Un pirate vendait des identités d’enseignants pour 10 $

10 $ pour l’identité d’un prof. C’est pour ce prix dérisoire qu’un pirate informatique vendait les profils d’enseignants québécois à des escrocs. Le voleur d’identité Rath Pak a été condamné à 20 mois de prison ferme jeudi, alors qu’il espérait s’en tirer avec une peine à domicile.

« Le vol d’informations personnelles et leur vente constituent des crimes sérieux. […] Ces crimes provoquent anxiété, détresse et un sentiment de violation de la vie privée », a souligné le juge Yves Paradis jeudi après-midi au palais de justice de Montréal.

Rath Pak, 44 ans, a plaidé coupable en février dernier à des chefs d’utilisation non autorisée d’un ordinateur, de possession non autorisée de données relatives à une carte de crédit et de vol d’identité.

Pendant 10 mois, le pirate informatique s’est introduit illégalement dans la banque de données gouvernementales ICARE (Information sur la classification académique reconnue du personnel enseignant). Ce système contient toutes les informations de tous les enseignants actifs et retraités au Québec.

« Il s’agit de gestes prémédités, planifiés et délibérés. De nombreux renseignements personnels au sujet d’un nombre important de personnes ont été obtenus. Un nombre important de ces renseignements ont été vendus, environ 600, selon le témoignage de M. Pak », a relevé le juge Paradis.

Chez l’accusé, les policiers ont mis la main sur de nombreux documents relatifs à l’identité de dizaines de personnes, dont des rapports d’agence d’évaluation de crédit. Pour pirater le système ICARE, Rath Pak a utilisé le compte d’une conseillère syndicale victime de piratage. Il se connectait par l’entremise de l’adresse IP de ses voisins.

60 000 profils

Dans un dossier connexe, le pirate Frédéric Lapointe a été condamné cette semaine à deux ans, moins un jour, de prison pour des faits similaires. L’homme de 44 ans, qui n’était pas le « cerveau » de l’affaire, détenait plus de 60 000 profils d’enseignants. On ignore toutefois si Lapointe et Pak étaient liés. Le « cerveau » de ce vol d’envergure n’a visiblement pas été épinglé.

Rath Pak espérait purger sa peine de prison à la maison. Or, son profil est particulièrement négatif. En effet, l’homme de 44 ans n’a pratiquement pas travaillé depuis 20 ans, vivant « aux crochets » de ses proches. Il continue de consommer de la drogue, minimisant les effets de sa toxicomanie, et ne prévoit pas sérieusement de terminer ses études.

« Il s’agit d’un de ces cas où la nécessité de dénoncer et de dissuader est si pressante que l’incarcération est la seule peine qui convienne », conclut le juge Paradis.

Selon l’agente de probation, son risque de récidive est « important ». D’ailleurs, Rath Pak aurait mentionné à l’agente avoir déterminé des « cibles d’intrusion » de piratage, soit les sites de la défense et de l’armée. Il se serait aussi vanté d’avoir acquis une réputation dans le domaine. Des affirmations niées par l’accusé.

Également, Rath Pak a raconté une histoire plutôt abracadabrante à son agente de probation pour expliquer ses crises d’anxiété. Ainsi, il soutient avoir été torturé par des ravisseurs pour le forcer à pirater des données bancaires. Ses ravisseurs auraient été tellement impressionnés qu’ils lui auraient offert un emploi, qu’il a refusé.

« Rappelons que la malhonnêteté est l’essence des infractions commises. Cette malhonnêteté affecte la crédibilité de M. Pak. Dans ces circonstances, le Tribunal n’ajoute pas foi à cet évènement et aux crises d’anxiété alléguées », a affirmé le juge Paradis.

Les procureures de la Couronne, MSarah-Audrey  Daigneault et MGeneviève Bélanger, demandaient trois ans de pénitencier. MAndrew Nader défendait l’accusé.

