COVID-19

Mission : protéger les aînés

Le gouvernement Legault annonce d’autres mesures afin de contenir la crise. Québec vise la protection des aînés, les plus vulnérables face à la COVID-19, en leur demandant de ne plus sortir de chez eux.

COVID-19

Québec demande aux aînés de rester chez eux

Pour freiner la propagation du virus dans la province, Québec a décrété samedi l’état d’urgence sanitaire, une première dans son histoire. Le gouvernement Legault demande notamment aux aînés de 70 ans et plus de ne plus sortir de leur domicile jusqu’à nouvel ordre. Parce que ces derniers sont particulièrement vulnérables à la COVID-19, le gouvernement interdit aussi les visites dans les centres pour personnes âgées et les hôpitaux.

Les personnes âgées vulnérables

En se basant sur des statistiques provenant de la Chine, où la COVID-19 s’est d’abord manifestée, le gouvernement Legault a constaté que les personnes de 70 ans et plus qui contractaient le coronavirus présentaient un taux de décès nettement plus élevé (8 % chez les 70-79 ans) que les plus jeunes (0,2 % chez les 30-39 ans, 0,4 % chez les 40-49 ans, 1,3 % chez les 50-59 ans et 3,6 % chez les 60-69 ans). Chez les personnes de 80 ans et plus, « c’est 14,8 % de décès chez les personnes qui sont infectées », a dit le premier ministre François Legault samedi. Pour cette raison, Québec demande à tous les aînés de 70 ans et plus de s’isoler dès maintenant dans leur domicile. « Toutes les visites dans les centres de personnes âgées [et] dans les hôpitaux vont maintenant être interdites », a aussi annoncé M. Legault, haussant d’un cran les mesures visant à freiner la pandémie de COVID-19.

Une « course contre la montre »

Pour François Legault, le Québec est engagé dans une « course contre la montre pour freiner le virus ». « Je comprends très bien que les décisions qu’on annonce peuvent créer un sentiment d’angoisse dans la population. Je veux dire aux Québécois : ce qu’on fait rapidement, c’est pour justement éviter le pire », a-t-il dit samedi de l’hôtel du Parlement, à Québec. La situation est pour l’instant maîtrisée. Mais pour le directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, les mesures musclées annoncées depuis des jours sont nécessaires. « Si on le fait trop tard, on a perdu la guerre », a-t-il dit. M. Arruda suggère aux personnes qui souffrent de maladies chroniques, d’immunosuppression ou qui sont tout simplement malades de ne pas sortir de leur domicile, peu importe leur âge.

État d’urgence sanitaire

Québec a décrété vendredi soir l’état d’urgence sanitaire sur tout le territoire québécois. Cette mesure, qui devra être renouvelée dans 10 jours, permet au gouvernement de procéder rapidement sur plusieurs plans en recourant à « des mesures exceptionnelles », contournant certaines règles normalement en vigueur. Le gouvernement Legault pourra par exemple procéder à certains achats clés (lits, médicaments, etc.) sans procéder par appel d’offres. Il pourra aussi payer aux médecins les actes médicaux faits par téléconférence, ou même ramener des infirmières retraitées dans le réseau de la santé sans qu’elles doivent payer une cotisation à l’Ordre. Dans le cas d’une propagation soudaine de la COVID-19 sur un territoire précis, par exemple à Montréal, le gouvernement pourrait notamment bloquer l’accès à l’île, tant pour ceux qui entrent que pour ceux qui sortent.

De nouvelles cliniques

Le gouvernement a annoncé samedi l’ouverture de nouvelles cliniques pour tester les cas possibles de COVID-19. À l’heure actuelle, 7 cliniques ont été ouvertes au Québec. Il s’en ajoutera 12, pour un total de 19 cliniques dans les prochains jours. Québec souhaite également augmenter le nombre de lits dans les hôpitaux destinés aux patients atteints de la maladie à coronavirus. Le système hospitalier procède actuellement au délestage de certaines activités non urgentes. François Legault rencontrera dimanche les syndicats représentant les professionnels du réseau de la santé pour voir comment Québec pourrait rapidement leur venir en aide avec des mesures exceptionnelles.

