnement de l’aéroport de la capitale, Chișinău.

— Agence France-Presse

Afghanistan

L’EI revendique un attentat à la bombe visant des journalistes

Le groupe État islamique (EI) a revendiqué dimanche l’attentat à la bombe en Afghanistan qui a tué samedi un garde de sécurité et blessé cinq journalistes et trois enfants dans la ville de Mazar-i-Sharif, dans le nord du pays. Cet attentat a été provoqué par un « colis piégé que les combattants de l’EI ont réussi à placer et à faire exploser » lors de cet évènement, a déclaré le groupe État Islamique dans un communiqué publié par son organe de propagande, Amaq. « L’explosion visait un rassemblement organisé dans un centre chiite pour récompenser plusieurs journalistes travaillant dans des agences impliquées dans la guerre contre [le groupe] État islamique », est-il précisé dans le communiqué. La cérémonie avait été organisée afin de marquer la « Journée nationale des journalistes ». L’attentat est survenu deux jours après qu’un kamikaze a tué, dans la même ville, le gouverneur taliban de la province de Balkh, dans un attentat également revendiqué par l’EI. — Agence France-Presse

Espagne

Des milliers de manifestants contre l’avortement à Madrid

Des milliers de personnes ont manifesté contre l’avortement dimanche dans le centre de Madrid, quelques semaines après le vote par le Parlement espagnol d’une loi élargissant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), une pratique dépénalisée en Espagne il y a près de 40 ans. Tenant des ballons verts avec le slogan « Oui à la vie » et des banderoles sur lesquelles était par exemple écrit « Un humain, de 0 à 100 ans », les contestataires – au nombre de 23 000 selon les autorités locales – ont parcouru plusieurs rues de la capitale espagnole. Cette manifestation annuelle s’est déroulée à l’appel de la plateforme « Sí a la vida » (« Oui à la vie »). Le 16 février, les députés espagnols ont voté une loi renforçant l’accès à l’avortement dans les hôpitaux publics, qui pratiquent moins de 15 % des IVG en Espagne. Cette loi permet en outre aux mineures d’avorter sans l’autorisation de leurs parents dès l’âge de 16 ans.

— Agence France-Presse

Mexique

Dix morts et cinq blessés dans l’attaque d’un bar

Dix personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées gravement lors d’une violente attaque dans un bar au Mexique, ont indiqué dimanche les autorités. Samedi en fin de soirée, un groupe d’hommes armés a fait irruption et a tiré sur les clients et employés de cet établissement situé sur une route reliant les villes de Celaya et Queretaro, dans l’État de Guanajuato, au centre du pays. Deux femmes et six hommes sont morts sur le coup. Quelques heures plus tard, deux des sept blessés évacués sont morts à l’hôpital public de Celaya, dont un mineur. Le gouvernement de l’État de Guanajuato collabore avec le ministère public afin de « trouver les responsables », selon un communiqué officiel. Guanajuato est devenu l’État le plus violent du Mexique en raison de rivalités entre les cartels de Santa Rosa de Lima et de Jalisco Nueva Generación, les deux organisations se disputant ce territoire avec une extrême violence.

— Agence France-Presse

Péninsule coréenne

Washington et Séoul lancent des exercices militaires d’envergure

La Corée du Sud et les États-Unis ont lancé lundi leurs plus importantes manœuvres militaires communes en cinq ans, malgré les menaces de la Corée du Nord, qui a annoncé quelques heures plus tôt avoir tiré deux missiles de croisière depuis un sous-marin.

Washington et Séoul ont renforcé leur coopération en matière de défense face aux menaces militaires et nucléaires croissantes de Pyongyang, qui a multiplié ces derniers mois les essais d’armes.

Les exercices « Freedom Shield » entre les forces américaines et sud-coréennes, qui débutent pour au moins dix jours, seront axés sur « l’évolution de l’environnement de sécurité » due à l’agressivité redoublée de la Corée du Nord, ont déclaré les alliés.

Fait rare, l’armée sud-coréenne a révélé début mars que les forces spéciales de Washington et Séoul organiseraient des manœuvres militaires « Teak Knife » – qui consistent à simuler des frappes de précision sur des installations clés en Corée du Nord – avant « Freedom Shield ».

Tous ces exercices suscitent l’ire de Pyongyang, qui les considère comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime, tout en justifiant ses propres programmes d’armes nucléaires et balistiques par la nécessité de se défendre.

Lancement de missiles

Dimanche, la Corée du Nord a lancé deux missiles de croisière depuis un sous-marin, a annoncé lundi l’agence de presse nord-coréenne KCNA.  

KCNA assure que l’exercice a été couronné de succès, les missiles ayant atteint leurs cibles désignées et non spécifiées au large de la côte est de la péninsule coréenne.  

L’agence a souligné que ce tir exprime « la position invariable » de la Corée du Nord face à une situation dans laquelle « les impérialistes américains et les forces fantoches sud-coréennes avancent de manière de moins en moins dissimulée dans leurs manœuvres militaires contre la RPDC », la République populaire démocratique de Corée.

— Agence France-Presse

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