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Jouer… et devenir astronaute !

S’entraîner pour devenir astronaute n’est plus le privilège d’une poignée d’élus : une société finlandaise a en effet conçu un jeu qui pourrait vous ouvrir la porte des étoiles. Sérieusement. Space Nation Navigator propose en effet un plan de formation visant à préparer son corps, son esprit et ses aptitudes sociales à l’aide de jeux, de jeux-questionnaires et d’un programme d’entraînement physique. « [Cette application] est aussi le premier pas vers le Space Nation Astronaut Program, une compétition internationale qui se tiendra en 2019 et au terme de laquelle un candidat va remporter un voyage dans l’espace », a affirmé le président de Space Nation dans un communiqué. — Alexandre Vigneault, La Presse

testé Google Home Max

Très fort, ce Max

La version gonflée aux hormones du haut-parleur intelligent de Google, le Google Home Max, est arrivée au Canada à la mi-mai. Conçu pour offrir « une expérience sonore incroyable », il combine intelligence et puissance. On l’a passé en audition.

On aime

Contrairement à ses deux petits frères, qui sont des assistants vocaux qu’on peut utiliser pour écouter de la musique, le Google Home Max est d’abord un haut-parleur haut de gamme. Et il est puissant, croyez-nous, 20 fois plus que le Google Home, avec une basse riche et enveloppante. La définition sonore est bonne grâce à ses quatre haut-parleurs intégrés.

L’appareil analyse lui-même son environnement pour adapter sa sortie sonore, une nouvelle technologie que Google a baptisée Smart Sound et qui est basée sur l’intelligence artificielle.

Il a fallu, pour le sentir en détresse et grésiller, monter le volume jusqu’à 90 %, un niveau où on sentait que les voisins étaient au bord de l’apoplexie.

Pour le summum de l’installation, on peut apparier deux Google Home Max pour obtenir de la stéréophonie. Évidemment, ça commence à coûter cher. Ce qui est plus accessible, c’est d’intégrer le Max à l’environnement Google : on peut donc envoyer la même chanson sur tous les appareils de la famille en même temps, du Chromecast audio au Mini en passant par le Home standard. On l’a fait, c’est plutôt amusant, et le fait qu’il n’y ait aucun décalage entre les appareils est une petite performance technologique.

On ne s’attardera pas longuement sur les fonctions intelligentes du Max, puisqu’elles sont les mêmes que celles que nous avons précédemment décrites – à part la nouvelle possibilité de créer une paire stéréo. On peut donc ordonner le lancement d’une chanson, obtenir les nouvelles, la météo, les prochains rendez-vous, éteindre et allumer une foule d’appareils, élaborer une liste d’épicerie, poser des questions sur à peu près tous les sujets. Il s’agit évidemment du même cerveau qui équipe tous les appareils Google, et leur capacité de reconnaissance vocale, surtout en français québécois, est inégalée sur le marché.

Ah oui, on peut aussi lui demander des blagues ou des jeux, et déclencher le lancement d’une vidéo sur le Chromecast Ultra ou toute télé équipée d’Android TV.

Pour le choix de la musique, les commandes vocales fonctionnent environ trois fois sur quatre. Pour plus de précision, on peut effectuer la recherche sur un téléphone ou une tablette et envoyer par la suite la lecture sur le Max. Cette possibilité vous est refusée avec Apple Music, mais on peut se rabattre sur une solution assez simple : apparier le Max à son téléphone en Bluetooth.

Côté design, il est plutôt joli, avec une surface en forme de patinoire. On le trouve en deux couleurs neutres, craie et charbon.

Dernier détail qu’on apprécie : la nouvelle façon de gérer le volume, pour laquelle on a placé une ligne encochée sur le dessus. Elle est beaucoup plus précise que la première formule retenue pour le Google Home il y a deux ans.

On aime moins

Le Max est un appareil plutôt costaud qui pèse près de 5 kg, et pas très discret avec ses 33 cm de front pour une hauteur de 19 cm.

Côté son, nous avons qualifié sa définition sonore de « bonne », mais elle n’a rien d’exceptionnel. Il s’agit d’un haut-parleur puissant, mais qui ne se démarque pas par sa finesse. Sonos, à ce chapitre et dans cette gamme de prix, est manifestement en avance.

L’application de contrôle domotique Google Home souffre d’une certaine instabilité. Les préférences ont tendance à ne pas s’enregistrer, les menus sont parfois peu clairs et on tombe sur de curieux bogues, comme un Google Home « fantôme » que nous n’avons plus mais qui s’incruste dans les menus.

On achète ?

On a affaire, ici, au meilleur haut-parleur intelligent offert sur le marché québécois. Parce qu’il utilise l’Assistant Google, de loin le plus performant en français, et parce que c’est un haut-parleur puissant tout à fait approprié pour une résidence.

Pour une telle qualité, son prix de 499 $ est somme toute raisonnable dans les circonstances. Le Max sera aussi apprécié pour de la musique douce le matin que pour de gros partys qui finissent tard.

Cela dit, le mélomane ou le connaisseur averti de haute fidélité qui croyait avoir trouvé une solution économique restera sur sa faim.

Google Home Max

Fabricant : Google

Prix : 499 $ (offert chez Best Buy et sur Google Store)

Note : ====/

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