Menace de grève

Les employés du CN rejettent l’offre d’arbitrage exécutoire

Les travailleurs du Canadien National (CN) ont rejeté l’offre de la compagnie de participer à un arbitrage exécutoire, alors que le plus grand opérateur ferroviaire du pays cherche à éviter une grève. Un arbitre approuvé par le CN et les employés aurait réglé le conflit de travail en décidant des termes d’une nouvelle convention collective entre les deux parties. Le CN affirme avoir présenté deux propositions. La première visait à payer les travailleurs selon un salaire horaire, au lieu de les payer au mille parcouru, sans horaire. L’autre modifiait certaines parties de l’accord actuel. Le syndicat estime que la première offre impliquait une « relocalisation forcée » des travailleurs pendant des mois à la fois. La seconde imposerait des quarts de travail allant jusqu’à 12 heures – conformément à la réglementation, mais au-delà du plafond de 10 heures actuellement en vigueur. — La Presse Canadienne

Résultats annuels

Loto-Québec continue de faire de bonnes affaires

Les taux d’intérêt élevés et l’inflation ont beau gruger le pouvoir d’achat des Québécois, la loterie et les casinos de Loto-Québec continuent de faire de bonnes affaires.

La société d’État rapporte un profit net de 1,5 milliard pour l’exercice 2023-2034, une somme entièrement remise à son actionnaire gouvernemental. Il s’agit d’une légère baisse par rapport à l’exercice précédent, qui avait été exceptionnel. Les revenus sont restés à peu près stables, à 2,9 milliards, dans une année marquée par une grève des employés des casinos.

Le président de Loto-Québec estime que ces bons résultats dans un contexte économique difficile s’expliquent par les efforts de l’entreprise pour réduire ses charges d’exploitation et par l’amélioration de l’offre de produits de divertissement, qui plaît aux plus jeunes.

« L’investissement dans le divertissement est plus important avec la nouvelle génération », a-t-il avancé dans un entretien avec La Presse.

Actuellement, les revenus de Loto-Québec proviennent dans des proportions à peu près égales des loteries, des casinos et salons de jeux et des établissements de jeux.

L’amélioration de l’offre de divertissement reste une priorité pour Loto-Québec, qui veut séduire davantage de jeunes adultes. « On veut rester pertinent pour le client, dit son PDG. La démographie change, alors on s’ajuste. »

Un exemple de cet ajustement est ARcade, une expérience interactive conçue par Moment Factory qui occupe un étage complet du Casino de Montréal où il n’y a aucun jeu de hasard et d’argent.

Le jeu en ligne est aussi une avenue de développement pour Loto-Québec, qui veut à la fois attirer les joueurs plus jeunes et enlever des parts de marché aux sites illégaux. En deux ans, le nombre de jeux offerts en ligne par la société d’État est passé de 1000 à 1600, a fait savoir son président.

Loto-Québec a renoncé à son projet de salon de jeux à proximité du Centre Bell, après un avis favorable de la Direction de santé publique de Montréal. « Une occasion manquée », continue de croire Jean-François Bergeron.

Par contre, son projet de construction d’un hôtel adjacent au Casino de Montréal, qui dormait dans les cartons depuis un certain temps, a été lancé.

Le regroupement de l’offre de jeux, actuellement répartie dans trop d’adresses, est toujours dans les plans de l’entreprise, selon son président.

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