Quasi paralysée et morte sans soins en 2020

« Je sentais que je ne pouvais rien faire », dit une infirmière au jury

Une jambe enflée recouverte de taches noires, une plaie qui expose l’os, des draps mouillés : Johanne Bilodeau, une femme quasi paralysée qui serait morte sans avoir reçu de soins, était en très mauvais état et gémissait de douleur la veille de sa mort.

C’est du moins ce qui ressort des témoignages des professionnels de la santé chargés de traiter Johanne Bilodeau le 23 septembre 2020, la veille de sa mort.

Son mari Bruno Turcotte est accusé d’homicide involontaire. Il aurait laissé sa femme quasi paralysée mourir en ne lui fournissant pas les soins nécessaires. Son procès s’est poursuivi jeudi à Laval devant le juge Daniel W. Payette. Johanne Bilodeau, 58 ans, est incapable de se nourrir, de se laver et de se déplacer seule depuis un ACV survenu en 2011, selon les témoignages entendus plus tôt cette semaine.

La victime est maigre et recroquevillée sur elle-même à son arrivée à l’hôpital Pierre-Le Gardeur, a décrit Nancy Leclerc, l’infirmière qui l’a accueillie aux urgences la veille de sa mort. Une jambe de la patiente est recouverte d’une « croûte brune », ses ongles sont longs et sales. « Il y avait de la mousse entre ses orteils », a-t-elle précisé. Son teint est « grisâtre » et son regard « vide, éteint ».

Elle remarque une plaie au bas du dos exposant les os, a souligné la professionnelle de la santé à un moment de son témoignage.

Johanne Bilodeau ne s’exprime que par des gémissements, a également expliqué au jury Mme Leclerc, infirmière à l’urgence depuis 2012.

Le corps de la victime est difforme : elle est amaigrie, mais ses jambes sont enflées, selon une autre témoin. « Ses jambes étaient comme des pattes d’éléphant », a illustré Véronique Pedneault, infirmière clinicienne également chargée de soigner Johanne Bilodeau.

« Je sentais que je ne pouvais rien faire », a-t-elle expliqué en pleurant, visiblement émue.

La patiente est mal en point, le médecin est déjà venu la voir, a-t-elle dit au jury. « On a peu d’espoir […] J’ai fait mon possible. »

Draps trempés

À l’arrivée des paramédicaux dans l’appartement de Terrebonne où habitent Johanne Bilodeau et son mari, les draps du lit de Johanne Bilodeau sont mouillés au niveau des hanches. C’est le constat de Tommy Melançon-Roy, l’ambulancier chargé de transporter Johanne Bilodeau à l’hôpital en septembre 2020.

Il remarque des taches noires du mollet jusqu’aux orteils sur une jambe de Mme Bilodeau, et observe que les soins d’hygiène « laissaient à désirer », a-t-il raconté dans son témoignage jeudi. Il relève aussi la plaie de pression au niveau du coccyx. « C’était jaunâtre, ça sentait l’infection », a-t-il dit en audience.

L’avocat de la défense, MMarc Labelle, a brièvement questionné le témoin sur la nature non urgente de l’appel. L’ambulancier avait auparavant expliqué avoir reçu un appel « de basse priorité » pour des plaies de pression.

Le procès continue vendredi au palais de justice de Laval. C’est MGeneviève Aumond et MKarine Dalphond qui représentent le ministère public.

Monument national commémoratif de la mission du Canada en Afghanistan

Le Parti conservateur presse à son tour le gouvernement de revenir sur sa décision

Ottawa — Le Parti conservateur demande à son tour au gouvernement Trudeau de revenir sur sa décision d’accorder « arbitrairement » la conception du Monument national commémoratif de la mission du Canada en Afghanistan à un groupe qui n’avait pas été retenu par un jury.

Le Parti conservateur fait donc front commun avec le Bloc québécois et le NPD pour exiger que l’on respecte la décision du jury qui avait sélectionné l’équipe Daoust, composée de l’artiste Luca Fortin, de Québec, de la firme d’architecte Daoust Lestage Lizotte Stecker, de Montréal, et de Louise Arbour, ex-haute-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, pour mener à bien ce projet.

