Tour du Mont-Blanc : un spectacle à chaque étape !

Un parcours éblouissant

Le Tour du Mont-Blanc (TMB) est un sentier en boucle autour du massif du Mont-Blanc, une montagne de légende. Il parcourt une distance d’environ 170 kilomètres en Haute-Savoie française, dans la Vallée d’Aoste italienne et le Valais suisse, avec 10 kilomètres de dénivellation totale en montée.

En considérant la météo, les chutes de neige et les ouvertures des gîtes et refuges, ce sentier de grande randonnée s’effectue lorsque le temps est sec, entre la mi-juin et la mi-septembre. Les chemins serpentent sur les crêtes de montagne, dans des sections de forêts anciennes, et descendent dans de jolis hameaux. Sur 360 degrés, le marcheur découvre un panorama spectaculaire.

Le degré de difficulté

Le Tour du Mont-Blanc n’est pas comme l’ascension de la même montagne, qui relève davantage de l’alpinisme. Il s’agit plutôt d’une randonnée en moyenne montagne. Le point culminant du tour classique, le col de la Croix du Bonhomme, est situé à 2 962 mètres d’altitude. Pas de danger d’y souffrir du mal des montagnes, bien que l’air y soit parfois très frais !

Si vous omettez les variations sur le chemin classique, dont certaines s’avèrent plus difficiles, l’itinéraire n’est pas trop technique. Attention cependant : un minimum de préparation est préférable, puisque la plupart des découpages prévoient des montées et des descentes d’environ 1 000 mètres par jour. Mieux vaut se réchauffer le mollet en montagne avant de se lancer dans l’aventure !

Organiser son trek

Il y a autant de façons de parcourir le TMB qu’il y a de marcheurs, notamment en sens horaire ou antihoraire et en six, huit ou dix jours, selon le découpage.

Les plus intrépides opteront pour une totale autonomie, avec coucher en bivouac et transport d’eau et de repas lyophilisés. D’autres préféreront dormir dans les dortoirs de refuges et y acheter le pique-nique du lendemain. Enfin, les plus douillets iront pour un voyage planifié par une agence avec transport de bagage et dodos en auberge incluant une pension complète, avec ou sans guide.

Les agences classifient les tours en niveaux de difficulté ; au niveau 3, par exemple, il faut être en mesure de marcher en moyenne 15 kilomètres par jour, soit environ cinq heures de randonnée.

Gastronomie montagnarde

Dans les auberges, les randonneurs sont bien sûr gavés de fondue suisse, de raclette et de tartiflette. Mais d’autres spécialités de Haute-Savoie se retrouvent aussi au menu des refuges alpins, comme les bières d’altitude, les bons fromages d’alpage artisanaux et l’excellente tarte aux myrtilles. Ça tombe bien : la marche quotidienne au grand air ouvre l’appétit !

Dans les refuges et les gîtes, une atmosphère de franche camaraderie règne. Le matin, au moment de prendre le petit-déjeuner avant d’attaquer la journée, l’atmosphère est fébrile. Le soir, les marcheurs fatigués partagent un verre et des confidences. La grande randonnée est aussi propice à de belles rencontres avec des gens du monde entier.

Conseils de randonneurs

En raison de la popularité dont jouit le sentier mythique, les périodes de début et de fin de saison sont à préconiser. Sinon, vous risquez de vous sentir dans une véritable autoroute. De plus, à moins d’opter pour le camping, il est fortement recommandé de réserver vos nuitées et vos boîtes à pique-nique.

Le soleil tape fort sur la montagne, alors n’oubliez pas un bon écran solaire et des lunettes de soleil bloquant les rayons UVA et UVB. Équipez-vous également de bottes, d’un sac à dos confortable, de bâtons de marche et de vêtements techniques qui sèchent rapidement pour affronter toutes les températures, des plus chaudes aux plus fraîches.