Le maire d’Amos parmi les candidats de Survivor Québec

Le maire d’Amos, Sébastien D’Astous, fera partie des 20 joueurs qui s’affronteront sur une île des Philippines pour la deuxième saison de Survivor Québec. Un défi qui fera sans doute parler de la ville abitibienne plus que jamais, observent des experts.

« J’y vais avant tout pour moi, parce que je veux repousser mes propres limites », a expliqué Sébastien D’Astous dans une vidéo rendue publique mercredi. « Je veux faire parler de ma région et de ma ville. »

Par communiqué, la Ville d’Amos s’est aussi dite fière que M. D’Astous, aussi préfet de la MRC Abitibi, ait été sélectionné parmi les 2500 candidats à la série. « La vie de politicien est très exigeante », a rappelé le maire suppléant Pierre Deshaies, qui prendra la relève de M. D’Astous pendant son absence, qui devrait durer de deux semaines à deux mois.

« Sébastien D’Astous ne prend jamais de vacances sans vraiment se déconnecter, renchérit M. Deshaies en entrevue avec La Presse. Qu’il prenne du temps pour lui, je pense que c’est un message positif à envoyer à d’autres personnes tentées de se présenter comme élu. »

Le départ de Sébastien D’Astous ne pose pas de problème d’un point de vue réglementaire, a assuré Philippe Dubois, professeur adjoint à l’École nationale d’administration publique (ENAP).

Faire parler d’Amos

« On va se mettre à parler d’Amos comme probablement on n’a jamais parlé d’Amos », fait remarquer Philippe Dubois. « Mais évidemment, comme dans toute tentative dans la sphère publique, il y a un risque à s’exposer. »

La participation d’autres élus à une téléréalité – comme un ministre – aurait probablement causé davantage de controverse, estime-t-il. « Les maires et mairesses québécoises ont un peu ce rôle-là de porte-parole de leur municipalité, de porte-étendard de leur coin de pays », rappelle-t-il.

« À partir d’aujourd’hui, la personnalité politique du maire d’Amos va être associée au courage, à l’audace, soit à l’image de marque de cette émission-là », ajoute-t-il.

Une question d’image

Appelée à commenter la décision de M. D’Astous, la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, a indiqué qu’elle respectait son choix. « Les maires et mairesses sont imputables devant leurs citoyens », a-t-elle dit.

Ces derniers n’ont pas tardé à réagir positivement à l’annonce de M. D’Astous sur les réseaux sociaux.

« Je ne connais pas cette émission, mais fort probablement qu’on va maintenant la suivre », a écrit une citoyenne. « C’est courageux, j’admire ton audace ! Peu importe le résultat, déjà d’être participant c’est grand ! »

« Félicitations et bonne chance ! Go Amos go ! », s’est réjoui un autre.

Un enthousiasme représentatif de la « société de divertissement » dans laquelle on vit, estime Justine McIntyre, consultante en communication et affaires municipales et ex-élue montréalaise.

« On vit dans une société où les gens voient le fait d’être dans une émission de télévision comme un accomplissement en soi », observe-t-elle.

Ce n’est pas la première fois qu’un maire d’Amos se retrouve au petit écran. En 2013, l’ex-maire Ulrick Chérubin avait remporté 222 500 $ à l’émission Le banquier, pour l’organisation des festivités du 100anniversaire de la ville.

Cette deuxième édition de Survivor Québec sera diffusée sur la chaîne Noovo au printemps.

— Avec Hugo Pilon-Larose, La Presse

Propos visant Yves Boisvert

Le Conseil de la magistrature lance une enquête sur la juge Joëlle Roy

Le Conseil de la magistrature lance une enquête sur la juge Joëlle Roy, qui avait fustigé le chroniqueur de La Presse Yves Boisvert en plein procès l’automne dernier en se dépeignant comme une femme victime de « violence ». Une grande patronne du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) fait partie des plaignantes.

