Des caméras portatives pour les policiers dès l’an prochain, promet Plante

Les 5000 policiers de Montréal seront équipés de caméras corporelles au début de l’année 2022, a promis la mairesse Valérie Plante, mercredi.

« Notre volonté, c’est d’aller de l’avant le plus rapidement possible pour leur déploiement », a-t-elle dit, en conférence de presse dans un parc du secteur Snowdon, dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

Après la tenue d’un projet pilote pour tester ces systèmes, la Ville se penche maintenant sur la technologie à adopter, et sur la question du stockage des données et des enjeux de vie privée, a ajouté Mme Plante.

L’implantation de ces outils coûtera « quelques dizaines de millions de dollars », a avancé la mairesse, qui négocie avec Québec et Ottawa pour le financement du projet. Un tel projet ne peut être « improvisé sur un coin de table », a-t-elle fait valoir.

Candidat dans le secteur Snowdon

Les caméras corporelles pour les policiers sont réclamées par de nombreux acteurs de la société, dans un contexte où beaucoup dénoncent de possibles discriminations dans les interpellations policières.

Valérie Plante a abordé la question des caméras portatives alors qu’elle présentait le candidat de Projet Montréal dans le secteur Snowdon, en vue des élections municipales du 7 novembre : Victor Armony, professeur de l’UQAM qui étudie les enjeux migratoires, les relations interethniques et les inégalités socioéconomiques.

M. Armony a pris part à plusieurs mandats, dans les villes de Montréal, Repentigny et Laval, concernant le profilage racial et la violence commise et subie par les jeunes.

« Il jouera un rôle de premier plan dans le dossier de la sécurité publique dans le deuxième mandat d’une administration Projet Montréal », a annoncé Mme Plante.

Flambée de violence

Alors que de nombreux incidents violents, dont plusieurs impliquant des armes à feu, inquiètent les communautés du nord-est de Montréal depuis quelques mois, la mairesse a souligné qu’il n’y avait pas de solution simple pour endiguer la violence.

En plus des interventions policières, il faut aussi apporter du soutien aux organismes communautaires et investir pour améliorer la qualité de vie et réduire la pauvreté, a-t-elle évoqué.

En point de presse mercredi, le candidat à la mairie de Montréal Denis Coderre a aussi abordé à nouveau la question des caméras corporelles pour les policiers, en affirmant qu’il donnerait un contrat pour leur implantation dès le lendemain de son élection à la tête de la Ville.

« Moi, je n’attendrai pas après Québec, ou après ce qui va se passer avec la Sûreté du Québec. On a déjà mis en place le projet pilote, on sait ce que ça fait », a-t-il dit.

Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce

Le président de la Commission scolaire English-MontrÉal rejoint Ensemble Montréal

Le président de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM), Joe Ortona, se présente comme conseiller municipal dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, avec l’équipe de Denis Coderre, pour le parti Ensemble Montréal. M. Ortona a été présenté mercredi comme un « défenseur des institutions anglophones » par le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Lionel Perez. Comme président et commissaire de la CSEM, pendant sept ans, il s’est opposé à la loi 21 sur la laïcité de l’État, qui ne s’applique pas aux employés de la commission scolaire anglophone à la suite d’un jugement de la Cour supérieure rendu en avril dernier. Il s’était aussi opposé à la loi abolissant les commissions scolaires. Deux autres candidates ont été présentées pour l’arrondissement de CDN-NDG : la restauratrice et cheffe cuisinière Ashley Thornton, et la spécialiste en finances Dimitra Kostarides. C’est Lionel Perez qui se présente à la mairie de l’arrondissement pour Ensemble Montréal. « La communauté anglophone a aussi besoin de porte-parole », a souligné Denis Coderre.

— Isabelle Ducas, La Presse

TGF entre Québec et Toronto

Un TGV aurait coûté 65 milliards, dit Ottawa

Si l’option du train à grande vitesse (TGV) avait été retenue par le gouvernement fédéral pour le train reliant Montréal à Toronto, la facture se serait élevée à 65 milliards de dollars, a dévoilé Transports Canada à La Presse mercredi. Le coût du train à grande fréquence (TGF) se chiffrera plutôt entre 6 et 12 milliards.

