Élection partielle dans Saint-Henri–Sainte-Anne

Un premier rassemblement pour Québec solidaire

Québec solidaire a tenu son premier rassemblement dimanche soir en vue de l’élection partielle qui aura lieu dans Saint-Henri–Sainte-Anne, où le siège est vacant depuis le départ de l’ancienne cheffe libérale Dominique Anglade. C’est l’avocat Guillaume Cliche-Rivard qui défendra à nouveau les couleurs du parti.

« Je pense que l’on a de bonnes chances de l’emporter. On est passé très proche à la dernière élection, considérant que l’on affrontait une cheffe. On a toujours continué d’être sur le terrain après l’élection, donc j’ai bon espoir de convaincre davantage de citoyens cette fois-ci », a déclaré Guillaume Cliche-Rivard en entrevue avec La Presse.

Lors des dernières élections, M. Cliche-Rivard a terminé deuxième, moins de 3000 voix derrière la cheffe libérale, qui était élue dans cette circonscription depuis 2015. Dominique Anglade a remis sa démission le 7 novembre dernier. La Presse a rapporté dimanche que le gouvernement prévoyait, pour le moment, la tenue de l’élection partielle en mars.

Un caucus… solidaire

Les 11 députés solidaires étaient présents lors de l’évènement dimanche soir. « On voit vraiment que c’est la priorité pour le caucus et pour les membres de faire élire un 12e député, a affirmé Guillaume Cliche-Rivard. C’est une grande marque de confiance et une grande démonstration d’à quel point c’est important d’aller chercher Saint-Henri–Sainte-Anne pour Québec solidaire. »

Dans les prochaines semaines, le candidat solidaire souhaite continuer sur la même lancée qu’au dernier scrutin. « C’est comme si la campagne ne s’était jamais vraiment arrêtée », dit-il.

Résidant de la circonscription de Saint-Henri–Sainte-Anne depuis sept ans, Guillaume Cliche-Rivard est avocat et défend les droits des immigrants à statut précaire depuis une dizaine d’années.

Il est titulaire d’un baccalauréat en relations internationales et droit international, d’une maîtrise en développement international et d’un baccalauréat en droit. Il est également conseiller juridique pour Amnistie internationale et consultant pour le Bureau d’intégration des nouveaux arrivants à Montréal.

Disposition de dérogation

Le PLQ critique la position de la CAQ

Le Parti libéral du Québec (PLQ) se targue d’avoir critiqué l’utilisation de la disposition de dérogation par la Coalition avenir Québec (CAQ) avant même que Justin Trudeau évoque son intention de s’adresser à la Cour suprême pour en encadrer le recours.

« Nous, les élu.e.s du Parti libéral du Québec, n’avons pas attendu Ottawa pour dénoncer l’usage fait par la CAQ des deux clauses dérogatoires », a indiqué dans un gazouillis publié sur Twitter, dimanche, le chef par intérim du PLQ, Marc Tanguay.

« Le Parti libéral du Québec a toujours défendu les droits et libertés fondamentales de tous les Québécois. […] Toute utilisation de la clause dérogatoire, tant pour la Charte québécoise que pour la Charte canadienne, doit être ciblée et en dernier recours seulement », y affirme-t-il également.

Sans se prononcer directement sur la position du premier ministre fédéral, Justin Trudeau, Marc Tanguay conclut son message en affirmant que ses collègues et lui continueront « cet important débat, notamment à l’Assemblée nationale du Québec ».

Dénonçant une « attaque frontale », le premier ministre François Legault a fortement condamné samedi les propos de son homologue fédéral Justin Trudeau.

Dans une entrevue accordée à La Presse et publiée samedi, ce dernier a indiqué qu’il envisageait sérieusement l’idée de s’adresser à la Cour suprême pour encadrer le recours à la disposition de dérogation.

Souvent appelée « clause nonobstant », la disposition de dérogation donne au gouvernement qui l’invoque le pouvoir de soustraire une loi à tout recours judiciaire pour une période de cinq ans, même si cette loi viole certains droits garantis par la Charte canadienne des droits et libertés.

