Passeport vaccinal

Trudeau veut un projet de loi pour protéger les entreprises de poursuites

Le chef libéral, Justin Trudeau, a réitéré lundi qu’il présentera un projet de loi pour s’assurer que les entreprises qui exigeraient une preuve de vaccination à leurs employés et clients pourront le faire « sans craindre des poursuites ».

« Nous avons vu malheureusement – davantage aux États-Unis, mais il y a eu des exemples au Canada – des individus qui choisissent d’afficher de la colère et qui cherchent des mesures pour punir ou poursuivre en justice les entreprises qui présentent des certificats de vaccination, dont ils ont besoin », s’est désolé lundi M. Trudeau lors d’une mêlée de presse à Welland, dans le sud de l’Ontario.

Aux côtés de la candidate libérale dans University–Rosedale, Chrystia Freeland, et du candidat libéral dans Niagara-Centre, Vance Badawey, le chef libéral a indiqué que son gouvernement réélu « sera là pour soutenir ces entreprises qui font les bonnes choses ». « Elles n’ont pas à craindre d’être poursuivies. Nous veillerons à les aider », a-t-il promis.

C’est dans leur plateforme électorale, présentée mercredi dernier, que les libéraux avaient d’abord suggéré l’idée de ce projet de loi. À ce stade-ci, encore très peu de détails sont connus sur la manière dont il serait appliqué. On ignore aussi combien il pourrait coûter d’implanter ces nouvelles mesures et, surtout, si elles seraient adoptées par un éventuel gouvernement minoritaire libéral.

Du même coup, Justin Trudeau a de nouveau durement attaqué Erin O’Toole lundi, l’accusant de « prétendre que le dépistage est mieux que la vaccination et de ne pas exiger que tous ses candidats soient vaccinés ».

« Pourquoi ? Parce que l’aile d’extrême droite antivaccin de son parti ne le laisse pas faire », a-t-il fustigé, en l’accusant aussi de « mentir aux Canadiens » sur les armes à feu et la lutte contre les changements climatiques.

Le premier ministre sortant est aussi revenu sur la centaine de manifestants antivaccins qui ont entouré son autocar de campagne dimanche à Newmarket, en Ontario, bloquant ainsi la rue, en rappelant que ceux-ci représentent une « petite fraction de [la] population qui ne croit pas dans la science ». « Je ne vais pas reculer. Je ne vais pas hésiter à continuer à me battre pour un Canada où les gens sont protégés, un Canada où les gens suivent la science, un Canada où on peut éviter d’autres confinements pour revenir à la vie normale », a-t-il indiqué.

Au Québec, le gouvernement Legault exige déjà un passeport vaccinal pour accéder à certains lieux, comme les restaurants, les bars, les salles d’entraînement et les cinémas, et l’Ontario suivra ses traces sous peu. Les libéraux fédéraux avaient déjà annoncé 1 milliard pour mettre en œuvre cette preuve vaccinale, mais ils vont désormais encore plus loin en voulant légiférer pour protéger ces établissements en cas de poursuites.

Sur le plan du travail ?

En cette fête du Travail, les libéraux ont aussi présenté d’autres engagements spécifiquement pour les travailleurs. Le parti s’engage à prolonger le Programme d’embauche pour la relance économique du Canada jusqu’au 31 mars 2022, afin que les entreprises puissent embaucher plus de travailleurs.

Justin Trudeau promet aussi de « continuer d’élargir l’Allocation canadienne pour les travailleurs » afin de soutenir 1 million de Canadiens « travaillant dans des emplois à faible salaire ».

Il veut aussi créer un crédit d’impôt pour la mobilité de la main-d’œuvre permettant « aux ouvriers des secteurs du bâtiment et de la construction de déduire jusqu’à 4000 $ de frais admissibles de déplacement quand ils doivent voyager ou se réinstaller temporairement dans le cadre de leur emploi, pour un crédit d’impôt pouvant atteindre 600 $ par année ».

Son parti promet enfin de doubler le programme pour la formation et l’innovation en milieu syndical, ainsi que de « remédier à la pénurie de main-d’œuvre » en « élargissant la voie de l’immigration pour les travailleurs talentueux » et en appliquant des mesures incitatives pour que les aînés restent au travail.

— Avec La Presse Canadienne

O’Toole doublerait l’Allocation canadienne pour les travailleurs

Le chef conservateur, Erin O’Toole, s’est engagé, lundi, à doubler l’Allocation canadienne pour les travailleurs « jusqu’à un maximum » de 2800 $ pour les travailleurs et de 5000 $ pour les familles. Ses contradictions sur les armes à feu ont toutefois continué de le hanter.

« Tous ces changements vont aider 3,5 millions de familles à payer leurs factures et à mettre de la nourriture sur la table. Pour tous ceux qui gagnent entre 12 000 $ et 28 000 $ par année, ça va représenter une augmentation de 1 $ par heure », a indiqué M. O’Toole lors d’une conférence depuis son studio d’Ottawa.