« Il y a lieu de référer les plaintes à un comité d’enquête afin que celui-ci détermine si les propos de la juge constituent des manquements à ses obligations déontologiques de réserve et de sérénité, et s’ils ont autrement contribué à miner la confiance du public envers le système de justice », conclut le Conseil de la magistrature du Québec dans une décision rendue publique mercredi.

Une audience sera donc tenue prochainement pour déterminer si les plaintes doivent être retenues. Si c’est le cas, la juge Roy s’expose à une réprimande, voire la destitution.

Les propos étonnants de la juge Joëlle Roy font suite à une chronique d’Yves Boisvert publiée en octobre dernier. Le chroniqueur y analysait l’acquittement prononcé par la juge dans le dossier d’un thérapeute accusé d’avoir agressé sexuellement une patiente.

Dans son jugement, la juge Roy reprochait à la plaignante de ne pas s’être rhabillée et de ne pas avoir ouvert les yeux pendant les faits. Selon Yves Boisvert, la juge avait essentiellement perpétué le mythe de la « bonne victime ». Le chroniqueur remettait aussi en question le jugement de la juge, dont les décisions ont été maintes fois infirmées par les tribunaux d’appel.

Le matin de la parution de la chronique, la juge Roy pleurait en salle d’audience, alors qu’elle devait présider un procès pour inceste. Elle qualifiait la chronique d’« attaque personnelle […] très vicieuse » et « tellement injuste ». À un moment, la juge a dit à la procureure vouloir « aller rejoindre » la plaignante qui se trouvait alors avec les intervenants du Centre d’aide aux victimes d’actes criminels.

Réplique le lendemain

Le lendemain, toujours pendant un procès pour inceste, la juge Roy a répliqué à la chronique d’Yves Boisvert dans un mot préparé. « C’est une violence que j’ai choisi de dénoncer ce matin. Ce n’est plus du journalisme, mais de l’abus d’opinion, de l’abus du pouvoir des mots », a affirmé la juge Roy.

« L’article d’hier de M. Yves Boisvert dans La Presse était d’une grande violence à mon égard. Une violence de celle que l’on voit, malheureusement, devant les tribunaux à tous les jours. Ce n’est plus la juge que l’on attaque, mais la femme. Une femme qui ne peut de surcroît se défendre, car sa profession lui oblige, lui confine », a-t-elle déclaré.

Même le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, s’était dit « perplexe » devant les déclarations de la juge. « Je pense aux personnes victimes qui devaient aller témoigner ce matin-là, et le procès n’a pas eu lieu », avait commenté le ministre.

Plainte au Conseil de la magistrature

Les propos de la juge Roy ont poussé une citoyenne et MSophie Lamarre, directrice adjointe du Service des poursuites criminelles au DPCP, à porter plainte au Conseil de la magistrature.

Selon la citoyenne, la juge Roy a manqué de sérénité. Quant à la seconde plaignante, elle souligne que certains commentaires de la juge « manquent de sensibilité, peuvent blesser les victimes et miner leur confiance envers le système de justice et, plus largement, celle du public ».

« En salle d’audience, comme généralement en société, le juge doit faire preuve de réserve, de courtoisie et de sérénité », indique-t-on dans la décision du Conseil de la magistrature.

La porte-parole du DPCP, Me Audrey Roy-Cloutier, explique à La Presse qu’il était de la « responsabilité » du ministère public de dénoncer la situation en tant qu’« intervenant du système judiciaire qui a à cœur les intérêts légitimes des personnes victimes ».

Notons que la juge Roy s’est absentée pendant plusieurs semaines à la suite de son coup d’éclat en salle d’audience. Une autre juge a exceptionnellement dû poursuivre le procès d’inceste pour éviter un arrêt du processus judiciaire en raison des délais Jordan. La juge Roy est toutefois revenue sur le banc il y a quelques jours.

Hausse des droits de scolarité pour les étudiants canadiens

La ministre Déry contredite par son comité

Québec — La hausse de 33 % des droits de scolarité payés par les étudiants du reste du Canada qui viennent fréquenter les universités McGill et Concordia « semble peu justifiée et risque de compromettre l’accès à une éducation de qualité et de priver la société de talents potentiels », soutient un comité chargé de conseiller la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry.

