L’Avant-Première Bénéfice du Salon de l’Auto de Montréal récolte 214 633 $

L’annulation de la soirée Avant-Première Bénéfice (APB) sous sa forme traditionnelle n’a pas empêché l’équipe du Salon de l’Auto de Montréal (SIAM) et de la Corporation des concessionnaires d’automobiles de Montréal (CCAM) de retrousser ses manches pour trouver de nouvelles manières d’appuyer le milieu de la santé. La première initiative s’est clôturée la fin de semaine dernière avec le dévoilement impressionnant d’un chèque de 214 633 $ !

Même mission, formule repensée

C’est en octobre dernier que l’annonce de la mise en place d’une série d’initiatives caritatives a été faite afin de soutenir les six fondations hospitalières généralement bénéficiaires des dons amassés lors de la soirée APB : la Fondation Cité de la Santé, la Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, la Fondation de l’Institut de Cardiologie de Montréal, la Fondation Hôpital Pierre-Boucher, la Fondation Institut de gériatrie de Montréal et la Fondation Santa Cabrini.

La première initiative : une collecte de fonds présentée par First Canadian, du 1er décembre 2020 au 21 janvier 2021, avait pour objectif d’inciter les gens à convertir leur habituel achat de billets APB en dons aux fondations. En guise de remerciement, l’organisation a eu la bonne idée d’offrir un accès gratuit à un spectacle d’humour privé, tourné et diffusé spécialement pour tous les donateurs. C’est donc le samedi 23 janvier dernier qu’a eu lieu ce spectacle, mettant en vedette Jérémy Demay et P-A Méthot.

M. Denis Dessureault, vice-président exécutif du SIAM et de la CCAM a profité de l’occasion pour remercier l’industrie automobile et la communauté du Grand Montréal de leur grande générosité. Il était très fier d’annoncer la somme récoltée de 214 633 $ dans le cadre de cette collecte de fonds, notamment un impressionnant don de 100 000 $ de la Fondation de la CCAM. « Il est important de souligner qu’aucune promesse aux fondations n’avait été faite et que la campagne 2021 est donc née du simple désir de s’entraider et de se serrer les coudes dans un moment aussi particulier », a expliqué M. Dessureault lors de son discours.

La mairesse de Montréal, Mme Valérie Plante, a aussi pris le temps d’envoyer un mot à l’organisation pour saluer les efforts de tous, impliqués de près ou de loin dans cette démarche. « Alors que nous traversons une période difficile, cet évènement-bénéfice nous permet de souligner le travail de toutes celles et de tous ceux qui œuvrent dans le domaine de la santé, 365 jours par année, 24 heures sur 24, au risque de leur propre santé et ce, peu importe le contexte. Cette année, plus que jamais, nous devons profiter de toutes les occasions possibles pour leur rendre hommage et prouver notre solidarité à leur égard. Je remercie tous les donateurs. »

Encan virtuel

Bien que la collecte de fonds ait été un succès, l’organisation ne s’arrête pas là. Un encan virtuel, présenté en collaboration avec IA Services aux concessionnaires, a débuté le 23 janvier dernier et prendra fin le 23 février prochain. Parmi les dizaines de magnifiques lots à l’enchère se retrouvent plusieurs toiles fournies par Gallea, entreprise québécoise et plus grande galerie d’art en ligne au Canada.

SOFIAC

Des économies d’énergie sans souci

Pour réduire leur facture d’énergie, les PME doivent commencer par investir avant de profiter des économies. Mais la Société de financement et d’accompagnement en performance énergétique (SOFIAC), un nouvel outil mis sur pied par Fondaction et Econoler, leur propose maintenant d’économiser sans dépenser un sou.

« Les entreprises pourront réaliser des économies d’énergie sans nuire à leurs liquidités », résume Geneviève Morin, présidente-directrice générale de Fondaction.

C’est un peu le meilleur des deux mondes que propose la SOFIAC, dont les activités ont été officiellement lancées mercredi.

L’idée de départ est que beaucoup de PME veulent prendre des mesures pour réduire leurs dépenses en énergie, mais que peu le font parce qu’il faut sortir de l’argent et attendre souvent des années avant de récupérer cet investissement sous forme d’économies.

La SOFIAC offre de financer les études préliminaires et la réalisation d’un projet d’efficacité énergétique et de faire profiter l’entreprise des économies d’énergie dès le premier jour d’application du projet. Une petite partie de ces économies sera conservée par la SOFIAC pour rembourser les sommes qu’elle a financées. Une fois le remboursement complété, l’entreprise profitera de 100 % des économies réalisées.

« C’est difficile de faire mieux comme incitatif », selon le ministre de l’Énergie, Jonatan Julien. La réduction des coûts d’énergie rendra les entreprises québécoises plus compétitives, estime-t-il.

« Avec les économies qu’elles réaliseront, les PME pourront baisser leurs prix, augmenter le salaire de leurs employés ou réinvestir dans leurs activités. Ou faire les trois. »

— Jonatan Julien, ministre de l’Énergie

Le gouvernement québécois a contribué pour 5,5 millions à l’initiative qui est une première au Canada et qui a mis deux ans à se concrétiser. Fondaction y injecte 20 millions en capital et devrait annoncer sous peu que d’autres des partenaires financiers se joindront à la SOFIAC, a indiqué Geneviève Morin lors d’un entretien avec La Presse.

Fondaction s’attend à ce que cette activité nouvelle génère un rendement intéressant pour ses déposants. « Ce ne sera pas 25 % ou 30 % comme ce à quoi s’attendent les investisseurs en capital de risque, mais ce ne sera pas 2 % non plus », a-t-elle dit.

Des factures de 1 million

La SOFIAC veut aider les entreprises à faire des projets d’efficacité énergétique importants, que les entreprises ne font pas parce que la rentabilité sur l’investissement est trop longue, de l’ordre de 12 à 15 ans. « On vise des rénovations profondes, a précisé Michel Méthot, directeur général de la SOFIAC. L’idée n’est pas d’aller au moindre coût. On va aller jusqu’à l’os. »

Les entreprises visées sont celles des secteurs industriel et commercial dont la facture énergétique annuelle est de 1 million de dollars et plus. Les usines, les immeubles de bureaux et les immeubles multirésidentiels sont la clientèle cible de la SOFIAC.

Econoler, firme qui se spécialise depuis 40 ans dans les programmes d’efficacité énergétique, sera responsable de la conception et de la mise en œuvre des projets acceptés par la SOFIAC.

Selon le président d’Econoler, Pierre Langlois, la SOFIAC est un guichet unique qui fera réaliser aux entreprises que l’efficacité énergétique n’est plus une opération complexe, qui demande du temps et de l’argent, mais une manière simple et facile d’économiser.

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