Des foules, des championnats, des chiffres

59 525

Les Alouettes sont de véritables nomades dans les années 1960 et 1970, passant de l’Autostade au stade Percival-Molson au Stade olympique. Le déménagement des Alouettes au Stade olympique coïncide avec une de leurs périodes les plus fructueuses, sous la gouverne de Marv Levy. En 1977, ils quittent l'Autostade et s’installent au Stade olympique de façon permanente. Ils attirent une moyenne de 59 525 spectateurs, la meilleure moyenne de leur histoire. Ils surpasseront la marque des 40 000 spectateurs quatre années de suite, de 1976 à 1979.

Stade Percival-Molson : En 1959, ils attirent en moyenne 23 158 fidèles dans ce qui est redevenu leur domicile actuel.

Autostade : En 1970 et en 1975, pendant leur bref passage à l’Autostade, ils atteignent deux fois la moyenne des 24 000 spectateurs.

De 28 000 à 7935

Le début des années 1980 marque le sommet de la popularité des Expos. De 1981 à 1983, ils connaissent leurs trois meilleures saisons aux guichets, surpassant chaque fois la marque des 28 000 spectateurs en moyenne par match. Ils atteignent ensuite le fond du baril en 2001, trois ans avant leur départ, avec une moyenne de 7935 spectateurs. Ils commenceront ensuite à disputer des matchs « à domicile » à Porto Rico, ce qui viendra fausser les moyennes annuelles.

107

Ce bout-là est un peu oublié dans l’histoire, mais les Expos attirent en moyenne 7984 spectateurs en 1976, la dernière année de l'équipe au stade Jarry. Il faut dire que Montréal vibre alors au rythme des Jeux olympiques… et que les Expos sont carrément mauvais. Ils subissent 107 défaites, atteignant les trois chiffres dans la colonne maudite pour la deuxième et dernière fois de leur histoire. 29 127

Selon les données de Pat Laprade, historien de la lutte, la plus grande foule à un spectacle de lutte au Québec a été enregistrée le 14 juillet 1973. Plus de 29 000 spectateurs s’étaient amassés au stade Jarry pour un évènement couronné par un duel entre « Mad Dog » Vachon et « Killer » Kowalski.

46 317

À la boxe, c’est bien évidemment l’affiche Roberto Duran-Sugar Ray Leonard, le 20 juin 1980, au Stade olympique, qui a attiré la plus grande foule, soit 46 317 amateurs. Pour un gala avec des pugilistes québécois en tête d’affiche, la palme revient à Dave Hilton et Mario Cusson, selon les données de Pat Laprade. Le 4 décembre 1983, ils se sont battus au Forum devant 20 700 spectateurs, quelques centaines de plus que les 20 479 du choc Jean Pascal-Lucian Bute en 2014.

200 000

Au tennis, les données de nos amis de l’Omnium Banque nationale commencent en 1981. À compter de cette date, le chiffre des 100 000 spectateurs pour le tournoi jadis connu sous le nom des Internationaux Du Maurier est atteint pour la première fois en 1983. En 2009, au début de la période de gloire du « Big Four », la marque des 200 000 spectateurs est atteinte pour la première fois, dans un tournoi remporté par Andy Murray.

3

Il est arrivé à trois reprises que deux équipes professionnelles de Montréal gagnent un championnat la même année.

1977 : le Canadien et les Alouettes remportent respectivement les coupes Stanley et Grey.

1949 : les Alouettes gagnent leur premier championnat, tandis que les Royaux, au baseball, sont sacrés champions de la Ligue internationale pour la troisième fois en quatre ans.

1931 : le CH triomphe et est imité par… les AAA Winged Wheelers, qui gagnent la Coupe Grey.

7

Derrière les 24 Coupes Stanley du Canadien, les Alouettes et les Royaux sont à égalité pour le nombre de championnats, avec sept. Au soccer, le Manic n’a rien gagné pendant sa brève histoire de trois ans, tandis que l’Impact a triomphé en 1994 (American Professional Soccer League, APSL), en 2004 (Ligue A) et en 2009 (USL-1).

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