Le Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études a diffusé le 19 janvier un « avis défavorable » relativement à la nouvelle tarification adoptée par le gouvernement Legault. Pascale Déry n’a pas rendu public cet avis à ce jour.

« Le Comité invite à réévaluer cette tarification pour préserver l’égalité des chances et favoriser un environnement éducatif inclusif et diversifié. Bien que la nécessité de financer l’éducation soit indiscutable, il est impératif de trouver des solutions qui n’affectent pas négativement l’accessibilité, la diversité et l’attrait des institutions éducatives québécoises », écrit le président du comité, Éric Tessier, directeur des affaires étudiantes au cégep de Valleyfield.

Le Globe and Mail signalait d’ailleurs mercredi que les demandes d’admission aux universités McGill et Concordia déposées par des étudiants d’autres provinces canadiennes avaient chuté de 22 % et 27 % respectivement par rapport à l’an dernier. Les deux universités anglophones attribuent cette baisse à la nouvelle tarification annoncée par Québec en décembre. « C’est sûr que ça a un effet, a reconnu Pascale Déry lors d’une mêlée de presse au parlement. On est arrivés avec des politiques qui ont vraiment ébranlé un peu l’ordre établi, comme on dit. Donc c’est clair que je m’attendais à une baisse du nombre d’étudiants. »

La ministre a décidé en décembre que les droits de scolarité passeront de 9000 $ à 12 000 $ par an pour les « étudiants canadiens non-résidents du Québec », dès l’automne prochain. Cette mesure touche les universités anglophones McGill et Concordia – Bishop’s bénéficie d’une forme d’exemption. Les étudiants du reste du Canada qui vont étudier dans une université francophone continueront de payer 9000 $.

Pas obligée de suivre les recommandations

« Le Comité s’interroge sur l’établissement de ce montant » de 12 000 $, peut-on lire dans son avis. « Il aurait souhaité avoir plus de détails concernant le rationnel sur lequel repose l’établissement de ce nouveau tarif. »

Il aurait été préférable, selon lui, de continuer de fixer des droits de scolarité pour les étudiants du reste du Canada se rapprochant de la moyenne des droits moyens observés dans les autres provinces. Cette moyenne s’élève à 7800 $, signale-t-il dans son rapport. Il déplore que « le principe de fixer les droits en fonction de la moyenne des droits au Canada [ne soit] pas respecté ».

La hausse annoncée par Québec « va non seulement impacter l’accessibilité financière aux études, mais aussi risque de remettre en question le principe de la loi visant à limiter à 3 % l’indexation de plusieurs tarifs gouvernementaux, notamment l’indexation des droits de scolarité, et ce, jusqu’en 2026-2027 », observe le comité. Il espère que son avis « contribuera à une réévaluation de la décision actuelle ».

Or, Pascale Déry ne révisera pas sa position. Elle a répondu que le gouvernement n’est pas obligé de suivre les recommandations du comité. « Ça ne change rien aux mesures, et on va avancer avec ces mesures-là », a-t-elle réagi. La ministre a ajouté que le comité ne tient pas compte de l’ensemble des « considérations » du gouvernement derrière sa décision.

— Avec Hugo Pilon-Larose, La Presse

Pornographie

Plus du trois quart des Canadiens favorables au contrôle de l’âge, selon un sondage

Alors que le gouvernement Trudeau s’oppose à un projet de loi du Sénat visant à empêcher les mineurs d’accéder à des sites pornographiques, un nouveau sondage montre que 77 % des Canadiens seraient favorables à une telle législation.

Le coup de sonde a été commandé par la sénatrice Julie Miville-Dechêne, qui a fait adopter en deuxième lecture un projet de loi du Sénat (S-210) qui imposerait des amendes allant jusqu’à 250 000 $ aux sites pornographiques qui ne contrôlent pas l’âge des utilisateurs.

L’ensemble des partis de l’opposition et une quinzaine de députés libéraux ont voté en décembre pour ce projet de loi, qui passera en troisième lecture au printemps.