Québec devra injecter des milliards

Déposé mardi dernier, le budget du Québec ne suffira pas à fournir les ressources nécessaires pour combattre les effets de la COVID-19 sur l’économie de la province. Alors que le ministre des Finances, Eric Girard, excluait ces derniers jours de devoir déposer une mise à jour économique, voilà que le gouvernement se ravise : « La situation évolue, on sait qu’il n’y en a pas assez dans le budget », a déclaré samedi François Legault. « On est en train de regarder du côté du Trésor quels sont les projets qu’on peut accélérer […] pour mettre au travail des gens rapidement dans les prochaines semaines. Si vous regardez les compagnies aériennes, les compagnies de théâtre, tout le tourisme étranger, il va y avoir des pertes d’emplois. C’est le rôle du gouvernement d’en faire plus », a dit le premier ministre, précisant que les mesures qui devraient être prises coûteraient des « milliards ».

Suspendre les négociations du secteur public

Dans ce contexte sans précédent, le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, a demandé vendredi à tous les syndicats représentants des employés des secteurs publics et parapublics une pause des négociations visant à renouveler leurs conventions collectives. « Afin de nous permettre de nous concentrer sur l’atténuation et le contrôle des impacts de la pandémie, j’ai proposé de suspendre nos activités liées à la négociation des conventions collectives jusqu’au 5 avril prochain », a confirmé M. Dubé samedi. Ce dernier affirme que sa proposition – transmise vendredi aux différents syndicats – avait été reçue « avec beaucoup d’ouverture ».

Legault appelle à la solidarité

François Legault a appelé samedi les Québécois à faire preuve de solidarité, que ce soit en allant faire l’épicerie pour un aîné en isolement ou en gardant les enfants d’un parent qui se retrouve sans garderie. « Je demande à tous les Québécois d’être solidaires, que ça soit avec leur enfant, le voisin », a dit le premier ministre. Lui-même a déjà pris les moyens pour que sa mère respecte les consignes émises par son gouvernement. « J’ai appelé ma mère de 91 ans puis je lui ai dit : “Ça serait mieux, dans les prochaines semaines, de ne pas sortir de la maison.” Elle n’était pas contente que je lui dise ça, a raconté M. Legault. Ce n’est pas quelque chose d’agréable à demander à ses parents ou grands-parents. »

— Avec Gabriel Béland, La Presse

L’état d’urgence sanitaire, en bref

Lorsque l’état d’urgence sanitaire est en vigueur, comme c’est le cas actuellement sur l’ensemble du territoire du Québec, le gouvernement peut entre autres : 

1) rendre la vaccination contre toute maladie contagieuse « menaçant gravement la santé de la population » obligatoire ;

2) fermer tous lieux de rassemblement, ce qui inclut entre autres les bars, restaurants, écoles, etc. ;

3) obliger toute personne, tout ministère ou tout organisme à fournir des documents ou renseignements, même s’il s’agit d’informations confidentielles ;

4) bloquer l’accès à certaines parties du territoire québécois ou évacuer certains territoires ;

5) ordonner la construction d’installations pour offrir des services de santé ;

6) ordonner « toute autre mesure nécessaire pour protéger la santé de la population ».

COVID-19

Le confinement pris avec philosophie

Afin de protéger les aînés de la COVID-19, le premier ministre François Legault a interdit samedi toutes les visites dans les résidences de personnes âgées et les hôpitaux, en plus de demander aux Québécois de 70 ans et plus de ne quitter la maison qu’en cas de nécessité absolue. Si la plupart des aînés prennent le confinement avec philosophie, des aidants se demandent comment ils pourront aider leurs proches vulnérables.

Pour René Langlois, c’est une belle routine qui vient de s’interrompre brutalement. Tous les jours, le grand-papa avait l’habitude d’aller chercher sa petite-fille de 11 ans à la sortie des classes, puis de l’aider à faire ses devoirs. Il restait habituellement à souper avant de rentrer dans sa résidence pour aînés.

