PLEIN AIR

5 HAUTS SOMMETS À DÉCOUVRIR AU QUÉBEC

Qu’on ait soif d’aventure ou d’évasion en nature, la randonnée en montagne est toujours une invitation au dépassement. Inutile d’aller sur un autre continent pour prendre de l’altitude ; le Québec regorge de sommets offrant un bon défi sportif pour les randonneurs de tous les calibres.

LE MONT GOSFORD

Altitude : 1 193 mètres

L’ascension du mont Gosford, en Estrie, constitue une bonne entrée en matière pour la randonnée en montagne. Un réseau de 40 kilomètres de sentiers permet de découvrir un territoire accidenté à souhait où vit une importante population de cerfs et d’orignaux. Au sommet, on trouve une tour d’observation offrant une vue panoramique sur la région du lac Mégantic et sur les États voisins du Maine et du New Hampshire. On peut prolonger son expédition en parcourant le sentier qui longe la frontière canado-américaine ou encore en taquinant la truite dans l’un des cours d’eau du secteur, qui fait partie de la ZEC Louise-Gosford.

LE MONT MÉGANTIC

Altitude : 1 105 mètres

Le plaisir de grimper le mont Mégantic dépasse largement le cadre sportif de l’activité. Ce sommet, au cœur du parc national du Mont-Mégantic, a la particularité d’abriter plusieurs espèces végétales et animales qu’on retrouve généralement dans des régions plus nordiques, comme le mésangeai du Canada, un magnifique oiseau peu farouche et de nature curieuse. Si les jambes tiennent bon, on pousse son exploration sur le sentier du Col, qui relie le mont Mégantic aux monts Victoria (1 055 m) et Saint-Joseph (1 065 m). Enfin, on conclut la journée en visitant l’ASTROlab, qui organise sur réservation des soirées d’observation du cosmos.

LE MONT JACQUES-CARTIER

Altitude : 1 268 mètres

Plus haut sommet au sud du Saint-Laurent, le mont Jacques-Cartier domine, du haut de ses 1 268 mètres, le parc national de la Gaspésie. Sur le sentier de 8,2 km (aller-retour) menant au sommet, le randonneur admire une nature changeante, passant de la forêt de conifères à la toundra alpine, domaine du caribou forestier. Ce secteur, où l’on peut voir de la neige jusqu’au milieu de l’été, est d’ailleurs un endroit propice à l’observation du majestueux mammifère. Les plus aventureux ont la possibilité de poursuivre leur chemin sur le sentier international des Appalaches et ce, jusqu’au mont Logan, un périple de 100 km.

LE MONT VEYRIER

Altitude : 1 104 mètres

Du genre à carburer à l’aventure ? Rendez-vous dans les monts Groulx, sur la Côte-Nord, un fascinant terrain de jeu pour les randonneurs expérimentés à 325 km au nord de Baie-Comeau. Des sentiers entretenus par des bénévoles permettent d’accéder au cœur de cet imposant massif recouvert de forêt boréale et de toundra alpine comptant 42 sommets de plus de 1 000 mètres. On accède au point culminant des monts Groulx, le mont Veyrier, au prix d’une longue randonnée de 3 à 4 jours en autonomie complète et boussole à la main.

LE MONT D’IBERVILLE

Altitude : 1 646 mètres

Pour plusieurs randonneurs, faire l’ascension du toit du Québec est l’aventure d’une vie. Avant d’atteindre le mont d’Iberville, il faut d’abord s’envoler vers les confins du Nunavik en avion de brousse. Après quoi, on entreprend une expédition de 5 jours en compagnie de guides inuits, dans le parc national Kuururjuaq. C’est l’occasion de s’émerveiller devant le spectacle d’une nature indomptée et de paysages d’une âpre beauté, composés de glaciers, de fjords et de lacs glaciaires. Pour la dernière portion de l’ascension, le dénivelé est si prononcé qu’il faut sortir le matériel d’escalade. L’effort est toutefois récompensé par la vue qui attend les participants au sommet. Dépaysement garanti !

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