Un outil de dernier recours

D’après le chef du gouvernement canadien, une profonde réflexion s’impose sur le recours à cette disposition, qui est certes inscrite dans la Constitution, mais qui doit demeurer, selon lui, « un outil de tout dernier recours ».

Réagissant peu de temps après à la publication de Marc Tanguay, le ministre québécois responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-François Roberge, lui a reproché de « tenter de faire de la partisanerie sur cet enjeu ».

« J’aimerais rappeler à Marc Tanguay qu’au fil des années, les gouvernements du PLQ et du Parti québécois ont aussi utilisé la clause dérogatoire pour protéger le français », a-t-il poursuivi.

Propos controversés sur les souverainistes

Paul St-Pierre Plamondon accepte les excuses de Sandro Grande

Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a officiellement accepté les excuses de Sandro Grande, dimanche, après que les deux hommes eurent échangé pendant plus d’une heure dans les locaux de la permanence du Parti québécois à Montréal.

M. Grande avait été embauché par le CF Montréal comme entraîneur-chef de l’équipe de réserve. Il s’était rapidement fait montrer la porte après qu’une publication sur Twitter datant d’une dizaine d’années était ressortie dans l’espace public. Dans cette publication, il avait soutenu l’auteur de l’attentat du Métropolis contre Pauline Marois et avait regretté que le tireur ait raté sa cible.

« J’ai trouvé en Sandro Grande un homme sincère dans ses excuses et j’ai pu discuter de la situation avec sa famille, qui a évidemment vécu une situation très difficile au courant des dernières semaines », a écrit M. St-Pierre Plamondon dans une publication sur Facebook.

M. Grande avait publiquement présenté des excuses jeudi, en plus d’envoyer une lettre à Mme Marois.

Tourner la page

M. St-Pierre Plamondon a partagé un extrait de la réponse de celle-ci. « Je suis convaincue que vous souhaitez transmettre à vos enfants de bonnes valeurs, mais toutes les personnes publiques – cela vous inclut bien sûr – se doivent de contribuer à un débat respectueux et de transmettre l’importance de ce respect aux jeunes générations, a-t-elle écrit. On me dit que vous et des membres de votre famille recevez des messages blessants dans la foulée des derniers évènements. Cela va totalement à l’encontre de mes valeurs. Si vous croyez que la publication de votre lettre et de ma réponse peut aider à tourner la page, je vous encourage à le faire. »

« Dans la mesure où madame Marois ne souhaite pas voir monsieur Grande être ostracisé ou “cancellé”, je me sens à l’aise, à titre de chef de notre formation politique et de notre mouvement, d’accepter ses excuses et ainsi permettre à monsieur Grande de tourner la page, pour qu’il puisse contribuer le plus positivement possible à notre société dans la suite des choses », a expliqué M. St-Pierre Plamondon.

Il a ajouté que les deux hommes avaient convenu de travailler ensemble dans le futur pour organiser des activités de prévention de la haine.

« Cet épisode difficile aura permis à l’entièreté de la société québécoise de se mettre d’accord sur le fait que les indépendantistes ne méritent ni le mépris ni l’intimidation ; et que collectivement, nous refusons la violence, peu importe le parti politique ou l’idée politique dont il est question, a conclu M. St-Pierre Plamondon. Dans la mesure où monsieur Grande adhère à ces principes et qu’il est sincère dans sa démarche, ce que j’ai ressenti de sa part, nous lui souhaitons de réintégrer la société dans un rôle dans lequel apparemment, il excelle, celui d’enseigner le soccer aux jeunes. »

Rosemont–La Petite-Patrie

Un homme en crise tire vers des policiers

Un homme de 48 ans en crise aurait fait feu en direction de policiers dimanche matin, dans l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie. L’arme utilisée par le forcené se serait toutefois enrayée, et il n’y a donc eu aucun blessé. Vers 6 h 40 dimanche, les policiers ont reçu un appel pour un homme en crise dans une maison unifamiliale de la rue Saint-Zotique, près de la 25Avenue. À l’arrivée des policiers, l’homme aurait fait feu dans leur direction. Les agents de la paix ont immédiatement réussi à le maîtriser, a indiqué l’agente Véronique Dubuc, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Une femme de 75 ans, membre de la famille, se trouvait à l’intérieur de la maison lors de l’évènement. Le suspect, qui détient un casier judiciaire pour diverses infractions, a été transporté en centre de détention et sera interrogé par les enquêteurs.

