En un coup d’œil

Les mégafeux

Le Canada et le Québec connaissent cette année des incendies de forêt d’une intensité inégalée. Ces immenses brasiers transforment le paysage, affectent les communautés et le climat… et les conditions sont réunies pour qu’ils se reproduisent.

Leur définiton

Plus fréquents dans les grands pays tels que les États-Unis, le Canada ou l’Australie.

Ils génèrent leurs propres phénomènes météorologiques comme les pyrocumulonimbus, des nuages de feu qui peuvent produire des éclairs et de nouvelles flambées.

L’étendue de la surface brûlée*, son caractère imprévisible et une production massive d’énergie.

Des impacts sociaux, économiques et environnementaux importants.

Ils dépassent la capacité du système d’extinction.

*Il n’existe pas de définition unique du « méga-incendie », la surface touchée varie entre l’Amérique du Nord, l’Australie et l’Europe.

Sources : Fédération Nationale des sapeurs-pompiers de France, Bureau de la météorologie australien, Marc Castellnou, Linley et al. 2022

Changement climatique et incendies de forêt s’autoalimentent

1. La hausse mondiale des émissions de CO2 conduit à des températures plus élevéeset davantage de sécheresses.

2. L’augmentation des températures et le manque d’humidité, notamment dans les combustibles (arbustes, herbes et débris forestiers), peuvent contribuer à alimenter et propager les incendies, ce qui entraîne des saisons des feux plus longues et plus actives.

3. De plus grandes zones partent en fumée, les incendies devenant plus fréquents et plus intenses. Cela entraîne une hausse des émissions de CO2, qui pénètrent dans l’atmosphère et contribuent davantage au changement climatique, relançant ainsi le cycle.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.