1500

Le numéro un mondial des plateformes audio Spotify a annoncé lundi une réduction de ses effectifs d’« environ 17 % », soit quelque 1500 personnes, afin de réduire ses coûts dans un contexte de croissance économique au ralenti. Il s’agit de la troisième vague de réduction d’effectifs puisque le groupe suédois avait déjà annoncé 600 suppressions de postes en janvier et 200 en juin dans sa division baladodiffusion.

— Agence France-Presse

Rogers

Le Bureau de la concurrence enquête sur les forfaits Infini

Le Bureau de la concurrence a reçu une ordonnance de la Cour fédérale du Canada exigeant que Rogers Communications produise des documents liés à une enquête sur les forfaits de téléphonie sans fil Infini de l’entreprise. Le Bureau étudie les allégations selon lesquelles des campagnes de marketing de Rogers présenteraient des forfaits offrant des données illimitées, malgré « d’importantes réductions de la vitesse des données, connues sous le nom de limitation de la bande passante, après qu’un abonné a atteint un certain plafond de données ». L’organisme de réglementation de la concurrence cherche à déterminer si les pratiques commerciales de Rogers concernant ces forfaits sont conformes aux dispositions de la Loi sur la concurrence relatives à la publicité, qui interdisent les allégations fausses ou trompeuses pour promouvoir un service. Il n’y a pas lieu de conclure à l’existence d’un acte répréhensible pour l’instant, a indiqué le Bureau.

— La Presse Canadienne

L’or à un sommet historique, le bitcoin retrouve son lustre

L’or a touché lundi un sommet historique, poussé par les perspectives de baisse des taux de la Réserve fédérale (Fed), quand le bitcoin évoluait au-dessus des 40 000 $ US, galvanisé par les espoirs d’une approbation prochaine d’un nouveau placement grand public. Lundi matin, l’or évoluait à 2069,70 $ US l’once, peu après s’être envolé jusqu’à 2135,39 $ US, son sommet historique. À la fin de la journée, l’once d’or était revenue à 2029,21 $ US. Côté cryptomonnaies, le bitcoin a dépassé lundi les 40 000 $ US, poussant jusqu’à 42 144,36 $ US, plus haut prix depuis le mois d’avril 2022, stimulé par l’espoir que les États-Unis approuvent bientôt un nouveau placement grand public qui pourrait normaliser davantage cet actif aux yeux des investisseurs. Peu après avoir atteint son pic, le bitcoin grimpait toujours de 7,20 %, à 41 592 $ US.

— Agence France-Presse

Prêts hypothécaires

La Canada Vie conclut une entente avec Nesto

La Canada Vie a signé un accord de partenariat avec la société de prêts hypothécaires en ligne Nesto, qui prendra en charge le service et l’administration des prêts hypothécaires résidentiels de l’assureur à partir de janvier. En plus de gérer les prêts hypothécaires existants, Nesto sera responsable des prêts hypothécaires de la Canada Vie lorsqu’ils arriveront à échéance. Ce partenariat fait suite à la décision prise par Canada Vie en 2022 de se retirer du marché des prêts hypothécaires résidentiels. La Canada Vie affirme que les clients bénéficieront d’une expérience client numérique moderne grâce au passage à Nesto, qui a été lancée en 2018.

— La Presse Canadienne

Étude de Desjardins

La location de courte durée a une incidence sur le logement

Une nouvelle étude de Desjardins suggère que les locations de courte durée ont probablement contribué à la crise de l’abordabilité du logement au Canada et dans le monde.

Selon le rapport de l’institution financière, publié lundi, la prolifération de la location de courte durée sur des plateformes comme Airbnb et Vrbo a eu un effet significatif sur l’abordabilité et la disponibilité des logements en réduisant le nombre d’unités disponibles pour les locations de longue durée et les marchés de la revente.

Le directeur principal de l’économie canadienne chez Desjardins, Randall Bartlett, a déclaré que les locations de courte durée sont souvent plus attrayantes pour les investisseurs immobiliers parce qu’ils en tirent plus de revenus que des locations de longue durée.

« Du point de vue du propriétaire, en période d’inflation élevée et croissante, les locations de courte durée peuvent lui permettre de compenser une partie de la hausse des coûts parce qu’il peut augmenter le loyer plus rapidement qu’il ne le ferait sur le marché de la location de longue durée », a expliqué M. Bartlett en entrevue.

Citant une étude du Conference Board du Canada, le rapport suggère qu’il existe une corrélation entre l’activité d’Airbnb et l’augmentation des prix des locations de longue durée dans 19 villes canadiennes où l’on trouve des locations de courte durée.

Il montre que chaque augmentation d’un point de pourcentage de la part d’Airbnb est associée à une augmentation de 2,3 % des loyers.

L’étude de Desjardins, qui cite des données de la société d’analyse AirDNA, expose que le Canada compte plus de 235 800 annonces actives uniques de location à court terme sur Airbnb et Vrbo, les deux plus grandes plateformes d’hébergement, ce qui représente environ 1,4 % du parc immobilier du pays.

Le taux national d’inoccupation des logements locatifs a atteint 1,9 % en 2022, ce qui est nettement inférieur à ce qui est considéré comme un taux de marché équilibré de 3 %, selon le rapport.

Mettre en place des politiques

Des municipalités au Canada et à l’étranger ont mis en œuvre diverses politiques pour lutter contre la location de courte durée dans l’espoir d’augmenter l’offre de logements, alors que l’accessibilité financière continue de s’éroder.

« Nous voyons cela en temps réel, a affirmé M. Bartlett, une expérience qui se déroule au Canada, où différentes juridictions mettent en place différentes réglementations plus ou moins strictes », ce qui, selon lui, permettra de mieux comprendre les implications pour le marché du logement.

Il semble, a-t-il ajouté, que la restriction de l’utilisation d’une deuxième ou d’une troisième propriété à des fins de location de courte durée ait été la plus efficace pour ramener davantage d’unités sur le marché de la location de longue durée.

Par contre, le fait de permettre aux gens de continuer à utiliser leur résidence principale pour des locations à court terme a contribué à soutenir le marché des locations touristiques par l’entremise d’applications, a indiqué M. Bartlett.

L’étude suggère aux gouvernements de restreindre en partie les locations commerciales des résidences non principales, d’appliquer des sanctions en cas de non-respect des règles et de tenir responsables les plateformes de location de courte durée.

Au Québec, il est obligatoire d’enregistrer son logement pour le louer à court terme depuis l’an dernier. Et depuis le 1er septembre, il est interdit aux plateformes numériques comme Airbnb de diffuser une annonce qui ne contient pas de numéro d’enregistrement et de date d’expiration liés à un certificat d’exploitation.

— La Presse Canadienne

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