Sur les 65 milliards requis pour le TGV qui aurait relié Québec et Toronto, 40 milliards auraient été accordés au tronçon entre Toronto et Montréal.

En 2011, le coût d’un TGV entre Québec et Toronto avait été évalué à 22 milliards de dollars (25 milliards de dollars de 2021 en tenant compte de l’inflation). Le segment entre Montréal et Toronto était estimé à 15 milliards (18 milliards en dollars de 2021).

L’ampleur de cette facture est étonnante, selon Michel Archambault, professeur émérite en tourisme à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

« Le projet prévu d’investissement [du prochain projet de TGV de la France entre Bordeaux et Toulouse] est de 4,2 milliards d’euros pour 250 km, ce qui est la distance entre Québec et Montréal. […] C’est 6,5 milliards de dollars canadiens », a-t-il déclaré, ajoutant qu’un TGV coûte habituellement deux fois plus cher qu’un TGF.

Malgré le coût plus élevé du TGV, il est sans aucun doute plus avantageux que son concurrent, selon M. Archambault.

« Entre Montréal et Québec, au lieu de prendre trois heures et demie, ça va prendre environ trois heures [avec un TGF]. Si vous aviez un TGV, ça prendrait une heure », a expliqué M. Archambault.

Le professeur estime que le TGF n’est pas suffisamment rapide pour instaurer la culture du train au Québec et ainsi inciter les automobilistes à délaisser leur véhicule. Le TGV peut atteindre une vitesse de pointe de plus de 300 kilomètres à l’heure.

Pas de trains de Laval à la gare Centrale avant cinq ans, selon un expert

Autre hic, le TGF ne reliera pas Laval à la gare Centrale de Montréal avant cinq ans, selon Denis Allard, président du Fonds mondial de conservation du patrimoine ferroviaire.

Le tunnel du mont Royal est accaparé par le Réseau express métropolitain (REM), empêchant le TGF de la Rive-Nord de Montréal de l’emprunter pour se rendre à la gare Centrale.

« La gare Centrale sera dans une étape ultérieure lorsque les conditions le permettront, et qu’il y aura des ententes entre VIA Rail et la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ). On pourra à ce moment envisager qu’un équipement accède au mont Royal, mais pas dans l’immédiat », a affirmé Denis Allard.

Rappelons que le REM est un projet de la CDPQ. Le train géré par VIA Rail contournera plutôt le mont Royal du côté ouest, avant de se rendre à Dorval, a expliqué M. Allard.

« On pourrait créer une station de correspondance à Canora, qui ferait que les trains qui arrivent d’Ottawa ou de Québec fassent correspondance avec le REM à cet endroit-là », a ajouté Denis Allard.

Même s’il est important de « privilégier l’accès direct et stratégique au centre-ville », la proximité des stations de métro, et du REM, du TGF rend celui-ci avantageux, selon M. Allard.

La gare de la Concorde, à Laval, est dorénavant une gare intermodale qui est prête à recevoir le TGF, a précisé Gilles Proulx, président du Comité de citoyens pour des transports collectifs dans l’est de Laval (CoCiTEL), en entrevue avec La Presse.

« La Ville de Laval a acheté un parc industriel qui était abandonné non loin de la gare de la Concorde et ils l’ont élargie, en prévision du futur TGF », a-t-il déclaré.

Un tracé encore étudié par le fédéral

Le tracé officiel entre Laval et la gare Centrale n’a pas encore été déterminé par le gouvernement fédéral.

« Actuellement, il y a plusieurs options qui sont étudiées, il est trop tôt pour le moment pour donner un tracé clair. Ce qui est évident, c’est que le train va venir au centre-ville et venir à la gare », a déclaré la secrétaire parlementaire du ministre des Transports et députée d’Hochelaga, Soraya Martinez Ferrada.