Cette sélection avait été faite au terme d’un concours de design lancé en 2019. Or, La Presse a révélé le mois dernier que le ministre des Anciens Combattants de l’époque, Lawrence MacAuley, avait écarté le choix du jury et annoncé en juin qu’un autre groupe avait été retenu pour ériger le monument – un projet de 3 millions de dollars. Ce faisant, le ministre bafouait les règles d’un concours qu’il avait lui-même établies.

« Il est extrêmement préoccupant qu’en dépit de règles claires, votre ministère change ces règles à la dernière minute pour favoriser un autre groupe. Le précédent ainsi créé est terrible et entraînera des conséquences sur l’intégrité des futurs concours », affirme le député conservateur Pierre Paul-Hus dans une lettre envoyée le 5 septembre à la nouvelle ministre des Anciens Combattants, Ginette Petitpas Taylor.

Perte de « confiance »

« Les artistes et les experts perdront confiance dans ces concours et seront dissuadés d’y participer à l’avenir. De plus, et c’est le plus important, cela va à l’encontre de la transparence et de l’équité que nous attendons du gouvernement canadien. […] Il est essentiel que le gouvernement fédéral réévalue sa décision de renoncer aux règles qu’il avait lui-même établies afin de maintenir le sérieux et l’intégrité du processus, de votre ministère et, en fait, de votre gouvernement », a ajouté M. Paul-Hus, qui est le lieutenant politique au Québec du chef conservateur Pierre Poilievre.

Comme si cela ne suffisait pas, le ministre Lawrence MacAuley, qui est ministre de l’Agriculture, a avisé le groupe retenu par le jury deux heures avant l’annonce officielle, le 19 juin, que le gouvernement du Canada, « après mûre réflexion », avait décidé de sélectionner le concept élaboré par une autre équipe. Cette autre équipe, c’est l’équipe Stimson, qui est composée de l’artiste visuel Adrian Stimson, ancien combattant des Forces armées de la Nation siksika de l’Alberta, du Groupe d’architectes paysagistes MBTW, de Toronto, et de Projets LeuWebb, coordonnateur en art public, également de la Ville Reine.

Le ministère des Anciens Combattants a justifié par la suite cette décision en disant que le concept de design de l’équipe Stimson est celui qui reflète le mieux les commentaires formulés par les vétérans, leur famille et les autres participants à la mission en Afghanistan, selon un sondage réalisé sur les cinq projets de design finalistes.

Mais selon le député Pierre Paul-Hus, cette explication ne tient pas la route. « L’explication officielle faisant état d’un sondage n’invalide en rien les règles en vigueur. Ni la décision finale des jurys », a-t-il argué dans sa lettre à la ministre Petitpas Taylor.

Les partis de l’opposition ne sont pas les seuls à dénoncer cette « terrible » décision. Des artistes en art public et des experts cachent aussi très mal leur colère devant cette décision « aberrante » du gouvernement fédéral. De nombreux artistes ont lancé un appel à la mobilisation pour forcer le gouvernement Trudeau à revenir sur cette décision.

Résidents temporaires

Statistique Canada défend ses chiffres

Statistique Canada, dans une initiative peu habituelle, a tenu à défendre sa méthodologie d’estimation du nombre de résidents temporaires au Canada, dont l’exactitude a été récemment remise en cause par des experts.

« Nos méthodes sont robustes et transparentes », a affirmé un spécialiste de l’agence, dans le cadre d’une séance d’information ayant pour objectif de décrire la démarche employée par Statistique Canada pour la production des données du recensement sur cette question, qui seront rendues publiques le 27 septembre.

Les critiques sur les estimations des résidents non permanents (RNP, soit les étudiants étrangers, les travailleurs temporaires et les demandeurs d’asile) sont d’abord venues de l’économiste en chef adjoint de CIBC, Marchés mondiaux, Benjamin Tal, qui a publié un rapport le 30 août, dans lequel il estime qu’il pourrait y avoir un million de RNP de plus au pays que ne l’indiquent les données du gouvernement. La principale raison de cet écart serait qu’on tient pour acquis que les résidents temporaires ont quitté le pays au plus tard 30 jours après l’expiration de leur visa.