Les membres du Conseil des ministres de Justin Trudeau ont cependant tous voté contre. « Nous partageons l’objectif d’assurer une expérience sécuritaire sur l’internet pour les jeunes. Par contre, ce projet de loi est fondamentalement vicié », a justifié le cabinet de la ministre du Patrimoine canadien, Pascale St-Onge, après le vote.

Le gouvernement Trudeau craint notamment que les mécanismes de vérification de l’âge des sites pornos ne portent atteinte à la vie privée et ne comportent des risques liés à la sécurité. « Aucun État dans le monde qui s’est penché sur cet enjeu n’est parvenu à implémenter avec succès un mécanisme de vérification de l’âge », estime la ministre du Patrimoine.

« J’ai été surprise de ce rejet catégorique qui ne correspond pas à ce que j’ai entendu quand j’ai voulu introduire de telles mesures il y a environ un an, réagit la sénatrice Julie Miville-Dechêne. En ce moment, il y a zéro vérification d’âge. Le projet de loi ne précise pas par quelle mécanique la vérification d’âge doit se faire. Celle-ci sera déterminée par le gouvernement par voie réglementaire, par des choix qui doivent être discutés avec l’industrie, avec des experts », explique-t-elle.

Données privées des utilisateurs

Le sondage, réalisé par la maison Léger auprès de 1614 Canadiens (marge d’erreur de plus ou moins 2,4 %, 19 fois sur 20), souligne que 73 % des adultes canadiens considèrent que l’accès à la pornographie par les mineurs est un problème important.

L’entreprise canadienne qui possède le site Pornhub, Ethical Capital Partners, dit être d’accord avec l’idée d’une loi qui obligerait la vérification d’âge, mais n’appuie pas le projet de loi de la sénatrice Miville-Dechêne. « Nous proposons plutôt que la vérification se fasse au niveau de l’appareil. Le téléphone serait la clé, et les sites seraient des portes que la clé ouvre », résume Sarah Bain, porte-parole de l’entreprise. Cette façon de faire protégerait les données privées des utilisateurs, selon elle.

Ailleurs dans le monde

Lorsque l’État de la Louisiane a adopté, il y a un an, une loi obligeant les utilisateurs de sites pornos à obtenir un « portefeuille » numérique auprès du gouvernement pour prouver leur âge afin d’accéder à des sites pornos, Pornhub a perdu 80 % de ses visiteurs dans cet État, illustre Mme Bain. « On ne peut pas écrire des lois qui vont contre l’instinct des humains. Les gens ne veulent pas que leurs habitudes de consommation de jeu, de tabac ou de pornographie soient enregistrées », dit-elle.

En Espagne, le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez vient de confier à son agence de protection des données le mandat de développer une application pour téléphone intelligent qui vérifiera l’âge des utilisateurs et autorisera l’accès aux sites pornos tout en respectant la vie privée des utilisateurs. La France et la Grande-Bretagne étudient aussi des mesures semblables. Une dizaine d’États américains ont également adopté des mesures pour empêcher les mineurs d’accéder au contenu pornographique.

Au Québec, 68,4 % des adolescents et adolescentes âgés de 14 à 18 ans ont déjà regardé volontairement de la pornographie, selon un sondage réalisé en 2022 dans neuf écoles secondaires.

Scandale des dépenses

Le numéro 2 de l’OCPM congédié

Guy Grenier n’est plus secrétaire général de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), près de trois mois après qu’un scandale a frappé l’institution. L’homme s’était retrouvé au centre des révélations de Québecor concernant les importantes dépenses de restaurants des dirigeants de la petite organisation. Il avait notamment participé au fameux souper d’huîtres parisien à 347 $. « La présidence est en réflexion sur les prochaines étapes et une personne prêtée par la Ville assure l’intérim », a indiqué l’adjoint aux affaires publiques Gabriel Martre-Dufour, par courriel. La présidente de l’OCPM, Isabelle Beaulieu, avait été limogée par le conseil municipal l’automne dernier. L’instance ne pouvait toutefois rien faire par rapport à Guy Grenier, considéré comme un employé de l’organisation.

— Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Disparition d’une septuagénaire

L’alerte SILVER envoyée à plusieurs reprises

L’alerte SILVER envoyée mardi par la Sécurité publique pour retrouver une septuagénaire disparue en Montérégie a connu des difficultés. Des usagers ont rapporté l’avoir reçue à nouveau, même près de 24 heures après l’alerte initiale. Pourtant, la Sûreté du Québec (SQ) avait déjà confirmé, mardi après-midi, avoir retrouvé la dame de 70 ans manquant à l’appel, quelques minutes à peine après le déclenchement de l’alerte. Elle était saine et sauve. Au ministère de la Sécurité publique, on se dit bien au courant de la situation, qui n’est pas une première. Lors de la diffusion de telles alertes à l’échelle de la province, le gouvernement « reçoit en moyenne une dizaine de signalements de problématiques techniques. C’est seulement la deuxième fois qu’une telle alerte est envoyée sur les téléphones des Québécois depuis le lancement d’un projet-pilote, l’an dernier. La première fois, un septuagénaire souffrant d’alzheimer manquait à l’appel dans les Laurentides. Là aussi, l’homme avait été retrouvé rapidement.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Cours d’école glacées

Des milliers d’élèves privés de récréations extérieures

Des milliers d’élèves montréalais sont privés de récréations à l’extérieur parce que la plupart des cours d’école de la métropole sont totalement glacées. Beaucoup de directions scolaires gardent les enfants à l’intérieur depuis quelques jours, a confirmé leur association, mercredi. « À l’instar des autres centres de services scolaires qui ont à composer avec les mêmes réalités climatiques, la priorité demeure la sécurité des élèves », a indiqué le centre de services scolaire de Montréal dans un courriel non signé. À l’hôtel de ville de Montréal, la mairesse Valérie Plante s’est montrée ouverte à prêter de l’équipement municipal au CSSDM en cas de besoin. « Si les commissions scolaires nous en font la demande, nous, on est toujours partants », a-t-elle dit au sujet de la possibilité que les « croque-glaces » (des appareils munis de rouleaux qui perforent la glace) soient utilisés. « On est toujours dans un processus d’échange et de collaboration. »

— Philippe Teisceira-Lessard, La Presse

Un Montréalais accusé d’avoir fait des menaces à Justin Trudeau

Un Montréalais de 30 ans, Paul Clarissou, a comparu mercredi pour avoir menacé de tuer le premier ministre Justin Trudeau sur le réseau social X. La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a porté des accusations le 31 janvier dernier contre l’individu à la suite d’une courte enquête menée par l’Équipe intégrée de la sécurité nationale après le signalement de propos menaçants proférés par M. Clarissou. La police a indiqué que le message avait été publié sur le compte de l’accusé sur la plateforme X en mai 2023, mais n’a pas précisé ce qui avait été dit. Il est accusé d’avoir proféré des menaces, ce qui l’expose à une peine maximale de cinq ans derrière les barreaux. Le procureur de la Couronne François Giasson a déclaré que le dossier de M. Clarissou avait été reporté au 26 mars.

— La Presse Canadienne

Transport collectif

Une aide de 622 millions réclamée à Québec pour 2025

L’Association du transport urbain du Québec (ATUQ) réclame à Québec une aide de 622 millions de dollars pour 2025 « afin de préserver l’offre de service » en transport collectif. L’organisme souhaite aussi signer une entente sur cinq ans d’ici l’automne prochain. Les discussions pour 2024 s’étaient terminées abruptement en décembre dernier, après des semaines de négociations sur la place publique. L’aide gouvernementale pour 2024 avait été de 265 millions, dont 238 millions pour le Grand Montréal. De nouvelles négociations en vue de la mise sur pied d’un cadre de financement « récurrent et prévisible » sur cinq ans dans le transport collectif s’amorceront bientôt, un mandat que s’est donné la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. C’est ce cadre qui devra être confirmé d’ici l’automne, réclame l’ATUQ.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

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