« C’est ma femme. »

— L’ancien président des États-Unis Donald Trump a ainsi confondu sa possible victime E. Jean Carroll, qui l’accuse de l’avoir violée dans une cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais en 1995 ou 1996, avec son ex-femme Marla Maples sur une photo datant de 1990. C’est sa propre avocate Alina Habba qui l’a corrigé. L’incident a été rendu public cette semaine, mais s’est produit lors d’une déposition de l’ancien président réalisée le 19 octobre dernier par liaison vidéo. Une double affaire au civil pour diffamation et viol présumés oppose devant la justice fédérale à Manhattan Mme Carroll, ancienne chroniqueuse du magazine Elle, à Donald Trump, 76 ans. (AFP)

Produits certifiés bio

Des règles renforcées pour limiter les fraudes

Le département américain de l’Agriculture (USDA) a publié jeudi de nouvelles règles sur les aliments certifiés « bio », destinées à limiter les fraudes. Le but est de « renforcer la confiance des agriculteurs et des consommateurs » dans ce petit symbole baptisé « organic », en anglais, et apposé sur les produits censés contenir au moins 95 % d’ingrédients bio, issus de pratiques respectueuses de l’environnement et sans organismes génétiquement modifiés (OGM), certains pesticides ou antibiotiques pour les animaux, explique l’USDA. Le nouveau texte doit entrer en vigueur en mars. — Agence France-Presse

Découverte de documents confidentiels

Biden estime que « c’est du vent »

Joe Biden a minimisé jeudi le tollé autour de la découverte de documents confidentiels datant de l’époque de sa vice-présidence dans un cercle de réflexion et dans sa maison de famille, affirmant que c’était « du vent ».

« Écoutez, nous avons trouvé quelques documents […] qui étaient rangés au mauvais endroit, nous les avons immédiatement remis aux Archives et au département de la Justice », a dit le président américain lors d’un déplacement en Californie à des journalistes qui l’interrogeaient à ce sujet.

« Je pense que vous allez voir que c’est du vent. Je n’ai aucun regret. J’applique ce que les avocats m’ont dit qu’ils voulaient que je fasse. C’est exactement ce qu’on fait », a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il coopérait « entièrement » avec la justice.

Il s’agit d’une affaire délicate pour M. Biden, qui envisage de se représenter en 2024, et pour les démocrates dans leur ensemble.

Ces derniers ne se sont en effet pas privés de critiquer l’ancien président républicain Donald Trump, visé par une enquête judiciaire pour avoir conservé des cartons entiers de documents à son départ de Washington en 2021.

Procureur spécial indépendant nommé

En ce qui concerne le président démocrate, de premiers documents classés avaient été découverts le 2 novembre au Penn Biden Center, un cercle de réflexion de Washington où Joe Biden avait autrefois un bureau, et signalés aux Archives nationales.

En décembre, les avocats du président avaient ensuite trouvé, dans le garage de sa maison de Wilmington dans le Delaware, « un petit nombre de documents » potentiellement confidentiels, et averti le département de la Justice.

Et en janvier, ces avocats ont mis au jour un document confidentiel, cette fois dans la pièce adjacente au garage de la maison. Le lendemain, l’avocat de la présidence y a découvert cinq pages supplémentaires.

Pour faire taire les soupçons de « deux poids, deux mesures », le département de la Justice a confié les investigations sur les dossiers de Joe Biden à un procureur spécial indépendant, comme il l’a fait pour Donald Trump.

L’opposition républicaine a elle dénoncé la communication au compte-gouttes de l’exécutif. Profitant de sa – légère – majorité à la Chambre des représentants, elle a lancé une enquête parlementaire et réclamé plus d’informations.

Une loi de 1978 oblige les présidents et vice-présidents américains à transmettre, à l’issue de leur mandat, l’ensemble de leurs courriels, lettres et autres documents de travail aux Archives nationales.

— Agence France-Presse

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