Testé Sonos Ray

Son bien présent, mais connectivité du passé

La barre de son la plus abordable de Sonos, la Ray, fait un excellent travail pour rehausser l’écoute sur la plupart des téléviseurs. Mais sa connectivité limitée nous a fait pester.

On aime

Pour 349 $, la Sonos Ray donne du tonus aux pauvres haut-parleurs de la plupart des téléviseurs à écran plat. Essayée sur quatre téléviseurs de 300 $ à 2000 $, elle nous a donné une basse nettement enrichie et une clarté impeccable pour les dialogues, du moins pour les modèles les moins haut de gamme.

Pour notre meilleure télé, par contre, une OLEDCX, l’ajout seul de la Sonos Ray n’était pas suffisant pour en faire un achat intéressant. Cette petite barre de son de 22 po sur 2,79 po a toutefois un atout : on peut l’associer à la plupart des produits Sonos pour créer un effet immersif remarquable. On a alors un cinéma maison réglable à volonté, selon les appareils Sonos dont on dispose déjà ou qu’on veut ajouter. Le caisson de basses Sonos Sub s’occupe de donner une superbe amplitude aux basses fréquences, tandis que les plus petits haut-parleurs Sonos renvoient le son partout dans la pièce.

Complètement intégrée à l’application Sonos, la Ray peut diffuser tout le contenu musical offert, notamment les dizaines de services de diffusion en continu compatibles, les fichiers musicaux locaux et AirPlay 2. Le contrôle se fait avec des touches tactiles sur le dessus de la Ray et également, on y reviendra, avec la télécommande du téléviseur.

Contrairement à ses sœurs, la Beam et l’Arc, la Ray ne peut se brancher que d’une façon au téléviseur : par le port optique avec un câble fourni. Comme pratiquement tous les téléviseurs depuis deux décennies ont ce port, la Ray a une compatibilité maximale pour le branchement.

On aime moins

L’utilisation du câble optique pour le branchement a des relents du passé. Et on le constate rapidement sur un aspect central : seules les télécommandes avec commandes infrarouges peuvent prendre en charge le contrôle de la Sonos Ray. Ces télécommandes sont de plus en plus rares, les fabricants de téléviseurs intelligents ayant tendance à privilégier des fréquences radio (RF) ou du Bluetooth. Résultat : aucune télécommande de nos quatre téléviseurs ne pouvait contrôler la Ray. Il a fallu se rabattre sur la télécommande vieillotte d’une chaîne stéréo Bose et donc utiliser deux télécommandes, une pour le son et une pour le téléviseur.

Précisons que Sonos fournit un guide pour contourner ce problème avec les téléviseurs Samsung et LG. Nous n’avions pas un modèle du premier sous la main, et la configuration n’a jamais fonctionné avec notre LG.

En offrant une barre de son plus abordable, Sonos a dû faire une croix sur le Dolby Atmos et le son immersif de cette technologie. Pas de connexion Bluetooth non plus avec cette barre de son.

La fonction TruePlay, qui permet de calibrer la barre de son en se promenant dans la pièce téléphone en main, n’est offerte que pour les appareils Apple.

On achète ?

Le propriétaire d’un téléviseur avec télécommande infrarouge ne serait peut-être pas rebuté par sa faible connectivité. On imagine également très bien l’ajout de la Sonos Ray en complément à d’autres appareils Sonos pour un son plus présent dans toute la pièce. La qualité du son livré est indéniable.

Mais comme barre de son à temps plein qui exige sa propre télécommande infrarouge, comme nous l’avons testée, la Sonos Ray n’est pas très convaincante.

Ray

Fabricant : Sonos

Prix : 349,99 $

Note : 6 sur 10

Techno

Clins d’œil technologiques

iPap

Simplifier la vie des automobilistes cherchant du stationnement, permettre à ceux qui quittent une place de vendre le temps restant : voilà en résumé l’idée ingénieuse de l’application montréalaise iPap. Développée en 2009 par l’ingénieur Ruddy Opimbat comme un simple outil de partage désintéressé, iPap s’est enrichie depuis janvier dernier de cette incitation financière. « La personne garée dans la rue annonce qu’elle partira dans 5 à 10 minutes et y met un prix entre 1 et 20 $ », explique-t-il. Les transactions passent par la plateforme Stripe. Il estime qu’une vingtaine d’offres par jour sont annoncées à Montréal en ce moment, ce qui est très peu. « On y va doucement, mais on est très confiants », dit M. Opimbat.

Google Glass

C’est un peu une deuxième mort des Google Glass. Peu de gens le savaient, mais ces fameuses lunettes de réalité augmentée qui avaient suscité la controverse entre 2011 et 2015 avant d’être retirées du marché continuaient à être utilisées par des entreprises. Les « Glass Enterprise Edition », lancées en 2017, permettaient entre autres à des travailleurs en usine de voir apparaître des informations sur leurs lunettes. Elles servaient aussi à la formation et à la communication. À leur tour de disparaître, alors que sur la page officielle de Google, on a annoncé la fin des ventes de ces lunettes depuis le 15 mars, avec maintien du service à la clientèle jusqu’au 15 septembre prochain. Google n’a fourni aucune explication.

Bayonetta Origins

Oubliez les combats étourdissants teintés de sexualité. Bayonetta Origins : Cereza and the Lost Demon est plutôt un jeu onirique avec une petite touche d’action-aventure à la Mario. On retourne en enfance avec Bayonetta Origins, qui met en scène Cereza, une fillette qui commence à maîtriser ses faibles pouvoirs magiques pour libérer sa mère. La mécanique des combats est déroutante, Cereza et son démon Chouchou étant contrôlés séparément par les deux joysticks de la manette. L’histoire est prenante, quoique la structure en forme de conte force un déroulement plutôt linéaire et répétitif, et le graphisme est magnifique. Mais ceux qui espéraient un nouvel épisode dans la lignée de ceux qu’on a connus depuis 2009 resteront sur leur faim.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.