En 2021, le nombre de résidents non permanents était estimé à un million, au Canada. M. Tal croit que ce nombre est plutôt de deux millions, voire davantage.

Une autre étude, de l’Institut C.D. Howe, porte sur l’estimation de l’emploi et note une importante différence, elle aussi d’un million de personnes, entre le nombre de résidents temporaires qui font partie de la main-d’œuvre, selon l’Enquête sur la population active de Statistique Canada (EPA), et le nombre de résidents temporaires dénombrés par Immigration Canada.

Des données importantes

L’estimation des résidents non permanents est importante pour plusieurs raisons, notamment pour évaluer les besoins en logement, déterminer le niveau des transferts fédéraux à chaque province en fonction de la population, ou même calculer le PIB par habitant.

Statistique Canada n’a pas voulu répondre aux arguments de ces études, disant que c’est à leurs auteurs de les défendre. Après avoir insisté sur l’exactitude de ses résultats, l’agence a plutôt montré comment elle surmontait les difficultés inhérentes à l’estimation des résidents temporaires.

Elle a aussi indiqué avoir revu sa méthodologie pour tenir compte des délais de traitement d’Immigration Canada.

« Bien que Statistique Canada ait des processus en place pour dénombrer la population entière, et que l’organisme procède à des activités de suivi, les résidents non permanents peuvent être difficiles à joindre et parfois, ils n’ont pas l’occasion de remplir leur questionnaire du recensement », a reconnu Statistique Canada, ajoutant que les études « permettent d’estimer le nombre de personnes qui n’ont pas été dénombrées dans le cadre du recensement, mais qui auraient dû l’être, ainsi que le nombre de personnes qui ont été dénombrées plus d’une fois ».

Des indicateurs indirects

L’agence fédérale a également mis en relief des éléments qui permettent de corroborer la justesse de ses données de façon indirecte.

Tout d’abord à travers l’analyse des dépenses de consommation. Les données pour les dépenses alimentaires en volume constituent une façon indirecte de mesurer l’évolution d’une population puisque toutes les personnes qui résident au Canada doivent manger, quel que soit leur statut légal. Or, après un sursaut pendant la pandémie, ces dépenses ont amorcé une baisse qui les ramène à leur niveau prépandémique, une trajectoire qui serait impossible s’il y avait une augmentation importante non mesurée de la population de résidents temporaires.

Un autre élément de corroboration provient de la comparaison des résultats de deux grandes enquêtes mensuelles sur le marché du travail réalisées par Statistique Canada : l’Enquête sur la population active (EPA) et l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail (EERH). Ces deux études reposent sur des approches différentes, la première par sondage, la seconde par analyse de données administratives. Mais dans les deux cas, les résultats évoluent de façon similaire. S’il y avait, selon l’organisme, des problèmes de sous-estimation des résidents non permanents, les deux indicateurs auraient tendance à s’écarter.

Stupéfiants et Hells Angels

Une quinzaine de kilos de cocaïne saisis en Mauricie

La police a effectué jeudi une série de perquisitions en Mauricie visant à démanteler un réseau de trafiquants de stupéfiants reliés aux Hells Angels. L’opération était reliée à d’autres perquisitions réalisées à la fin du mois d’août sur la couronne nord de Montréal. Les policiers de l’Escouade régionale mixte (ERM) Mauricie, aidés de leurs collègues de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), de la police de Trois-Rivières, du Service de police de la Ville de Montréal et de la Police provinciale de l’Ontario ont mené ces perquisitions dans les secteurs de Trois-Rivières, Shawinigan, Bécancour, Saint-Célestin, Louiseville, Saint-Ubalde, Grand-Saint-Esprit et Victoriaville. Au total, les limiers devaient fouiller 25 résidences et 18 véhicules, et plus de 200 policiers ont participé à l’opération.