Aujourd’hui, non seulement l’école de sa petite-fille est fermée, mais on interdit à M. Langlois de recevoir des visiteurs. L’homme, qui soufflera ses 80 bougies dans quelques mois, entame néanmoins son isolement forcé avec philosophie.

« J’ai un petit chat, alors je lui fais la conversation. Il fait ses vocalises, et quand il voit que je suis encore en vie, il retourne faire son petit bonhomme de chemin », lance M. Langlois avec humour, disant comprendre la série de mesures annoncées samedi par le premier ministre François Legault.

« Je sais pertinemment que si tous les aînés tombent malades en même temps, ça va boucher les hôpitaux. Rendu à 80 ans, si tu n’es pas capable de comprendre cette logique, c’est qu’il y a un problème. »

— René Langlois

À l’image de René Langlois, les principaux groupes d’aînés ont accueilli somme toute favorablement les nouvelles mesures visant à protéger la tranche de la population la plus vulnérable à la COVID-19.

« Il faut faire preuve de solidarité, il faut protéger nos aînés. Nous appuyons la demande de confinement du gouvernement et nous demandons à tous nos membres de la respecter », dit Gisèle Tassé-Goodman, présidente du Réseau FADOQ (auparavant la Fédération de l’âge d’or du Québec). L’association avait tenu des discussions avec le ministère de la Santé et des Services sociaux la veille de l’annonce.

« Ça a l’air gros, et quand j’ai entendu ça, j’avoue que j’ai fait : oh ! Mais les aînés sont vraiment le groupe le plus à risque et il fallait envoyer un message clair. On est contents que M. Legault nous parle comme ça. Quand c’est flou, les gens sont encore plus inquiets », dit Judith Gagnon, présidente de l’Association québécoise de défense des droits des retraités et préretraités (ADQR).

Une proche aidante inquiète

Si elle dit comprendre l’objectif des mesures du gouvernement, Caroline Hill avoue avoir le cœur brisé. Sa mère souffre de démence à corps de Lewy et se trouve en CHSLD. Presque chaque jour, Caroline Hill et sa sœur se relaient pour la visiter. Vendredi, elles ont appris que leur mère ne recevrait qu’un bain par semaine à cause d’un manque de préposés.

« Interdire les visites a du sens, du moins pour une courte période. Mais étant donné que les personnes en CHSLD ont très souvent besoin de leurs proches aidants pour les soins et l’alimentation, je suis inquiète pour ma mère. Je lui ai parlé au téléphone tout à l’heure et elle pleurait. C’est déchirant pour nous deux », a confié Mme Hill à La Presse. Elle dit souhaiter une exception pour des cas semblables et se dit prête à mettre des gants et un masque ou se plier à toute autre exigence sanitaire pour voir sa mère.

Le confinement suscite d’autres questions pratiques. Lise Martel, 72 ans, se dit aussi en accord avec son instauration. Cours à l’université du troisième âge, club de lecture, diffusion de spectacle d’opéra au cinéma : toutes ses activités, de toute façon, ont été annulées.

« Avant même l’annulation, j’avais décidé de n’aller nulle part, même pas voir un film. »

— Lise Martel

Mais mardi prochain, elle a un rendez-vous préparatoire pour une opération visant à traiter la cataracte, prévue pour dans quelques mois. Doit-elle se rendre comme prévu dans une salle d’attente bondée, avec les risques que cela comporte ? Ou serait-il préférable qu’elle reste chez elle ? Elle avoue avoir hâte d’avoir un son de cloche de sa clinique.

Le mécontentement fait place à la compréhension

Nadine Lapierre est directrice des ressources humaines et porte-parole chez Horizon gestion de résidences, qui gère six résidences pour personnes âgées dans la région de Montréal, en plus de deux autres en Ontario. Elle convient que l’interdiction de visite suscite beaucoup de discussions chez ses clients.

