Cryptomonnaie

50 000 $ US

Le bitcoin a dépassé lundi la barre des 50 000 $ US (plus de 67 000 $ CAN) pour la première fois depuis plus de deux ans, alors que s’efface le contrecoup initial du lancement d’un nouveau type de placement indexé sur cette devise numérique, dans un contexte d’appétit pour le risque renouvelé. La cryptomonnaie bénéficiait du retour de l’effet positif du lancement d’un nouveau produit d’investissement, un fonds indiciel (FNB) en bitcoins qui suit directement le prix de l’actif numérique.

— Agence France-Presse

Le syndicat s’impatiente chez Airbus à Mirabel

Le syndicat qui représente les quelque 1300 employés d’Airbus qui assemblent l’A220 à Mirabel tape du pied. Insatisfaite des négociations pour renouveler le contrat de travail de ses membres, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA) prévoit la tenue d’une assemblée où elle proposera aux salariés de voter sur des moyens de pression. « Nous en sommes déjà à 20 rencontres et quatre autres sont prévues dans les prochaines semaines, affirme l’AIMTA, dans un bulletin interne. Nous avons pu nous entendre sur quelques textes monétaires, mais il reste beaucoup à faire. » Ces rencontres seront déterminantes. Faute d’une entente, le syndicat affirme qu’il demandera à l’employeur de déposer une offre sur laquelle les syndiqués devront se prononcer avant de passer à « l’étape suivante, celle des moyens de pression ». La date de l’assemblée syndicale n’a pas été précisée. La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier.

— Julien Arsenault, La Presse

Incident avec un Boeing 737 Max

WestJet doit composer avec des délais de livraison

WestJet est confronté à des retards indéfinis dans la livraison de dizaines de nouveaux avions après l’explosion d’un panneau sur un Boeing 737 Max le mois dernier, qui a entraîné l’arrêt de la croissance de la production du constructeur aéronautique américain. Le transporteur établi à Calgary a acheté 42 avions de ligne Boeing 737 Max 10 en 2022, avec des options pour 22 autres – en plus d’environ une vingtaine de commandes Max antérieures toujours en cours. Les accords de plusieurs milliards de dollars devaient renforcer la flotte de WestJet d’au moins 65 avions – dont 50 Max 10 – d’ici 2029, la compagnie aérienne y voyant un virage majeur pour réduire ses coûts de carburant et appuyer sa croissance. Cependant, le Max 10 n’a pas encore reçu la certification finale et, après l’incident de la porte éjectée de l’appareil, les régulateurs américains ont déclaré qu’ils arrêteraient la croissance de la production chez Boeing jusqu’à ce qu’une enquête complète soit terminée – un processus qui pourrait prendre plus d’un an.

— Agence France-Presse

Lululemon accusée d’« écoblanchiment »

Une organisation à but non lucratif de la Colombie-Britannique a déclaré avoir demandé au Bureau de la concurrence du Canada d’enquêter sur le géant des vêtements de sport Lululemon, arguant que l’entreprise induit les clients en erreur sur ses impacts environnementaux. Le rapport d’impact 2022 de Lululemon indique que l’entreprise établie à Vancouver vise à atteindre une série d’objectifs en matière d’action climatique d’ici 2030, notamment une réduction de 60 % de l’intensité des émissions pour les opérations de « portée 3 », qui englobent la fabrication et l’expédition de vêtements à l’échelle mondiale. Mais les rapports de Lululemon, cités par Stand.earth, montrent que les émissions totales pour cette catégorie ont atteint près de 1,7 million de tonnes, contre environ 830 000 tonnes en 2020. Lululemon n’a pas immédiatement répondu à une demande pour commenter la situation. Le Bureau de la concurrence n’a pas encore confirmé s’il a reçu la demande de Stand.earth pour enquêter sur Lululemon en vertu de la Loi sur la concurrence.

— La Presse Canadienne

Méga-usine de Northvolt

Le CQDE continue à contester le feu vert de Québec

Le feu vert gouvernemental accordé à Northvolt pour lui permettre d’abattre des arbres et d’empiéter sur des milieux humides sur le terrain de sa méga-usine de cellules de batteries demeure contesté devant les tribunaux. Le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) veut débattre de la question sur le fond, même si ces travaux avancent à grands pas.

L’organisme a confirmé ses intentions dans une requête de 24 pages déposée le 9 février dernier auprès de la Cour supérieure du Québec. Son contenu reprend essentiellement les arguments de sa demande d’injonction provisoire – qui a été rejetée – le mois dernier alors que le CQDE souhaitait faire stopper les travaux ayant commencé il y a un mois en Montérégie.

Selon les plaignants, le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) avait donné carte blanche à Northvolt en lui accordant une autorisation ministérielle afin de réaliser des travaux préparatoires, puisqu’il n’avait pas en main tous les engagements de l’entreprise en matière de compensation pour la perte de milieux naturels.

« Le ministre n’a pas complété le processus de recherche d’informations lui permettant de rendre une décision éclairée », mentionne-t-on dans la requête.

Cette requête du CQDE remet aussi en question la validité du permis d’abattage délivré par Saint-Basile-le-Grand.

Sur le terrain de 170 hectares qui chevauche Saint-Basile-le-Grand et McMasterville, la première phase des travaux préparatoires prévoit l’abattage d’environ 14 000 arbres vivants ou morts. Le chantier touchera notamment 13 hectares de milieux humides. Le site – où se trouvait autrefois l’usine d’explosifs de la Canadian Industries Limited – abrite entre autres une zone de nidification du petit blongios, un oiseau considéré comme une espèce vulnérable, dont la présence a été détectée à trois reprises.

En échange du feu vert du MELCCFP, l’entreprise suédoise s’est engagée à « créer », « restaurer » ou « préserver » des milieux naturels sur une zone de 30 à 50 hectares – jusqu’à 90 terrains de football – dans la région.

Retour devant le tribunal

Le CQDE et les avocats de Northvolt doivent revenir devant le tribunal le 15 mars. La procédure ne sera pas débattue sur le fond à cette date, cependant. Cela signifie que les travaux préparatoires risquent d’être très avancés lorsque le tribunal tranchera.

Entre-temps, l’organisme pourrait revenir à la charge avec le dépôt d’une injonction interlocutoire dans l’espoir d’obtenir une suspension des travaux jusqu’à ce que la cause soit entendue sur le fond. Lundi, il n’avait pas été possible de connaître les intentions du CQDE à ce sujet.

Dans une déclaration, Northvolt a indiqué que ses avocats allaient présenter leurs arguments devant le tribunal en ajoutant qu’elle ne commentera pas une cause judiciarisée.

— Julien Arsenault, La Presse

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