Les habitations les plus reculées du Vieux Continent

Arnarstapi, Islande

À peine une soixantaine d’âmes habitent le minuscule village côtier d’Arnarstapi. Tout au bout du chemin Bjarg, cette charmante maison blanche au toit rouge offre une vue grandiose sur les falaises qui encerclent la baie, sur les berges rocheuses, sur les bateaux amarrés au port et sur les tertres verdoyants.

Val di Funes, Italie

De tous les lieux de culte et les chapelles qui ponctuent le massif montagneux des Dolomites, l’église Saint-Jean (San Giovanni) est probablement la plus photographiée. Érigé en 1744, ce bâtiment richement décoré au clocher à bulbe semble seul parmi les collines verdoyantes… du moins, tant que la clôture et le tourniquet servant à y limiter l’accès n’apparaissent pas dans le cadrage !

Bajina Bašta, Serbie

Au milieu de la rivière Drina, une toute petite maison a été construite en 1968 par un groupe de jeunes nageurs pour servir de refuge. L’habitation a été complètement démolie par la crue des eaux… puis rebâtie en neuf à au moins sept reprises depuis cette époque.

Saksun, Îles Féroé

À peine une dizaine de personnes habitent le village de Saksun, un lieu idyllique et entouré de hautes montagnes qui donnent l’impression de se retrouver au cœur d’un amphithéâtre naturel. Là-bas, une poignée de petites maisons aux toits végétalisés surplombent un lagon où se déversent une multitude de chutes.

Piton de Katskhi, Géorgie

Au sommet de ce monolithe de calcaire mesurant 40 mètres de haut se trouvent un monastère et une chapelle dont la construction date d’entre le 6e et le 8e siècle. Il faut vingt minutes pour gravir l’échelle de métal ancrée à flanc de falaise jusque-là, et seuls les moines locaux sont autorisés à le faire. L’un d’entre eux, Maxime Qavtaradze, a même habité les lieux à temps plein de 1995 à 2015, jusqu’à ce que le bruit dû à la popularité touristique grandissante de l’endroit trouble sa quiétude.

Île de Saint-Cado, France

Seule sur un îlot rocheux de la rivière d’Étel, en Bretagne, cette petite maison de pierres aux volets bleus attire les adeptes de peinture et de photographie. Personne n’y réside aujourd’hui, mais elle a déjà servi de demeure à un éleveur d’huîtres et à sa famille.

Elliðaey, Islande

Ce petit camp de chasse est surnommé « la maison la plus isolée du monde ». Il s’agit de la seule construction sur une minuscule île (sa superficie fait moins d’un demi-kilomètre carré) au sud-est de l’Islande. Il faut s’y rendre par bateau, puis gravir une haute falaise à l’aide d’une corde et marcher jusqu’au site, comme l’ont fait les membres de la Elliðaey Hunting Association qui ont érigé ce bâtiment à la main dans les années 1950.