« Ce sont des mesures très contraignantes et, oui, on a eu des gens qui n’étaient pas du tout contents. C’est samedi [14 mars], il fait beau, et bien des proches qui n’avaient pas regardé les nouvelles se sont présentés pour des visites. Mais quand on prend le temps de leur parler, la grande majorité des résidants et des familles comprennent », dit-elle.

Elle tient à dire que son groupe fera appliquer les mesures et qu’il est favorable à celles-ci.

« Je suis très heureuse des réactions de notre gouvernement. Je trouve qu’il est clair, qu’il réagit vite et qu’il envoie des messages cohérents », dit Mme Lapierre.

Nicole Claing, présidente de la section Richelieu-Yamaska de l’Association des retraitées et retraités de l’enseignement du Québec, souligne combien les choses changent vite. Pas plus tard que jeudi, le groupe a tenu une assemblée de 80 personnes sans trop se poser de questions. Mais un Quillothon, prévu pour samedi, a été annulé sans hésitation.

« Je pense que les gens vont respecter les nouvelles mesures, dit-elle. C’est frustrant pour les grands-parents, notamment, qui aimeraient tellement garder leurs petits-enfants. Mais leur santé, les gens prennent ça au sérieux. Ils comprennent. »

Mesures restrictives

Des pouvoirs publics importants... mais limités 

Les autorités sanitaires, tant au provincial qu’au fédéral, disposent de larges pouvoirs d’intervention pour juguler la propagation du coronavirus au sein de la population, mais leur marge de manœuvre juridique n’est pas illimitée.

Les dispositions des chartes des droits visant à préserver la liberté et la mobilité des citoyens doivent notamment être prises en compte lorsque des mesures restrictives sont imposées, relève Steven Hoffman, spécialiste des questions de droit et de santé publique rattaché à l’Université York.

« Les mesures gouvernementales doivent être pensées de manière à minimiser leur impact sur les droits individuels et être proportionnelles au risque » qu’elles visent à contrer, souligne-t-il.

La mise en quarantaine d’une ville ou d’une région complète, comme on l’a vu en Chine, en Corée du Sud et en Italie au cours des dernières semaines, ne serait pas légale au Canada et pratiquement impossible à mettre en œuvre, juge M. Hoffman.

En cas de contestation judiciaire, le gouvernement aurait du mal à faire la démonstration du caractère proportionné de cette mesure, notamment parce qu’un tel isolement fait augmenter le risque de contamination pour les gens se trouvant dans le périmètre visé, dit-il.

Il serait aussi difficile, sur le plan juridique, de justifier où se termine la zone de quarantaine puisque des cas seraient susceptibles de survenir de part et d’autre de la délimitation, relève le spécialiste.

La mise en œuvre de la quarantaine serait par ailleurs très difficile sur le plan pratique puisque le Canada, dit M. Hoffman, ne dispose pas des forces de sécurité requises pour imposer de telles restrictions sur un territoire important.

Mesures d’urgence

Colleen Flood, qui dirige le Centre de droit, politique et éthique de la santé de l’Université d’Ottawa, pense que les autorités devraient être en mesure de faire la démonstration de la « nécessité » sanitaire d’une quarantaine d’envergure pour pouvoir aller de l’avant.

« S’il n’y a pas d’indication d’une transmission à grande échelle du virus, ils ne pourraient pas le faire. Ils ne peuvent pas simplement dire : “On veut être très prudents, alors on ferme Toronto.” »

— Colleen Flood

Mme Flood estime cependant qu’un juge qui ferait face à une contestation judiciaire de la part d’un citoyen insatisfait dans le cadre d’une crise comme celle du coronavirus serait susceptible de se montrer très sensible aux arguments du gouvernement.

Ottawa, souligne l’analyste, pourrait évoquer les dispositions de la Loi sur les mesures d’urgence pour mettre en place une telle quarantaine.

Un autre texte fédéral, la Loi sur la mise en quarantaine, donne par ailleurs le droit au gouvernement fédéral de placer des individus contaminés ou susceptibles de l’être en isolement forcé à leur arrivée au pays pour lutter contre des maladies infectieuses.

