Tunisie

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Nombre de personnes migrantes qui ont été « interceptées ou secourues » en mer par la Garde nationale tunisienne de janvier à avril de cette année, une hausse de 22,5 % par rapport à l’année dernière. — AFP

Indonésie

Des inondations et des coulées de lave froide font plus de 40 morts

Au moins 41 personnes sont mortes et 17 sont portées disparues après des inondations et des coulées de lave froide sur l’île de Sumatra, dans l’ouest de l’Indonésie. Le drame s’est produit samedi soir quand des pluies diluviennes se sont abattues pendant plusieurs heures sur la région, provoquant des crues subites et des coulées de lave froide provenant du mont Merapi, un volcan de l’île. La lave froide est un magma formé par les diverses matières qui composent les parois d’un volcan : cendres, sable et roches. Sous l’effet de la pluie, celles-ci peuvent se mélanger et couler le long du cratère. Les glissements de terrain et les inondations sont courants en Indonésie durant la saison des pluies.

— Agence France-Presse

Inondations au Brésil

Les animaux secourus aux côtés des sinistrés

Chiens, chats, lapins, poules et chevaux font aussi partie des victimes des inondations historiques survenues dans le sud du Brésil. À Porto Alegre, la capitale de l’État du Rio Grande do Sul, un hôpital de campagne pour animaux tourne à plein régime. Les animaux sont examinés et photographiés afin de pouvoir être reconnus par leurs propriétaires sur l’internet, une fois la photo diffusée. Ils reçoivent ensuite des soins et sont nourris. Selon les autorités brésiliennes, plus de 10 000 animaux ont été secourus dans la région. Au-delà de la tragédie humaine, le sort des animaux a particulièrement touché les Brésiliens qui se sont notamment mobilisés sur les réseaux sociaux pour sauver un cheval coincé sur le toit d’une maison submergée, à Canoas, en banlieue de Porto Alegre. — Agence France-Presse

Macédoine du Nord

La présidente refuse de prononcer le nouveau nom du pays

La nouvelle présidente de la Macédoine du Nord s’est attiré les foudres d’Athènes en refusant de prononcer le nouveau nom de son pays, utilisé après un accord conclu en 2018 avec la Grèce, lors de sa prestation de serment dimanche, un geste critiqué aussi par Bruxelles. « Je déclare que j’exercerai la fonction de présidente de Macédoine de manière consciencieuse et responsable, que je respecterai la Constitution et les lois et que je protégerai la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Macédoine », a déclaré Gordana Siljanovska-Davkova devant les députés du Parlement et des invités à la cérémonie. Dans le texte officiel de la prestation de serment, qu’elle devait normalement répéter, c’est bien le nom constitutionnel de Macédoine du Nord qui est employé, a constaté un journaliste de l’AFP. Son choix est une « violation flagrante de l’accord de Prespa et de la Constitution du pays voisin, qui est conforme à ses obligations internationales », a écrit dans un communiqué le ministère grec des Affaires étrangères.

— Agence France-Presse

Tchad

Le candidat Succès Masra demande l’annulation de l’élection

Succès Masra, arrivé deuxième à l’élection présidentielle au Tchad remportée par Mahamat Déby, a annoncé dimanche avoir déposé une requête auprès du Conseil constitutionnel pour faire annuler le scrutin. « Avec l’aide de nos avocats, nous avons déposé aujourd’hui une demande au Conseil constitutionnel pour révéler la vérité des urnes », selon une publication sur Facebook. « Notre requête, c’est l’annulation pure et simple de cette mascarade électorale », a précisé à l’AFP Sitack Yombatina, vice-président des Transformateurs, le parti de M. Masra. Succès Masra a obtenu 18,53 % des suffrages face aux 61,03 % du président de transition Mahamat Idriss Déby Itno, qui l’avait nommé premier ministre quatre mois avant le scrutin. Jeudi soir, quelques heures avant la proclamation des résultats officiels, Masra revendiquait « la victoire au premier tour » selon sa propre compilation des voix réalisée par ses militants à travers le pays. « Toutes les preuves sont dans les clés USB » jointes à la requête auprès du Conseil constitutionnel, a ajouté le vice-président du parti.

— Agence France-Presse

Élections en Catalogne

La majorité échappe aux indépendantistes

Les partis indépendantistes, qui dirigent la Catalogne depuis une décennie, ont perdu dimanche leur majorité au Parlement régional, selon les résultats partiels des élections régionales remportées par les socialistes, six ans et demi après la tentative de sécession de 2017.

Après le dépouillement de 98 % des bulletins de vote, les trois formations indépendantistes disposant jusqu’ici de la majorité des sièges au Parlement de la communauté autonome n’ont obtenu dimanche que 59 sièges, alors que la majorité absolue est fixée à 68. 

Le parti de Carles Puigdemont, Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne), a remporté 35 sièges. L’autre grand parti séparatiste, ERC (Gauche républicaine de Catalogne) de l’actuel président régional Pere Aragonès, a perdu beaucoup de terrain et a obtenu 20 sièges tandis que l’autre parti indépendantiste de gauche, CUP (Candidature d’unité populaire), a obtenu 4 sièges.

Lors du précédent scrutin régional en février 2021, ces trois formations avaient obtenu au total 74 sièges, permettant au bloc indépendantiste de continuer à diriger la région.

Arrivé nettement en tête, le Parti des socialistes de Catalogne a obtenu pour sa part 42 sièges, mais devra trouver des alliés pour se hisser au pouvoir dans la région.

L’hypothèse la plus crédible, selon les analystes, serait qu’ils s’allient avec la gauche radicale, avec qui, à Madrid, Pedro Sánchez gouverne l’Espagne, mais aussi avec ERC, qui choisirait ainsi de mettre fin à l’unité du bloc indépendantiste.

Pedro Sánchez avait fait de ce scrutin un enjeu central de son mandat, espérant montrer que la Catalogne avait tourné le dos à ses velléités séparatistes.

Peuplée de huit millions d’habitants, cette riche région du nord-est de l’Espagne, qui est l’un des moteurs économiques et industriels du pays, avait tenté de faire sécession en 2017, lorsque Carles Puigdemont était à la tête de la région. 

Cette crise avait été l’une des pires vécues par l’Espagne depuis le retour du pays à la démocratie après la fin de la dictature franquiste en 1975.

— Agence France-Presse

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