Ford

Le F-150 s’offre une importante révision pour 2024

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Le Ford F-150 s’offre une série d’améliorations pour l’année-modèle 2024 afin de concurrencer de manière encore plus soutenue les autres acteurs de ce segment lucratif. Pierre d’assise de la santé financière du constructeur de Dearborn, il se remaquille, retouche son offre mécanique et intègre des améliorations à sa caisse arrière.

Derrière sa calandre légèrement redessinée inspirée du Bronco et qui sera proposée sous différentes déclinaisons selon les livrées choisies, le F-150 2024 abandonne son V6 atmosphérique de 3,3 L. Ce sera au V6 de 2,7 L qu’incombera la responsabilité de mouvoir les F-150 d’entrée de gamme.

Ford précise également que la mécanique hybride PowerBoost sera offerte dans toutes les livrées, excluant les versions Tremor et Raptor, une décision qui rendra cette camionnette plus concurrentielle face au Toyota Tundra aussi à moteur hybride.

Le constructeur avance finalement que toutes les mécaniques, soit les V6 biturbo de 2,7 L et 3,5 L en plus des V8 de 5 L et 5,2 suralimenté, verront leur puissance légèrement augmenter, sans détailler la teneur. Aucun mot cependant sur la version électrique Lightning.

En avant la caisse

Pour continuer à avoir l’attention de son auditoire, le F-150 2024 intègre aussi un nouveau panneau de caisse permettant une ouverture centrale verticale pouvant atteindre 100 degrés. L’idée derrière tout ça est d’assurer un accès à la caisse – d’une longueur au choix de 1,68 m (5,5 pi) ou 1,98 m (6,5 pi) – lorsqu’une remorque est attelée à la camionnette. La source d’alimentation électrique Pro Power, qui peut alimenter des appareils électroniques jusqu’à une puissance de 7,2 kW avec la version hybride du F-150, demeure dans le cahier d’options.

Finalement, ce F-150 2024 bénéficiera d’une version améliorée du système de conduite semi-autonome BlueCruise permettant le changement de voie sans braquer le volant. Conscient de la vague de vols qui touche les camionnettes, Ford ajoute également le système Ford Stolen Vehicle Services (FSV) à l’arsenal du F-150, le premier véhicule de la marque à en bénéficier. Le propriétaire est alerté par une application dès que quelqu’un accède à son véhicule ou tente de l’endommager ou de le remorquer. Il peut ensuite contacter un service téléphonique qui aidera les policiers à le retrouver, s’il est évidemment déclaré volé.

L’inflation affectant tout, le F-150 2024 aura un prix de départ de 49 655 $, une augmentation d’environ 3500 $ pour la version XL à deux roues motrices. La livrée Platinum Plus qui remplace la déclinaison Limited commandera une somme de 107 890 $ en haut de la pyramide du luxe. Les cahiers de commandes sont actuellement ouverts chez les concessionnaires du pays.

Lotus

Une première berline électrique

Lotus poursuit son projet électrification en levant le voile sur sa première berline électrique, l’Emeya. Présentée comme le nouveau porte-étendard du petit constructeur britannique, elle misera sur la performance pour concurrencer Tesla et Lucid.

Cette Emeya voit donc grand, mais n’étaie pour le moment pas son argumentaire au moyen de donnes techniques étoffées. On sait toutefois qu’elle pourra réaliser un 0-100 km/h en 2,8 s grâce à ses deux moteurs électriques qui assurent puissance et motricité. Son architecture électrique pourra soutenir une puissance de recharge maximale de 350 kW, ce qui assurerait théoriquement un temps de recharge de 18 minutes pour passer de 0 à 80 %.

Sous son design plutôt consensuel, cette Lotus promet nombre d’innovations. Sa calandre avant, son diffuseur et son becquet arrière pourront s’ajuster continuellement pour générer de l’appui aérodynamique ou diminuer la traînée sur demande.

Son châssis est aussi doté de ressorts pneumatiques capables de se régler 1000 fois par seconde.

La production de cette Emeya s’amorcera dès l’année prochaine pour compléter la première offensive électrique de l’histoire de Lotus avec le VUS Eletre.

Cadillac

Un léger coup de plumeau pour la CT5

Comme quoi il n’y a pas que les VUS dans la vie, la berline intermédiaire CT5 de Cadillac a fait sa première sortie publique la semaine dernière. Cette légère mise à jour intervient alors que le modèle a le vent dans les voiles, accumulant des ventes record dans plusieurs marchés mondiaux, dont les États-Unis et la Chine.

L’essentiel du travail s’est concentré sur l’aspect esthétique de l’objet. Les phares présentant toujours des diodes en cascade ont été redessinés, la calandre a été élargie et le bouclier présente un peu plus de texture. La livrée Sport s’inspire quant à elle de la CT5-V Blackwing avec une calandre en treillis.

L’habitacle n’est pas en reste avec l’intégration de la dernière version du système multimédia du constructeur. À l’instar du Lyriq, celui-ci s’étale sur un grand écran tactile en trapèze de 33 po offrant une définition de 9K.

Sur le plan mécanique, les deux mêmes moteurs sont proposés, soit un quatre-cylindres de 2 L (237 ch) et un V6 biturbo de 3 L (335 ch). Comme c’est le cas actuellement, l’acheteur pourra choisir entre une configuration à propulsion ou à rouage intégral. Cadillac précise que les versions CT5-V et CT5-V Blackwing reviendront et seront dévoilées ultérieurement. La production de la Cadillac CT5 s’amorcera au printemps 2024.

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