Le chiffre du jour

200 $

La tempête financière n’est pas passée pour bon nombre de Canadiens qui craignent toujours de ne pas être en mesure de remplir leurs obligations financières, si un imprévu devait survenir : près de la moitié (46 %) affirme être à 200 $ de ne plus pouvoir remplir ses obligations, selon l’Indice des dettes à la consommation du cabinet en insolvabilité MNP publié mardi. Selon ce sondage, trois Canadiens sur dix sont déjà insolvables. L’indice des dettes à la consommation est compilé par Ipsos et voit l’évolution de la situation financière au pays.

— Stéphanie Bérubé, La Presse

Gouvernance

Le MEDAC félicite la Laurentienne

Pendant que la PDG de la Banque Laurentienne, Rania Llewellyn, rappelait mardi aux actionnaires de l’institution financière réunis en assemblée annuelle à Montréal que la deuxième année du plan stratégique triennal est une année de croissance, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MEDAC) avait des félicitations pour l’organisation. Le porte-parole du MEDAC se réjouit que, cette année, non seulement la banque divulgue les langues maîtrisées par les administrateurs, mais que l’information est aussi ventilée pour chacun des membres du conseil d’administration. « Vous agissez en exemple pour les autres institutions qui ont refusé de le faire », a dit Willie Gagnon. Le MEDAC a accepté de ne rien soumettre au vote cette année. Willie Gagnon a souligné qu’il s’agissait d’une situation exceptionnelle. En faisant l’éloge de la Laurentienne, le représentant du MEDAC a précisé que c’est le résultat d’un dialogue « efficace » avec la banque attribué essentiellement à son « agilité et peut-être aussi à sa taille », selon ce qu’il prétend décoder des échanges que le MEDAC a pu avoir avec d’autres banques.

— Richard Dufour, La Presse

Véhicules électriques

7 millions pour la formation des mécaniciens

Le gouvernement québécois annonce un investissement de 7 millions pour former des mécaniciens et réparateurs de véhicules lourds électriques et hybrides, de plus en plus nombreux sur les routes. Québec espère que cette nouvelle formation, d’une durée de 196 heures, « favorisera une meilleure adéquation entre les compétences de la main-d’œuvre et les besoins liés à la transition énergétique en cours ». Le gouvernement estime que 240 mécaniciens et réparateurs de véhicules lourds électriques et hybrides ainsi qu’une vingtaine de « maîtres-formateurs » seront formés grâce à ce programme. La ministre de l’Emploi, Kateri Champagne Jourdain, a soutenu mardi que ce programme permettra « d’aider le Québec dans son virage vers une économie plus verte ». Le programme est financé par l’intermédiaire du Fonds de développement et de reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre.

— La Presse Canadienne

Vie au travail

Le Chili passe à la semaine de 40 heures

Le Parlement chilien a définitivement adopté mardi une loi de réduction du temps de travail de 45 à 40 heures hebdomadaires, qui sera mise en œuvre progressivement au cours des cinq prochaines années. Le Chili rejoint ainsi l’Équateur, seul autre pays d’Amérique latine où la semaine de travail est de 40 heures. Elle est de 48 heures en Argentine, en Bolivie, en Colombie, au Costa Rica, au Mexique, au Nicaragua, au Panamá, au Paraguay ou encore au Pérou. Et de 44 heures au Brésil. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Amérique latine est l’une des régions du monde où le temps de travail annuel est le plus important et où l’économie informelle est la plus élevée. Au Chili, 27,3 % de la main-d’œuvre officie dans le secteur informel, c’est-à-dire non déclaré et donc non soumis à l’impôt.

— Agence France-Presse

États-Unis

« Notre système bancaire reste solide », martèle Yellen

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a affirmé mardi n’avoir pas observé de resserrement des conditions de crédit pour les ménages et entreprises à cause de la récente crise bancaire, se montrant toutefois prudente mais aussi optimiste pour l’économie américaine.

« Je n’ai pas vu de preuve, à ce stade, d’un resserrement des conditions de crédit, bien que cela soit une possibilité », a déclaré la ministre de l’Économie et des Finances de Joe Biden, lors d’une conférence de presse organisée en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale qui se déroulent cette semaine à Washington.

Les turbulences qu’a connues le secteur bancaire mondial ces dernières semaines font craindre un accès au crédit plus difficile pour les ménages et entreprises, dans un contexte de prêts déjà plus coûteux à cause des hausses des taux destinées à ralentir la consommation, et, in fine, à lutter contre l’inflation.

« Notre système bancaire reste solide et résilient », a martelé Mme Yellen, et « l’économie américaine se porte exceptionnellement bien ».

« Je ne m’attends donc pas à un ralentissement de l’économie, même si bien sûr cela reste un risque », a-t-elle souligné.

Janet Yellen s’est également montrée optimiste pour l’économie mondiale, alors que le FMI, qui a publié mardi ses prévisions économiques, anticipe une croissance mondiale de 2,8 % en 2023, en léger recul par rapport à son estimation de janvier, estimant cependant que les principales régions économiques devraient éviter la récession.

« Bien sûr, il y a des risques », a reconnu la ministre américaine, évoquant notamment la guerre en Ukraine. Mais les perspectives sont, selon elle, « raisonnablement bonnes ».

Janet Yellen a par ailleurs déclaré qu’elle « espérait toujours » se rendre en Chine, « au moment opportun », rappelant que le président américain Joe Biden avait « souligné l’importance d’ouvrir et de maintenir des canaux de communication ».

— Agence France-Presse

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