— Alice Girard-Bossé, avec la collaboration de Daniel Renaud, La Presse

Montréal

Un homme agressé abandonné les mains liées

Un homme de 38 ans aurait été agressé alors qu’il était séquestré dans un immeuble du boulevard Saint-Laurent, au centre-ville de Montréal, avant d’être laissé sur le trottoir. Vers 11 h 40, plusieurs passants ont signalé au 911 la présence de l’individu. Il était alors ensanglanté, avec les mains liées. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) confirme être venu en aide à l’homme qui présentait des blessures au haut du corps et qui a immédiatement été transporté à l'hôpital. Sa vie ne serait pas menacé. Selon des témoins, l’homme aurait été agressé dans un immeuble désaffecté par un ou plusieurs suspects. Les motifs de l’agression restent à déterminer.

— Vincent Larin, La Presse

L’ambassadeur d’Israël à Ottawa démissionne

L’ambassadeur d’Israël au Canada a déclaré qu’il avait l’intention de quitter son poste, peu de temps après un changement de gouvernement dans son pays. Cette décision de l’ambassadeur Ronen Hoffman survient après que Yael German, l’ambassadrice d’Israël en France, a annoncé fin décembre qu’elle démissionnait pour protester contre la nouvelle administration dirigée par le premier ministre Benyamin Nétanyahou, qui est revenu au pouvoir avec une coalition gouvernementale décrite comme la plus à droite de l’histoire de la nation. « Avec la transition vers le nouveau gouvernement et vers une politique différente en Israël, mon intégrité personnelle et professionnelle m’a amené à demander de raccourcir mon terme et de retourner en Israël cet été, a déclaré Ronen Hoffman sur Twitter. Je continuerai à servir l’État d’Israël ici au Canada avec la même passion et le même plaisir jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé plus tard cette année. »

— La Presse Canadienne

Ahuntsic-Cartierville

Une femme de 75 ans meurt dans un incendie

Une femme âgée de 75 ans est morte samedi soir après qu’un incendie s’est déclaré dans un appartement de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal. L’incendie a débuté vers 22 h, samedi, dans un appartement du boulevard Gouin, près de la rue du Pont, à proximité du parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. À l’arrivée des pompiers, la septuagénaire a été localisée. Elle était inconsciente et a été transportée à l’hôpital. Les autorités médicales ont confirmé son décès dimanche matin. La cause exacte de l’incendie n’a pas encore été déterminée. Selon les enquêteurs des incendies du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), la thèse criminelle est écartée, a indiqué l’agente Véronique Dubuc.

— Alice Girard-Bossé, La Presse

Centre de détention de Québec

L’observation d’un drone mène à trois arrestations

La présence d’un drone à proximité de l’Établissement de détention de Québec, vers 2 h 30, dans la nuit de samedi à dimanche, a mené à l’arrestation de trois hommes. Les trois individus, âgés de 26, 24 et 22 ans, ont été arrêtés à proximité des lieux par le Service de police de la Ville de Québec, a précisé la Sûreté du Québec, dimanche. Les trois individus ont été remis en liberté et devraient comparaître sous peu pour faire face à des accusations en lien avec la possession et le trafic de stupéfiants. Au cours de cette opération, les policiers ont également saisi une petite quantité de cannabis, du haschich, du tabac, un drone et un téléphone cellulaire. « Le succès de cette opération a été le fruit d’une étroite collaboration entre les corps policiers et l’établissement de détention », a indiqué la Sûreté du Québec, par voie de communiqué.

— Vincent Larin, La Presse

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.