— Daniel Renaud, La Presse

Surdoses au centre-ville

Une Autochtone de Lac-Simon perd la vie

Une femme dans la quarantaine qui faisait partie du groupe de victimes de surdoses apparemment liées au fentanyl, survenues dimanche au centre-ville, a perdu la vie dans un centre hospitalier. C’est ce qu’a confirmé jeudi le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), en précisant que sa mort avait officiellement été constatée mardi. Il s’agit de Sindy Wabanonik, qui venait de la communauté anishnabe de Lac-Simon, en Abitibi-Témiscamingue. Elle était âgée de 42 ans. Le dossier de Mme Wabanonik a été transféré au Bureau du coroner, qui mènera une enquête sur les circonstances exactes de sa mort. Dimanche dernier, neuf personnes, dont sept autochtones en situation d'itinérance, ont été transportées à l’hôpital pour des surdoses apparemment liées au fentanyl.

— Henri Ouellette-Vézina et Lila Dussault, La Presse

Travaux et entraves

Le secteur du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine à éviter ce week-end

L’autoroute 25 et le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine seront à éviter ce week-end, alors que plusieurs entraves à la circulation s’y multiplieront. Globalement, de la congestion est aussi à prévoir sur les autoroutes 40 et 13, ainsi que sur le pont Victoria. C’est ce qu’a annoncé jeudi Mobilité Montréal, le comité responsable de coordonner les travaux publics dans la région métropolitaine. D’emblée, l’autoroute 25 Sud sera complètement fermée entre la sortie 5 et l’entrée de l’avenue Souligny de vendredi soir à lundi matin. De nombreux détours seront en place via les rues De Boucherville, Hochelaga et Dickson. Les camionneurs, eux, seront invités à emprunter le boulevard de L’Assomption Nord, la rue Sherbrooke ou le boulevard Pie-IX. Entre Montréal et Longueuil, l’autoroute 25 Sud sera également fermée entre la sortie 4 et l’entrée de la rue de l’Île-Charron, ce qui inclut le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, durant les nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche.— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Devenu dépression post-tropicale

Lee devrait toucher les Maritimes samedi soir

Les résidants des Maritimes doivent se préparer à des vents dévastateurs, de grosses vagues, des inondations et des pannes de courant, alors que l’ouragan Lee devrait se transformer, samedi, en une vaste et puissante « dépression post-tropicale » après avoir pénétré dans les eaux canadiennes. Le Centre canadien de prévision des ouragans à Halifax a déclaré, jeudi, que la trajectoire de Lee pourrait emporter la tempête n’importe où entre le sud-ouest du Nouveau-Brunswick et le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Toutefois, l’immensité de la tempête fait en sorte que son point d’atterrissage ne signifiera pas grand-chose. Lorsque Lee passera d’un ouragan de catégorie 1 à une dépression post-tropicale, les météorologues affirment que le phénomène météorologique restera une menace, car il s’étendra et conservera une grande partie de sa force sur une zone s’étendant sur 300 kilomètres de son centre.

— La Presse Canadienne

Les « Mères mohawks » demandent d’interrompre le chantier du Royal Victoria

Les « Mères mohawks » sont en cour jeudi pour tenter de faire interrompre les travaux de forage et d’excavation sur le site de l’ancien hôpital Royal Victoria, à Montréal, où pourraient se trouver des tombes non marquées. La requête de ces aînées autochtones vise à faire suspendre les travaux qui ont débuté lundi sur le chantier de construction géré par l’Université McGill et la Société québécoise des infrastructures. Les « Mères mohawks » avaient obtenu en avril dernier une injonction de la Cour supérieure qui autorisait la recherche de tombes non marquées de patients autochtones enterrés autour de l’hôpital Royal Victoria, que l’Université McGill rénove pour agrandir son campus. Les aînées autochtones s’inquiètent du fait que la fouille archéologique ordonnée par le tribunal ne soit pas menée correctement.

— La Presse Canadienne

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