S’il est élu, son gouvernement promet de payer ces versements à raison de « quatre fois par année », sous la forme d’un « dépôt direct trimestriel », plutôt que comme un « remboursement d’impôt annuel ».

« On va s’assurer que l’aide est là pour ceux et celles qui tentent de joindre les deux bouts, ce qui comprend les travailleurs à faible revenu, ceux qui gagnent le salaire minimum et leurs familles », a dit M. O’Toole.

Ce dernier promet aussi de doubler le supplément pour invalidité, faisant passer ce dernier de 713 $ à 1500 $, ce qui « aidera près de 90 000 travailleurs handicapés », indiquent les conservateurs dans un communiqué paru lundi.

L’Allocation canadienne pour les travailleurs est offerte à tous les travailleurs qui engendrent un revenu de travail, qui résident au Canada et qui paient de l’impôt sur leurs revenus tout au long de l’année. Elle exclut toutefois les étudiants à temps plein, sauf ceux qui vivent avec une personne à charge.

Toujours hanté par les armes à feu

Erin O’Toole a toutefois continué d’être hanté lundi par ses contradictions sur les armes à feu, que les libéraux utilisent pour l’attaquer depuis quelques jours. Dimanche, le chef conservateur a d’ailleurs fermement pris ses distances avec le programme de son parti, annonçant non seulement qu’il maintiendrait l’interdiction sur les fusils d’assaut, mais aussi qu’il n’abolirait pas le décret adopté en mai interdisant certains types d’armes à feu.

Dans leur plateforme, les conservateurs soutiennent vouloir abroger la loi resserrant le contrôle sur les armes à feu et le décret qui interdit plus de 1500 modèles d’armes d’assaut de style militaire. « Je réitère que nous allons maintenir en place toutes les restrictions qui sont en vigueur », a assuré le chef conservateur, lundi, en appelant de nouveau à « collaborer avec les services policiers » pour s’attaquer à la criminalité et aux gangs de rue dans les grandes métropoles, dont Montréal.

Son parti veut lancer un processus visant à réviser la classification des divers types d’armes, disant vouloir « sortir la politique des enjeux [entourant] les armes ».

Le chef libéral, lui, s’en est pris à « l’intégrité » de son adversaire. « Ce n’est pas ça, de l’intégrité, de faire une promesse à l’un, mais de dire à d’autres que non, non, non, on ne va pas le faire finalement, surtout sur quelque chose d’aussi important que la sécurité des Canadiens », a lancé Justin Trudeau.

« Je pense que c’était une bonne décision, mais je veux aussi souligner comment M. Trudeau a aussi changé sa position. Il a promis d’avoir une interdiction complète pour ces armes d’assaut. Et ce qu’il a fait, ce n’est pas ce qu’il a promis de faire », a noté le chef néo-démocrate Jagmeet Singh, à Hamilton.

Yves-François Blanchet, pour sa part, estime qu’il faut vérifier « la sincérité » et « la crédibilité » des engagements. « J’espère que c’est fini, cette espèce de puérile compétition de changement de position quotidienne entre les libéraux et les conservateurs. S’il vous plaît, prenez la position qui assure la sécurité des gens », a réclamé le chef bloquiste, de passage à Blainville.

— Avec La Presse Canadienne

Travailleurs fédéraux

Le NPD promet un salaire minimum de 20 $ de l’heure

Le chef néo-démocrate, Jagmeet Singh, s’est engagé, lundi, à garantir un salaire minimum de 20 $ l’heure aux travailleurs sous réglementation fédérale, promettant aussi, tout comme les libéraux, de leur offrir 10 journées de congé de maladie payées.

« C’est essentiel, particulièrement dans cette pandémie, que les gens qui tombent malades aient accès à un programme de congés payés », a martelé M. Singh lors d’une conférence de presse tenue à Hamilton, en Ontario, en début de journée. Il a soutenu que l’une des plus grandes « lacunes » exposées pendant la pandémie a été le manque de conditions de travail saines.

Dans les rangs libéraux, Justin Trudeau s’était déjà engagé à la fin d’août à offrir 10 jours de congé de maladie payés aux travailleurs fédéraux, et ce, dans les 100 premiers jours d’un éventuel prochain mandat.

Les congés de maladie payés sont une demande récurrente des troupes néo-démocrates. Ces derniers avaient d’ailleurs accepté de voter en faveur du discours du Trône, à l’automne 2020, en disant avoir obtenu un engagement des libéraux en ce sens. Pendant la pandémie, les congés de maladie payés étaient prévus dans les prestations d’aide fournies par Ottawa, mais viendront à terme au mois d’octobre.