Cet été, des consultations auront lieu entre VIA Rail et les communautés autochtones afin d’élaborer le projet, a rappelé le ministre des Transports, Omar Alghabra. « Notre gouvernement prévoit lancer l’appel d’offres cet automne », a-t-il affirmé.

Le gouvernement fédéral promet que le TGF arrivera à l’heure dans 95 % des cas, contre une moyenne de 67 % actuellement. Les trajets seront également de plus courte durée. Celui entre Montréal et Québec sera raccourci de 30 minutes.

L’électricité serait employée pour faire fonctionner les trains pendant 90 % du temps. Ottawa estime que le projet sera complété d’ici 2030.

Drummondville

Québec contourne la Cour supérieure pour agrandir un site d’enfouissement

Le gouvernement Legault permettra par décret l’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) de Saint-Nicéphore, à Drummondville, contournant un jugement de la Cour supérieure du Québec et allant à l’encontre de la volonté de la Ville et des citoyens.

Une « zone d’intervention spéciale » sera créée à cette fin, indique le projet de décret publié mercredi dans la Gazette officielle du Québec.

Elle permettra « l’aménagement et la poursuite de l’exploitation [du LET] sur certains lots situés sur le territoire de la Ville de Drummondville » pour y enfouir jusqu’à 430 000 tonnes de matières résiduelles par année pour une durée maximale de 10 ans.

La Cour supérieure avait pourtant donné raison à Drummondville, l’hiver dernier, en jugeant que la Ville n’avait pas l’obligation de modifier son règlement de zonage pour permettre l’agrandissement du LET que Québec avait autorisé l’automne précédent.

Le projet avait aussi été rejeté par la population lors d’un référendum, en 2013.

Québec justifie la nécessité de forcer l’agrandissement par décret pour préserver « la salubrité publique » et par la « gravité » de la situation, alors que le LET de Drummondville devrait atteindre sa capacité maximale à la fin de l’été.

Le gouvernement affirme « qu’il n’est pas possible d’acheminer l’ensemble des matières résiduelles présentement éliminées dans le [LET] de Saint-Nicéphore vers d’autres lieux d’enfouissement technique ».

« Triste jour pour la démocratie »

Autoriser « unilatéralement » l’agrandissement du site d’enfouissement est « irrespectueux », déplore Isabelle Melançon, députée de Verdun et porte-parole libérale en matière d’environnement.

« C’est une décision qui va à l’encontre de la municipalité, de la MRC, des citoyens et qui vient contourner une décision du tribunal », a-t-elle déclaré à La Presse.

« C’est un triste jour pour la démocratie », renchérit le directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, Karel Ménard. « C’est quoi tes recours, après, en tant que citoyen ?  »

La décision de Québec est d’autant plus « illogique et incompréhensible » qu’elle intervient au moment où se déroule la commission d’enquête du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) sur la gestion des résidus ultimes, déplorent Isabelle Melançon et Karel Ménard.

« On n’attend pas les conclusions pour avoir une vue d’ensemble, on y va à la pièce », s’insurge la députée.

La Ville « surprise »

Drummondville s’est dite « surprise » du projet de décret, qu’elle a qualifié d’« atteinte à l’autonomie des municipalités », a-t-elle indiqué dans un communiqué.

La Ville « examine les différentes options qui s’offrent à elle ainsi qu’à la MRC de Drummond », ajoute le texte, qui affirme que le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, sera à Drummondville jeudi pour y rencontrer les élus municipaux.

Le cabinet du ministre n’a pas voulu confirmer ou infirmer cette information et n’avait pas répondu aux questions de La Presse au sujet du décret au moment d’écrire ces lignes.

L’entreprise Waste Management, propriétaire du site d’enfouissement, a déclaré à La Presse qu’elle souhaitait obtenir des clarifications de Québec au sujet de « la portée du décret et surtout sa mécanique opérationnelle » avant de faire des commentaires.

