« En cultivant des aliments plutôt que du tabac, nous donnons la priorité à la santé, préservons les écosystèmes et renforçons la sécurité alimentaire. »

— Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (AFP)

Un Palestinien a été tué par un tir israélien vendredi dans le sud de la Cisjordanie occupée, selon l’Autorité palestinienne, l’armée israélienne indiquant qu’il s’agissait d’un assaillant ayant tenté de poignarder un civil dans une colonie juive. Alaa Qaisiyah, 28 ans, a été tué « par balle par l’occupation » israélienne au sud de Hébron, a indiqué sans plus de précision le ministère de la Santé palestinien. Dans un court communiqué, l’armée israélienne a fait état d’une « infiltration » dans la colonie de Teneh Omarim (à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Hébron), où un « terroriste a tenté de poignarder un civil », sans le blesser, avant d’être « neutralisé ». Sollicitée par l’AFP, elle a indiqué que l’assaillant avait été tué par un civil armé, sans préciser si ce dernier était celui qu’il aurait tenté de poignarder. Depuis le début de l’année, au moins 154 Palestiniens, 20 Israéliens, 1 Ukrainienne et 1 Italien ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien, selon un décompte de l’AFP. — Agence France-Presse

Un policier a été suspendu après avoir blessé avec son arme de service un garçon de 11 ans qui avait appelé les secours à son domicile à la demande de sa mère, à Indianola, au Mississippi. Aderrien Murry a été hospitalisé « en soins intensifs à cause d’un affaissement pulmonaire, de lacérations au foie et de côtes cassées », a précisé sur Twitter l’avocat de la famille, Carlos Moore. La mère du garçon a expliqué sur CNN avoir demandé à son fils d’appeler la police, parce qu’un de ses anciens conjoints, visiblement « en colère », venait de se présenter à leur domicile. Un agent est arrivé, « son arme de service dégainée, et a demandé à tout le monde de sortir », a ajouté Nakala Murry. Quand son fils est entré dans le salon, « il lui a tiré dessus », a-t-elle poursuivi. Aderrien Murry et le policier qui lui a tiré dessus sont tous les deux noirs. — Agence France-Presse

Les combats entre militaires et paramilitaires qui se disputent le pouvoir au Soudan ont fait rage vendredi au Darfour, au quatrième jour d’un cessez-le-feu désormais « mieux respecté », selon les médiateurs américain et saoudien. Vendredi, à al-Facher, chef-lieu du Darfour-Nord, il y a eu « des combats avec tous types d’armes », selon des témoignages d’habitants. Les médiateurs disent avoir « mis en garde les parties contre de nouvelles violations » et les avoir « exhortées à mieux respecter la trêve [jeudi], ce qu’elles ont fait ». Mais ils ont malgré tout constaté « des tirs isolés à Khartoum et des survols d’avions de combat ». Dans ce contexte, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a annoncé avoir pu entamer une « distribution d’anesthésiants, d’antibiotiques, de médicaments, de pansements et de perfusions pour traiter des centaines de blessés par arme » dans « sept hôpitaux de Khartoum ». Alors que la trêve s’achève lundi soir, aucun couloir humanitaire n’a pu être sécurisé, bloquant aussi les civils qui veulent partir. — Agence France-Presse

Les islamistes radicaux shebab ont mené vendredi une attaque, dont le bilan reste inconnu, contre une base tenue par des soldats ougandais de la force de l’Union africaine en Somalie dans le sud du pays. L’assaut contre la base de Bulo Marer, située à 120 kilomètres au sud-ouest de la capitale Mogadiscio, a débuté à l’aide d’une voiture piégée et de kamikazes, a détaillé le commandement de la Mission africaine de transition en Somalie (ATMIS) dans un communiqué. « Des combats entre les terroristes et les soldats de l’ATMIS ont suivi. Des renforts de l’unité d’aviation de l’Atmis et des alliés ont réussi à détruire les armes en possession des militants shebab », ajoute l’organisation, qui communique rarement sur le bilan des attaques visant ses troupes. L’attaque a été revendiquée par les shebab, affiliés à Al-Qaïda, qui ont affirmé avoir « occupé » la base et fait de nombreuses victimes.

— Agence France-Presse

Un séisme de magnitude 6,2 a frappé vendredi soir l’est du Japon, près de Tokyo, provoquant des secousses dans la capitale sans déclencher d’alerte au tsunami, a annoncé l’Agence météorologique japonaise (JMA). Il n’y a pas eu immédiatement d’informations sur d’éventuels blessés ou dégâts. Le tremblement de terre a été enregistré à une profondeur de 50 kilomètres, dans les eaux du Pacifique, au large du département de Chiba, selon la JMA. « On avait l’impression d’être sur un bateau flottant sur l’eau, avec un balancement latéral qui a semblé durer plus de 30 secondes », a déclaré un présentateur de la chaîne de télévision nationale NHK à Chiba où le séisme a été ressenti fortement. Des immeubles ont tremblé également à Tokyo, mais aucune anomalie n’a été détectée dans les centrales nucléaires de la région, a déclaré l’autorité nucléaire nippone. Des services ferroviaires ont été brièvement interrompus et les pistes de l’aéroport de Narita, près de Tokyo, ont été temporairement fermées lorsque le séisme s’est produit. Les séismes sont fréquents au Japon, qui se trouve sur la « ceinture de feu » du Pacifique, un arc d’activité sismique intense qui s’étend à travers l’Asie du Sud-Est et le bassin du Pacifique. — Agence France-Presse

Parmi ces documents publiés sur le site du FBI, une note concerne notamment le voyage fait en 1983 par Élisabeth II et son époux, le prince Philip, sur la côte ouest des États-Unis.

Selon un renseignement obtenu par la police de San Francisco par l’entremise d’une source proche des milieux nationalistes irlandais, un homme qui affirmait que « sa fille avait été tuée en Irlande du Nord par une balle en caoutchouc » a émis le projet « de nuire à la reine Élisabeth ».

Il comptait le faire « soit en faisant tomber un objet du pont du Golden Gate sur le yacht royal Britannia lorsque celui-ci passerait dessous, soit en tentant de tuer la reine lors de sa visite au parc national de Yosemite ».

Quatre ans plus tôt, en 1979, l’Armée républicaine irlandaise (IRA), groupe paramilitaire, avait tué dans un attentat à la bombe Louis Mountbatten, cousin d’Élisabeth II, en pleine période de troubles qui a vu s’affronter républicains et unionistes nord-irlandais.

Une autre note, relative à une visite d’État de la reine en 1991, évoque les menaces provenant de groupes irlandais de perturber des évènements auxquelles la monarque devait assister, comme un match de baseball et une réception à la Maison-Blanche.

Multiples menaces

Un autre document datant de 1989 stipule que même si aucune menace précise n’a été proférée contre la reine, « la possibilité de menaces venant de l’IRA contre la monarchie britannique est toujours présente ».

La reine, morte en septembre dernier à 96 ans, a fait l’objet de plusieurs tentatives d’assassinat.

En 1970, des sympathisants présumés de l’IRA avaient tenté de faire dérailler son train à l’ouest de Sydney, en Australie, et en 1981, l’IRA avait projeté un attentat à la bombe lors d’une visite dans le nord de l’Écosse.

La même année, un adolescent avec des problèmes de santé mentale avait tiré un coup de feu en direction de la voiture qui transportait la reine lors d’une visite à Dunedin, en Nouvelle-Zélande.

En 1981, un autre adolescent avait tiré six coups à blanc vers la reine pendant une parade à cheval à Londres.

— Agence France-Presse