Jagmeet Singh n’a d’ailleurs pas manqué de souligner que Justin Trudeau « a eu six ans » pour implanter une telle mesure, « mais n’a rien fait » de concret. « Depuis 18 mois, on a demandé un changement à 22 reprises, et il a dit non chaque fois. Et maintenant, dans une élection, il dit qu’il va le faire. […] C’est un haut niveau de cynisme », a dit le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD).

Comme les libéraux, les néo-démocrates veulent aussi mettre sur pied des services de garde universels à 10 $ par jour, en vertu des ententes qu’a signées le gouvernement Trudeau avec les provinces dans les dernières semaines. Le NPD compte « appuyer » ces ententes, mais dit vouloir passer à l’action plus rapidement, accusant les libéraux de n’avoir rien fait pendant « presque 30 ans ». Sous son gouvernement, le Québec aurait droit de retrait avec pleine compensation, a aussi promis M. Singh.

Blanchet ramène les compétences provinciales

À Blainville, le chef bloquiste Yves-François Blanchet a nargué son rival néo-démocrate en indiquant qu’il « aimerait avoir l’opinion de M. Singh sur le salaire minimum en Autriche ou en Australie ». « Tant qu’à se mêler du salaire minimum quand ce n’est pas sa juridiction, on peut aller n’importe où sur la planète. Le salaire minimum au Québec est fixé par l’État québécois, et le reste, ça ne concerne pas M. Singh », a-t-il noté en parlant d’une « tendance forte » à l’ingérence fédérale dans cette campagne.

Le chef libéral Justin Trudeau, lui, s’est défendu de manquer de volonté, affirmant avoir imposé des congés de maladie dans le secteur fédéral « il y a quelques années déjà, bien avant les provinces et territoires ».

« Maintenant, on intensifie encore une fois en imposant 10 jours. Mais nous allons travailler avec les provinces, car évidemment, le secteur fédéral ne représente qu’une fraction de la main-d’œuvre », a-t-il dit.

Plus tôt lundi, le Congrès du travail du Canada a indiqué que le prochain gouvernement fédéral devra faire mieux pour protéger les travailleurs du pays, notamment en leur assurant une meilleure sécurité d’emploi. C’est que les autorités fédérales planchent présentement sur une réforme du programme d’assurance-emploi. Elles s’intéressent particulièrement aux travailleurs « à la demande », comme les travailleurs indépendants et les pigistes, puisque leur statut est très volatil. Il est donc plus difficile de mettre en place un système de primes et de prestations d’aide pour eux.

— Avec La Presse Canadienne

Le Bloc réclame une « réforme en profondeur » de l’assurance-emploi

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a profité de la fête du Travail, lundi, pour réclamer une « réforme en profondeur » de l’assurance-emploi comprenant un accès « facilité » aux prestations pour les travailleurs autonomes. Il s’est aussi de nouveau attaqué à la Prestation canadienne de la relance économique (PCRE).

« On ne fera pas l’économie du constat qu’une réforme globale de l’assurance-emploi est nécessaire. Il y a des joueurs qui restent sur le banc quand vient le temps de bénéficier de prestations pour lesquelles ils ont payé. Et c’est d’emblée inacceptable », a martelé M. Blanchet lors d’une mêlée de presse tenue à Blainville, dans la couronne nord de Montréal.

Parmi les demandes du Bloc, on compte « la fin du trou noir » financier pour les travailleurs saisonniers, soit la fin du délai de carence pour ces salariés, ainsi qu’un abaissement des seuils de qualification.

Le parti réitère aussi sa demande de faire passer de 15 à 50 semaines les prestations d’assurance-emploi pour les personnes malades, et réclame un « soutien adéquat » pour les jeunes mères qui perdent leur emploi à la fin d’un congé parental. C’est en résumé une série de demandes qui aligneraient le régime fédéral actuel sur des mesures qui existent déjà dans le Code du travail du Québec.

« Avant la pandémie, il y a seulement 40 % des travailleurs qui payaient la cotisation à l’assurance-emploi qui pouvaient y avoir accès. Juste ça, pour moi, ça commande une réforme majeure. »

— Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois

M. Blanchet veut aussi revenir à la charge en déposant de nouveau un projet de loi pour que les caisses de retraite soient des « créances prioritaires en cas de faillite d’une entreprise ». Ce projet de loi n’avait pu cheminer davantage en raison de la dissolution de la Chambre, lors du déclenchement des élections. « Essayez d’imaginer la détresse pour ces aînés, dont on a parlé souvent depuis le début de la pandémie, lorsque ton fonds de pension privé coule parce que l’entreprise ferme », a dit le chef à ce sujet.

Il veut aussi « mettre fin aux deux catégories de travailleurs » en interdisant formellement les briseurs de grève, une « pratique odieuse » qu’il accuse la loi fédérale « de tolérer aisément ».