Les provinces, selon Mme Flood, sont en première ligne en matière de crise sanitaire et disposent, à l’instar du gouvernement fédéral, de pouvoirs importants pour imposer des restrictions à la population.

En Ontario, les lois en vigueur suggèrent qu’il serait possible pour le gouvernement local de décider une quarantaine à grande échelle, selon la spécialiste de l’Université d’Ottawa.

La Presse a demandé à plusieurs reprises au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec de préciser si un tel scénario serait possible dans la province sans obtenir de réponse claire.

Le premier ministre François Legault a indiqué samedi qu'un nouveau décret déclarant l'état d'urgence sanitaire dans la province qui vient d'être adopté permettrait en théorie de limiter les allers et venues sur une partie du territoire touché par une forte éclosion de coronavirus. « Ça serait possible de le faire, mais on n’est pas rendus là », a dit le premier ministre.

Le directeur de la Santé publique de la province, le Dr Horracio Arruda, avait indiqué jeudi que « tout est possible » en réponse à un journaliste qui lui demandait si l’île de Montréal pourrait ultimement être placée en quarantaine.

« On s’inspire de ce qui se faire ailleurs mais on n’est pas la Chine, on n’est pas la Corée du Sud », a-t-il relevé en évoquant deux des pays les plus touchés par le coronavirus.

COVID-19

Un premier mineur atteint au Québec

Une enfant récemment hospitalisée au CHU Sainte-Justine est atteint de la COVID-19. Elle se trouve actuellement chez elle puisque son état est jugé satisfaisant. Cette nouvelle survient alors que la direction du Collège international Marie de France a informé les parents d’enfants du primaire qu’un cas présumé de coronavirus chez une élève avait été déclaré positif.

Dans un courriel transmis aux parents d’élèves du Collège international Marie de France, on affirme qu’une élève de CM1 du programme d’anglais intensif vient d’être déclarée positive à la COVID-19 et aurait quitté l’établissement mardi dernier en après-midi.

L’élève et sa famille étaient de retour de voyage. Le lieu du séjour n’est pas précisé, mais la direction explique dans son message qu’il ne s’agissait pas d’une zone ou d’un pays à risque.

« L’élève n’a pas fréquenté la cantine, la garderie et le parascolaire. »

— Extrait du message de la direction du Collège international Marie de France

Dans un courriel obtenu par La Presse et destiné aux professeurs, on confirme la contamination de l’élève. On y avise le personnel du protocole de mise en quarantaine en cas de contact direct avec la personne atteinte.

Il y avait un autre cas présumé, un élève du secondaire, qui a été déclaré négatif.

« Le cas suspecté au niveau lycée s’avère négatif. L’établissement est totalement fermé depuis vendredi et nous assurons les cours en ligne depuis la fermeture totale », a confirmé le proviseur de l’établissement, Éric Galice-Pacot.

M. Galice-Pacot n’a pas voulu émettre de commentaires sur le cas confirmé.

Premier mineur atteint au Québec

Il s’agit du premier cas de COVID-19 avéré au Québec chez un mineur, a annoncé le centre hospitalier dans un communiqué. L’enfant revenait d’un séjour en Europe, il ne s’agit donc pas d’un cas de transmission locale du coronavirus.

Le CHU Sainte-Justine s’est fait rassurant : rien n’indique que la jeune patiente ait pu en contaminer d’autres. Toutes les mesures de prévention et d’hygiène ont été prises pendant son bref passage à l’hôpital pour éviter la transmission du virus.

Pour mieux encadrer et limiter le nombre de visiteurs, l’hôpital n’autorise qu’un seul accompagnateur par patient ayant un rendez-vous dans une de ses cliniques spécialisées ou aux urgences.

Pour les patients hospitalisés, deux visiteurs au maximum sont permis. Le CHU Sainte-Justine demande également à ceux qui présentent des symptômes de COVID-19 ou ayant voyagé à l’extérieur du pays au cours des deux dernières semaines d’éviter de se présenter dans ses établissements.

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