« C’est quelque chose [qui ne nous] est pas familier », a indiqué son directeur des affaires publiques au Québec, Martin Dussault.

Meurtres des frères Falduto

La taupe aurait été ciblée par plusieurs tentatives de meurtre

Le tueur à gages de la mafia devenu taupe pour la police et qui a participé à l’enquête sur les assassinats des frères Vincenzo et Giuseppe Falduto, commis en 2016, aurait été la cible d’au moins sept tentatives de meurtre avant de collaborer pour la police, et c’est notamment par crainte pour sa sécurité qu’il aurait offert sa collaboration.

C’est ce qu’un enquêteur de la Sûreté du Québec (SQ) a raconté mercredi matin au procès devant jury de Marie-Josée Viau et de Guy Dion, accusés d’avoir comploté les meurtres des frères Falduto et d’y avoir pris part.

Selon la théorie de la poursuite, c’est cette taupe – dont on doit taire l’identité en vertu d’un interdit de publication – qui a tué les deux frères Falduto dans le garage de la propriété de Marie-Josée Viau et de Guy Dion, à Saint-Jude le 30 juin 2016.

Par la suite, les accusés auraient brûlé les corps à ciel ouvert durant des heures et jeté les cendres dans une rivière, en plus d’effacer toute trace du crime.

Le tueur à gages devenu agent civil d’infiltration (ACI) pour les enquêteurs de la SQ a piégé les deux accusés trois ans plus tard en les enregistrant et en les filmant à leur insu grâce à des dispositifs portatifs, durant des scénarios d’infiltration préparés avec les enquêteurs de la Sûreté du Québec, entre juillet et septembre 2019.

Contre-interrogatoire serré

Les avocates de Marie-Josée Viau et de Guy Dion fourbissent visiblement leurs armes en vue de la suite du procès. Elles passent au peigne fin toutes les déclarations écrites et orales faites par le tueur à gages de la mafia devenu collaborateur pour la police, et la façon dont ses policiers contrôleurs l’ont encadré, et ont noté et traité les informations.

Alors que MNellie Benoit a longuement interrogé, de façon serrée, l’enquêteur Stéphane Malenfant de la SQ, on a notamment appris que les motivations du tueur à gages à aider la police ont été la vengeance, le désir de changer de vie et de « faire arrêter les gens responsables de ses blessures physiques et sexuelles ».

« Il voulait faire arrêter les tueurs pour être en sécurité. J’ai compris qu’il ne se sentait pas en sécurité. Il a mentionné avoir été victime de sept ou huit tentatives de meurtre », a dit l’enquêteur Malenfant, toujours très en contrôle, au sujet du tueur à gages devenu ACI.

Comme autres facteurs de motivation, le tueur à gages voulait consulter un psychiatre pour gérer ses problèmes post-traumatiques, se faire opérer aux épaules et recevoir de l’argent – sans qu’aucun montant ne soit évoqué au départ.

Le témoin a confirmé que lors des premières rencontres des policiers avec l’ACI, il a été question de certains problèmes de santé physique et mentale, et de médication.

Le procès, qui se déroule au centre de services judiciaires Gouin et est présidé par le juge Éric Downs de la Cour supérieure, a fait relâche mercredi après-midi et reprendra jeudi avec la suite du témoignage de l’enquêteur Malenfant.

Pour joindre Daniel Renaud, composez le 514 285-7000, poste 4918, écrivez à drenaud@lapresse.ca ou écrivez à l’adresse postale de La Presse.

