Bonneville remet 500 000 $ à Opération Enfant Soleil

Le 2 juin dernier, Dany Bonneville, coprésident de Les Industries Bonneville, a participé au 37e Téléthon d’Opération Enfant Soleil afin de remettre un chèque record de 500 000 $ pour soutenir les enfants malades du Québec.

Les Industries Bonneville, instigatrice de la certification Entreprise Enfant Soleil, est fière d’être un maillon important de cette grande chaîne de solidarité qui permet aux enfants de recevoir les meilleurs soins qui soient, le plus près possible de leur famille.

Selon Monsieur Dany Bonneville, « Opération Enfant Soleil est une cause qui nous tient à cœur pour aider les enfants malades du Québec. Cette année marque notre 10e année consécutive en tant que constructeur officiel de la Maison Enfant Soleil signée Bonneville. Notre objectif annuel est de collecter 5 millions de dollars pour soutenir ces enfants. Chaque contribution, quelle que soit sa taille, est précieuse et peut réellement changer la vie de ces enfants. Rejoignez-nous dans cette mission en achetant dès maintenant vos billets. Le grand gagnant sera annoncé le 18 juillet prochain ! »

Chaque geste va aider un enfant dans le besoin à travers le Québec et nous avons besoin de vous.

Un grand merci à tous ceux qui contribuent à cette cause année après année.

Démystifier l’économie

Les entreprises qui versent un dividende sont-elles meilleures ?

Chaque samedi, un de nos journalistes répond, en compagnie d’experts, à l’une de vos questions sur l’économie, les finances, les marchés, etc.

« Les entreprises qui versent des dividendes sont-elles meilleures que celles qui n’en versent pas ? »

— Chantal Allen

La réponse courte est « pas nécessairement », mais il faut savoir ce qu’on entend par « meilleures » et pourquoi une entreprise verse ou ne verse pas un dividende.

De façon générale, les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires ont atteint un certain stade de maturité ou sont dans un secteur où la croissance est plus difficile à générer.

On peut penser aux banques dans le secteur financier, par exemple, où les barrières à l’entrée sont élevées. On peut aussi penser aux pétrolières dans le secteur de l’énergie. Le secteur des télécommunications est un autre exemple.

BCE est une grande entreprise du secteur canadien des télécommunications dont la distribution est alléchante. Le rendement du dividende de BCE s’élève aujourd’hui à 8,5 %. C’est très élevé.

Si l’entreprise ne parvient pas à abaisser son ratio de distribution à l’intérieur d’une fourchette représentant un certain pourcentage de ses flux de trésorerie, elle risque de devoir réduire son dividende, ce qui pourrait faire reculer la valeur de son action.

Il faut se rappeler que plusieurs entreprises ont supprimé, au fil des années, le dividende versé à leurs actionnaires. Au Québec, on n’a qu’à penser à Pages Jaunes et à Colabor, par exemple, ou plus récemment à Innergex.

Ça ne veut pas dire que ces entreprises ne sont pas bonnes, ça veut seulement dire que ce n’est pas parce qu’une entreprise verse des dividendes qu’elle est « meilleure » qu’une autre qui n’en verse pas.

Suspendre un dividende ou le charcuter est une décision difficile à prendre pour les dirigeants. Ça prend une dose de courage, mais ça démontre surtout une discipline financière. Les actionnaires souhaitent du rendement sous la forme d’un dividende, mais ils veulent avant tout des dirigeants responsables lorsque le contexte d’affaires requiert une prise de décision difficile.

RBC Dominion valeurs mobilières souligne que les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires sont généralement solides sur le plan financier et que les versements de dividendes peuvent contribuer à rendre leurs actions moins vulnérables aux fortes variations des cours.

Les sociétés qui peuvent se permettre de verser des dividendes disposent généralement de fortes liquidités et génèrent plus de bénéfices que ce qu’elles ne peuvent raisonnablement réinvestir à l’interne, ajoute RBC dans un document récemment rédigé pour sa clientèle. « Cela montre aux investisseurs que ces sociétés sont stables et ont une forte assise financière », est-il précisé.

Le versement d’un dividende est assurément intéressant pour un investisseur vu le revenu périodique que ça procure. Ça permet de retenir des actionnaires dans l’aventure lorsque les perspectives de croissance deviennent moins importantes.

Dans le secteur des technologies, par exemple, les entreprises versent plus rarement un dividende, surtout lorsqu’elles sont en forte croissance, car les entreprises ont besoin de leurs liquidités pour les réinvestir et développer les activités.

Meta (Facebook) et Alphabet (Google) dominent depuis plusieurs années dans le secteur des technologies, mais n’ont décidé que cette année de verser un dividende à leurs actionnaires.

En fin de compte, c’est davantage le profil de l’investisseur qui déterminera si une entreprise est bonne ou moins bonne pour son portefeuille que si elle verse ou non un dividende.

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