COMMANDITÉ

Guy Carbonneau
s’implique pour la santé masculine

Le leadership de Guy Carbonneau s’étale bien au-delà de ses cinq années passées à titre de capitaine des Canadiens, lui qui tente aujourd’hui de conscientiser la communauté aux problèmes de santé masculine.

Récemment, le triple champion de la coupe Stanley a fait équipe avec Les pros parlent de prostate, une campagne de sensibilisation ayant comme visages ceux d’anciens hockeyeurs professionnels – incluant Wendel Clark et Lanny McDonald –, qui vise à éduquer et à encourager la population masculine canadienne à s’informer sur les risques des problèmes de la prostate.

Carbonneau, que certains connaissent aussi comme analyste à RDS et comme panéliste aux émissions Hockey 360 et L'antichambre, représente la campagne au Québec. Clark et McDonald sont quant à eux respectivement ambassadeurs en Ontario et dans l’Ouest canadien.

« En tant qu’athlètes, on a une possibilité d’aider les gens. On a de la visibilité et on est capables de faire passer certains messages », a affirmé Carbonneau.

La campagne offre aux hommes canadiens de l’information essentielle sur les plus récents avancements dans la détection du cancer de la prostate ainsi qu'au niveau de la terminologie et des biomarqueurs. Ces derniers peuvent aider les médecins à poser un diagnostic de cancer et à déterminer la progression de celui-ci, sans toutefois le révéler à eux seuls. Ils sont plutôt un indicateur de l’état de santé d’un patient ou, pour simplifier, des indices dissimulés dans notre corps.

Le test de l’antigène prostatique spécifique (APS) est le biomarqueur du cancer de la prostate le plus utilisé, bien que plusieurs autres soient également disponibles. Le test de l’antigène membranaire prostatique spécifique (AMPS) aide à détecter un état avancé du cancer de la prostate.

« Le PSMA est beaucoup plus récent. La recherche a foisonné dans ce domaine depuis quelques années, et [le test] est maintenant disponible pour détecter des récidives de cancer de la prostate et les localiser », a indiqué le Dr Jean-Baptiste Lattouf du département d’urologie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal. « Ce n’est pas un test sanguin, c’est un test d’imagerie. [Il permet] de l’attraper à une phase beaucoup plus précoce que ce qu’on avait avec les tests conventionnels. Avec le PSMA, on réussit à attraper la maladie un peu plus tôt, et peut-être la traiter de façon plus spécifique. »

Pour quiconque se trouvant aux prises avec un stade avancé ou un historique de cancer de la prostate, il est primordial d’en discuter avec son médecin.

Le dévouement à la cause de Carbonneau souligne l’importance et l’impact que peuvent avoir les anciens joueurs de la Ligue nationale, même dans leur après-carrière.

« L’une des difficultés, que ce soit avec le cancer de la prostate ou n’importe quel cancer, c’est vraiment l’information », a expliqué le membre du Temple de la renommée du hockey. « On a la chance, parce que je fais de la télévision et de la radio, d’atteindre un petit peu plus de gens, et je pense que c’est normal d’essayer de redonner à la population. »

Selon la Société canadienne du cancer, le cancer de la prostate est le type le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes canadiens, et il vient au troisième rang des cancers les plus mortels chez les hommes au Canada. Cette année seulement, plus de 25 000 Canadiens recevront un diagnostic de cancer de la prostate.

Un texte d’Evan Milner, traduit par Florence Labelle, collaborateurs du magazine des Canadiens

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