Lily Thibeault, de La parfaite victime, lance une pétition

L’actrice Lily Thibeault, protagoniste du documentaire La parfaite victime sur le fléau des agressions sexuelles, a lancé une pétition, mercredi, pour la mise sur pied d’un tribunal spécialisé en matière de violences sexuelles et conjugales. « Parce qu’il n’est pas normal que l’expérience vécue par les survivant(e)s d’agression sexuelle au sein du système de justice soit souvent aussi traumatisante – sinon plus – que les agressions elles-mêmes, il est temps que les choses changent », a-t-elle écrit sur Twitter. La députée péquiste Véronique Hivon, qui s’est beaucoup mobilisée dans la lutte contre la violence sexuelle, a appuyé la pétition, en ligne sur le site de l’Assemblée nationale. « Il y a une énorme urgence. Les victimes ont assez attendu. Pourquoi, quand c’est la réalité spécifique de certaines victimes, on ne pourrait pas adapter le système de justice ? », a-t-elle plaidé sur les ondes de Radio-Canada. Rappelons que la création d’un tribunal spécialisé faisait partie des 190 recommandations énoncées par un comité transpartisan, en décembre dernier, pour améliorer l’accompagnement des victimes d’agressions sexuelles et de violence conjugale.

— Léa Carrier, La Presse

Accident de VTT dans la réserve faunique La Vérendrye

La conductrice de 14 ans dans un état critique

Une collision entre un VTT et un véhicule immobilisé sur un chemin forestier de la réserve faunique La Vérendrye s'est produite mardi. L’accident s’est déroulé dans le secteur de la communauté de Kokomville. Le véhicule arrêté sur la route était probablement enlisé, a indiqué la Sûreté du Québec (SQ). Trois jeunes filles mineures à bord d’un VTT ont heurté de plein fouet le véhicule immobile. Elles ont été éjectées. La conductrice, âgée de 14 ans, a été transportée à l’hôpital de Mont-Laurier puis transférée au CHU Sainte-Justine. On craint pour sa vie. Les policiers de la SQ ont été appelés sur les lieux vers 22 h 30 mardi. Les trois jeunes filles ont été emmenées à l’hôpital de Mont-Laurier. Les deux passagères y étaient toujours mercredi après-midi, mais leur vie ne serait pas en danger.

— Lila Dussault, La Presse

Incendies dans l'Ouest canadien

Le centre de Lytton serait « détruit »

Un communiqué publié par les autorités du village de Lytton, ravagé il y a une semaine par un incendie de forêt, décrit la vitesse folle avec laquelle le feu s’est propagé, laissant bien peu de temps aux résidants pour fuir. Le personnel du village a été alerté de l’incendie lorsque quelqu’un a frappé aux fenêtres de l’administration après les heures de bureau. Le personnel municipal a alors appelé le maire Jan Polderman et les pompiers volontaires, pour réaliser par la suite que les pompiers combattaient déjà les flammes. De même, des policiers évacuaient déjà les résidants le long d’une rue du centre-ville lorsque le maire Polderman appelait le 9-1-1. Le maire a ensuite contacté l’administration du District régional de Thompson-Nicola pour annoncer qu’il ordonnait une évacuation complète du village. « Nous voulons que tout le monde sache que leur bravoure a été incroyable face à cette horreur inimaginable », indique le communiqué. L’incendie a fait au moins deux morts et a détruit le centre du village.

— Agence France-Presse

Libérations conditionnelles

Gregory Woolley ne peut pas encore rentrer chez lui

Bien que Gregory Woolley ait réalisé certains progrès depuis son incarcération, les commissaires aux libérations conditionnelles du Canada refusent que l’ex-chef de gang puisse quitter la maison de transition et retourner chez lui, comme il le souhaitait. Dans leur décision de six pages, les commissaires notent que la dangerosité sociale et le risque de récidive violente sont de modérés à élevés dans le cas de Woolley. L’homme de 49 ans a été libéré d’office – aux deux tiers de sa peine de huit ans pour gangstérisme, complot, possession et trafic de stupéfiants – en novembre dernier et doit respecter depuis plusieurs conditions, dont l’une d’assignation à résidence dans une maison de transition dont il a demandé qu’elle soit retirée. Il avait été arrêté en novembre 2015 à l’issue de l’enquête Magot-Mastiff par laquelle la Sûreté du Québec, aidée d’autres corps de police, dont la GRC, a décapité une alliance mafia-motards-gang qui dirigeait le crime organisé montréalais.

— Daniel Renaud, La Presse

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