Encore et toujours, la PCRE

Le député de Belœil-Chambly est aussi revenu lundi sur la Prestation canadienne de la relance économique, que son parti voit comme un « obstacle à un sain recours à la force de travail disponible » actuellement. Une suspension du programme « rétablirait » ce rapport de force, selon le chef du Bloc.

« La PCRE a été un substitut à l’assurance-emploi qui était totalement inadaptée à une crise comme la pandémie. Ça prend donc une réforme en profondeur de l’assurance-emploi et, dans l’intervalle, la PCRE doit être suspendue, même si elle pourrait redevenir utile en cas de quatrième vague », a dit M. Blanchet.

Son parti reconnaît toutefois la nécessité de maintenir la PCRE dans le milieu des arts, de la culture, du tourisme et des secteurs « pour lesquels la relance tarde ». Pour le reste, toutefois, il faut la suspendre rapidement, soutiennent les bloquistes.

Cette proposition du Bloc est toutefois fortement remise en question par le Nouveau Parti démocratique, qui estime que les travailleurs qui choisissent la PCRE plutôt qu’un emploi le font en raison des mauvaises conditions de travail offertes par le recruteur.

Assurance-emploi

Un organisme s’inquiète de l’élection potentielle des conservateurs

Le Conseil national des chômeurs et chômeuses (CNC) s’est inquiété, lundi, de « l’élection d’un potentiel gouvernement conservateur » à Ottawa, qui reviendrait, selon l’organisme, « à la mort du projet de réforme de l’assurance-emploi ». « Il y aurait fort probablement de nombreux reculs pour le programme, comme ce fut le cas avec tous les gouvernements conservateurs, notamment sous Stephen Harper. La possibilité de revenir à un programme d’assurance-emploi défaillant et mal en point, celui que nous connaissons depuis les années 1990, est une option qui doit être écartée », a soulevé le porte-parole du CNC, Pierre Céré, dans un communiqué.

— Henri Ouellette-Vézina, La Presse

Annamie Paul appelle à une « sérieuse révision » du filet de sécurité sociale

La cheffe du Parti vert du Canada (PVC), Annamie Paul, a appelé lundi à une « sérieuse révision » du filet de sécurité sociale canadien, plaidant que le coût de la vie « augmente rapidement ». Elle a réitéré la nécessité de mettre sur pied un revenu minimum garanti et un régime universel d’assurance médicaments.

« Il faut faire davantage pour protéger et soutenir notre personnel essentiel, dont beaucoup sont des femmes et des membres de communautés racialisées. La pandémie a mis à nu les profondes inégalités qui continuent d’exister dans notre société. Les travailleuses et les travailleurs doivent recevoir un salaire décent », a indiqué Mme Paul dans un communiqué.

À ses yeux, il demeure « inacceptable » que dans un pays « aussi riche que le Canada », des personnes occupant deux ou trois emplois « ne puissent toujours pas se payer un logement décent, ou doivent choisir entre nourriture et médicaments ».

« Les travailleuses et les travailleurs ont également besoin de congés de maladie payés pour ne pas avoir à se rendre au travail malade par peur de perdre leur salaire », a aussi martelé la cheffe des verts, en rappelant que selon Statistique Canada, le taux d’inflation au Canada augmente « au rythme le plus rapide depuis des décennies ».

« Programmes essentiels »

Pour le parti, un revenu minimum garanti ainsi qu’un régime d’assurance médicaments sont « des programmes essentiels qui contribueront à améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la population canadienne ».

Annamie Paul devait initialement tenir une conférence de presse lundi pour souligner le jour de la fête du Travail, mais l’activité a finalement été annulée en raison « d’une situation familiale » et de la tenue du Nouvel An juif, qui se tient entre le 6 et le 8 septembre.

Le calendrier des chefs

En ce 24e jour de la campagne électorale, Justin Trudeau, du Parti libéral, fera une annonce à 8 h 30 à Montréal. À 17 h, il participera à une assemblée publique virtuelle avec des bénévoles à Ottawa. De son côté, Erin O’Toole, du Parti conservateur, fera une annonce en point de presse à 11 h, à Ottawa. À 19 h, il animera une assemblée de discussion virtuelle. Quant à Yves-François Blanchet, du Bloc québécois, il tiendra un point de presse sur la liberté d’expression à l’Université d’Ottawa à 9 h 30, puis fera du porte-à-porte en compagnie de candidats dans le secteur Masson-Angers de Gatineau. À 16 h, il visitera le Café des artistes de la Lièvre et terminera sa journée avec un 5 à 7 avec des candidats au Resto-Bar Le Buck, toujours à Gatineau. De son côté, Jagmeet Singh, du Nouveau Parti démocratique, tiendra un point de presse au sujet du climat à 8 h 30 à Toronto.

— Alice Girard-Bossé, La Presse

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