Allergies Québec propose une jolie façon d’inclure les enfants allergiques dans la fête d’Halloween : participer à l’initiative Ma citrouille turquoise, qui a débuté en 2014 aux États-Unis et qui se déploie maintenant dans une quinzaine de pays. D’abord, vous vous procurez des gâteries non alimentaires : tatouages, crayons, effaces, balles rebondissantes, autocollants, etc. Et pour le signifier aux enfants allergiques, deux options : vous peignez votre citrouille en turquoise, ou vous apposez l’affiche de l’initiative sur votre porte d’entrée. Ils pourront alors récolter des surprises en toute sécurité.

— Catherine Handfield, La Presse

« À une époque pas si lointaine, au collège, nous avions des cours de bienséance : apprendre les bonnes manières. Je me souviens d’avoir été rappelée à l’ordre par une religieuse lors d’un repas où j’avais porté une tranche de pain à ma bouche : “Mademoiselle ! On doit rompre son pain !” Je n’ai jamais oublié cette entorse à l’étiquette ! »

— Luce Viens

« Habituellement, si je suis invitée à prendre un repas chez des amis ou la famille, j’aime bien apporter deux bouteilles de vin, une en remerciement de l’invitation et l’autre pour boire au souper ou pas. »

— Francine Lafortune

« “Tu ne ramèneras point à toi.” Je suis surpris de voir à quel point les gens ramènent rapidement à eux dans un échange. Qu’importe si je raconte quelque chose de banal ou quelque chose qui m’a ébranlé, mon interlocuteur va, la plupart du temps, répondre avec ce début de phrase : “Eh bien moi, là…” Parfois, il faut laisser son moi de côté pour être véritablement présent. Écouter sans constamment ramener à soi est une façon d’affirmer la valeur de l’autre. »

— Ronald Morris

« Il y a plus de 25 ans, j’étais directrice d’une école primaire. En cours d’année, j’accueille dans mon bureau un nouvel élève pour une classe d’adaptation scolaire. Il est accompagné de son éducatrice. Il me tutoie, j’interviens en lui disant qu’ici à l’école, on dit “vous” au personnel. Il me répond : “Oh oui, le voutoyement, je connais ça !” Adorable. »

— Thérèse De Clerck

« Quand tu ouvres une porte qui se referme toute seule, tu t’assures que personne ne te suit ou tu fais en sorte que l’autre ne recevra pas la porte en pleine poire. Quand tu stationnes, prends la place de ta voiture, pas celle d’un autobus, tu n’es pas seul dans ton quartier. Quand tu attends dans une salle à l’hosto, ne nous raconte pas l’histoire de l’Abitibi à haute voix. Personne ne te l’a demandé. Quand tu rencontres quelqu’un dans un long corridor, tu lui souris, au lieu de regarder ton téléphone. J’appelle ça de l’écologie humaine. »

— Sylvain Couture

« Au cinéma tu feras preuve de discrétion et tu ne te sentiras pas comme dans ton salon. »

— Pietro Barsetti

« Je développais un service de relations de presse dans une entreprise française située au centre-ville de Montréal. Quelques fois par année, j’invitais les journalistes du domaine à luncher pour présenter les nouvelles collections. Mais que j’étais gênée de manger alors que je trouvais leurs manières à la table tellement élégantes ! Elles savaient comment manipuler leurs ustensiles, ne faisaient pas de bruit, plaçaient leur couteau en haut de l’assiette et non sur le côté. J’étais tellement mal à l’aise que j’ai décidé de suivre deux cours, l’Étiquette à la table et l’Étiquette au bureau. Quel bonheur ! Tout le monde devrait suivre au minimum l’étiquette à la table. Ça m’a tellement servi et encore aujourd’hui, je remarque la manière dont les gens se comportent à la table. »

— Lise Beauchemin

« Ouvrir ou non la bouteille de vin (offerte) ? Facile. On la sert tout de suite. Si les invités ont apporté de la piquette, qu’ils la boivent ! »

— Bernard Marcoux