Disney

2,15 milliards

Disney a ravi le marché mercredi avec un bénéfice net trimestriel de 2,15 milliards US (environ 2,9 milliards CAN), supérieur aux attentes, des pertes réduites dans la diffusion en continu et l’annonce d’une prise de participation chez Epic Games, éditeur de Fortnite. Le géant du divertissement a réalisé 23,55 milliards de dollars de chiffre d’affaires pour la période d’octobre à décembre, premier trimestre de son exercice décalé, résultat quasi identique à celui d’il y a un an, d’après son communiqué.

— Agence France-Presse

Rapport sur l’action climatique

La RBC est accusée d’écoblanchiment

Des groupes environnementaux accusent la Banque Royale du Canada (RBC) d’écoblanchiment alors que la RBC, qui a été le plus grand bailleur de fonds pour des projets de combustibles fossiles sur le plan mondial en 2022, a publié un rapport qui indique la voie à suivre pour atteindre la carboneutralité au Canada. L’Institut d’action climatique RBC a publié son premier « Rapport Action climatique », qui souligne les progrès, mais aussi des gestes que les Canadiens devraient faire pour diminuer les gaz à effet de serre. La plus grande banque du pays présente son rapport comme étant « un aperçu sans précédent de la lutte aux changements climatiques au Canada » et écrit notamment que « le Canada doit presque doubler ses dépenses en matière de climat pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050 » et que les consommateurs devront modifier leurs habitudes. Des groupes environnementaux n’ont pas tardé à réagir après la publication du document. « RBC demande aux consommateurs de dépenser leurs milliers de dollars différemment, mais cela ne changera pas la façon dont elle investit des centaines de milliards dans les combustibles fossiles », a dénoncé Keith Stewart, stratège principal en matière d’énergie chez Greenpeace Canada.

— La Presse Canadienne

Caisse de dépôt et placement du Québec

Charles Emond en poste jusqu’en 2029

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé mercredi que le mandat de Charles Emond a été renouvelé pour une période de cinq ans, se terminant le 6 février 2029. Cette nomination, recommandée par le conseil d’administration de la Caisse, a été approuvée par le gouvernement du Québec. M. Emond est arrivé à la tête du bas de laine des Québécois le 29 janvier 2020, à quelques semaines du tumulte créé par la pandémie de COVID-19. « Depuis 4 ans, la CDPQ a livré des résultats solides dans un environnement atypique, marqué par des conditions de marché hors norme, a déclaré Jean St-Gelais, président du conseil d’administration de la CDPQ, dans un communiqué. C’est pour cette raison que le conseil d’administration, considérant la performance remarquable de Charles Emond dans les dernières années, tenait à renouveler dès maintenant son mandat. »

— La Presse

Banque centrale américaine

Trop tôt pour abaisser les taux

Il est trop tôt pour commencer à abaisser les taux, malgré la trajectoire de l’inflation qui se rapproche progressivement de son objectif de 2 %, ont souligné mercredi deux responsables de la banque centrale américaine (Fed), faisant écho aux propos d’autres membres de l’institution. « Nous avons un marché du travail qui atteint des niveaux de solidité historiques », a déclaré le président de la Fed de Richmond, Tom Barkin, qui dispose en 2024 du droit de vote tournant au sein du comité de politique monétaire (FOMC). Tous les indicateurs liés à l’emploi « sont très solides », a-t-il détaillé, citant les créations d’emplois, le taux de chômage, les postes vacants ou encore les inscriptions au chômage. « Et l’inflation est en baisse », a-t-il déclaré, se disant « très favorable à la patience pour arriver là où nous devons arriver ».

— Agence France-Presse

Banque du Canada

« Difficile de prévoir » quand les taux baisseront

La Banque du Canada ne sait pas exactement quand elle pourra commencer à baisser les taux d’intérêt, car elle continue de lutter contre une inflation encore trop élevée et généralisée, peut-on apprendre dans le résumé de ses délibérations qui ont mené à sa décision du 24 janvier sur les taux.

« Les membres [du conseil de direction] ont estimé que de nouvelles hausses du taux directeur ne pouvaient pas être exclues advenant de nouvelles poussées inflationnistes imprévues. Ils étaient toutefois d’avis que leurs discussions futures sur la politique monétaire viseraient probablement davantage à déterminer pendant combien de temps encore le taux directeur devrait être maintenu à 5 % pour soutenir le processus de désinflation », a indiqué la banque centrale dans le résumé de ses discussions.

« Ils ont reconnu que, d’après l’information disponible, il était difficile de prévoir à quel moment il serait opportun de commencer à abaisser les taux d’intérêt. »

Selon le directeur économique du Groupe Banque TD, James Orlando, il est clair que la prochaine décision de la Banque du Canada sera d’abaisser les taux d’intérêt. Mais la question qui est sur toutes les lèvres est : « Quand ? »

Il affirme que le résumé des délibérations publié mercredi par la banque centrale était « assez cohérent avec son message, c’est-à-dire qu’elle n’est manifestement pas prête à signaler une quelconque volonté de réduire les taux pour l’instant ».

Inflation

Fin janvier, la banque centrale a maintenu son taux directeur à 5 %, donnant ainsi plus de temps aux taux d’intérêt plus élevés pour ralentir l’économie et atténuer les pressions sur les prix.

L’inflation annuelle a considérablement ralenti au cours des 18 derniers mois, atteignant 3,4 % en décembre, mais le résumé des délibérations note que les prix de nombreux biens et services continuent d’augmenter à un rythme anormalement rapide.

« Les prix d’un peu plus de la moitié des composantes de l’indice des prix à la consommation progressaient à un rythme supérieur à 3 %, indiquant que les moteurs de la trop forte inflation restaient généralisés », peut-on lire dans le document.

Les économistes s’attendent à ce que la Banque du Canada commence à réduire ses taux d’intérêt vers le milieu de l’année. Leurs prévisions suggèrent que la croissance économique continuera de stagner dans les prochains mois et que l’inflation diminuera, ce qui donnera à la banque centrale la possibilité de prendre cette décision.

Mais la Banque du Canada a répété à maintes reprises qu’elle souhaitait voir davantage de signes que l’inflation annuelle se dirige vers son objectif de 2 % avant d’adoucir sa politique monétaire. Son conseil de direction veut éviter d’agir trop vite et d’ensuite être forcé de faire marche arrière.

« En résumé, les membres du conseil ont convenu qu’ils devaient continuer à bien doser le resserrement monétaire. Ils ne souhaitaient pas rendre les conditions économiques plus difficiles que nécessaire, mais étaient particulièrement préoccupés par la persistance de la forte inflation », est-il écrit dans le résumé des délibérations.

« Leur intention était donc d’éviter d’abaisser les taux d’intérêt prématurément et d’avoir à les relever encore pour ramener l’inflation à la cible de 2 %. »

L’un des défis majeurs auxquels la Banque du Canada fait face est la hausse rapide du coût du logement, qui est désormais le principal moteur d’une inflation supérieure à la cible. En décembre, les coûts liés au logement étaient supérieurs de 6 % par rapport à l’année précédente, ce qui dépassait largement l’inflation globale.

Le conseil de direction de la banque centrale craint qu’un rebond du marché immobilier ce printemps ne puisse maintenir l’inflation au-dessus de son objectif, même si la croissance des prix ralentit ailleurs dans l’économie.

— La Presse Canadienne

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