Olymel réduit sa production porcine dans l’Ouest

Olymel a annoncé vendredi qu’elle allait supprimer environ 80 emplois en réduisant sa production porcine dans l’Ouest canadien. L’entreprise fermera cinq élevages de truies en Alberta et un autre en Saskatchewan, ce qui réduira son cheptel dans l’Ouest de 57 000 à 40 000 truies en production, a-t-elle précisé. Les installations visées seront fermées graduellement au cours des prochains mois et elles le resteront jusqu’à ce que les conditions du marché s’améliorent. La fermeture des élevages provoquera une réduction nette d’environ 200 000 porcs par an acheminés à l’usine d’abattage de Red Deer et provenant des élevages appartenant à Olymel. Cependant, l’impact sur les activités de l’usine ne se fera pas sentir avant 2024 au plus tôt et dépendra de la disponibilité d’un approvisionnement indépendant en porcs. « Il est clairement établi qu’Olymel a subi des pertes importantes dans le secteur de la transformation du porc frais ces deux dernières années, en raison d’un accès limité au marché mondial », a affirmé dans un communiqué le président-directeur général d’Olymel, Yanick Gervais. « Comme les coûts des grains demeurent élevés et entraînent des pertes sans précédent dans le secteur porcin, nous n’avons d’autre choix que de nous replier afin de nous positionner pour réussir lorsque les conditions se seront améliorées. »

— La Presse Canadienne

Exercice 2022-2023

Ottawa affiche un déficit budgétaire de 41,3 milliards

Le gouvernement fédéral a terminé son exercice 2022-2023 avec un déficit de 41,3 milliards, légèrement inférieur à ce qu’il avait prévu dans son budget publié en mars. Ce résultat se comparait à un déficit de 95,6 milliards pour l’exercice précédent, a précisé vendredi le ministère des Finances dans sa revue financière mensuelle. Comparativement à l’exercice 2021-2022, les revenus ont augmenté de 34,2 milliards, ou 8,6 %, en raison de l’amélioration de la croissance économique et de l’effet d’atténuation de la pandémie de COVID-19. Les dépenses de programmes ont diminué de 29,9 milliards, ou 6,5 %, alors que le gouvernement fédéral a mis fin aux programmes temporaires de soutien à la COVID-19. La hausse des taux d’intérêt a fait grimper les frais de la dette publique de 10,4 milliards, ou 42,0 %, depuis l’année précédente. En outre, les pertes actuarielles nettes ont diminué de 0,5 milliard, ou 5,0 %.

— La Presse Canadienne

L’année 2022 a fait mousser le marché du champagne

Vendange exceptionnelle, bouteilles haut de gamme et exportations record : l’année 2022 aura été hors norme pour le marché du champagne qui pourrait toutefois faire face à quelques secousses en 2023 en raison notamment de l’inflation. Après une année 2021 déjà excellente, portée par la réouverture des bars et restaurants après la pandémie de COVID-19, la prestigieuse boisson confirme son rebond malgré les tensions sur les matières premières ou la logistique, profitant d’une soif mondiale plus aiguisée que jamais. Selon le bilan annuel du Comité interprofessionnel du vin de champagne (CIVC), 325,5 millions de bouteilles ont été vendues en 2022 (+ 1,6 %), soit le plus haut volume en 15 ans, avec un chiffre d’affaires « record » de 6,3 milliards d’euros (+ 11 %), avait-il souligné en décembre. Pour juguler la flambée de leurs coûts de production (verre, gaz…), les maisons de champagne ont fait grimper les prix de leurs bouteilles, accélérant une politique de « montée en gamme » engagée depuis quelques années. Le marché du champagne a montré toutefois quelques signes de fatigue au second semestre 2022, du fait de tensions sur les matières premières, notamment le verre, et d’une inflation qui pèse de plus en plus lourdement sur les achats des consommateurs. « [Après] deux années de redressement […], nous pensons que 2023 devrait être une année difficile », a indiqué le courtier Oddo BHF dans une note publiée lundi.

— Agence France-Presse

Partenariat entre Metro et la Banque Royale du Canada

Les adhérents au nouveau programme de fidélité Moi – lancé par Metro – qui souhaitent accumuler encore plus de points pourront devenir détenteurs de la nouvelle carte de crédit Moi RBC Visa. Les points accumulés pourront être échangés dans plusieurs enseignes du groupe : Metro, Super C, Brunet, Première Moisson et Jean Coutu. « RBC est un chef de file dans le domaine des cartes de crédit et des programmes de fidélisation au Canada depuis de nombreuses années. Ce partenariat permettra à nos clients d’économiser davantage grâce à des récompenses sur leurs achats courants », a affirmé Alain Tadros, vice-président, marketing, de Metro, vendredi dans un communiqué. L’an dernier, le détaillant avait annoncé qu’il laisserait tomber son programme de récompenses metro & moi pour le remplacer par Moi. Celui-ci est déployé graduellement depuis le début du mois de mai.

— La Presse

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.