1 milliard

Le Canada a enregistré un déficit commercial de marchandises de 1 milliard en avril, selon Statistique Canada. Il s’agit de la moitié du déficit commercial de 2 milliards du mois de mars, a précisé l’agence. Les exportations totales ont augmenté de 2,6 % pour atteindre 64,4 milliards en avril, aidées par une croissance de 4,7 % des exportations de produits métalliques et minéraux non métalliques. Les exportations de produits énergétiques ont progressé de 2,7 %. Pendant ce temps, les importations totales ont augmenté de 1,1 % pour atteindre 65,5 milliards en avril.

— La Presse Canadienne

Saladexpress ferme son usine

Connue pour ses salades et ses sacs de légumes coupés de marque Florette vendus en épicerie, Saladexpress a annoncé jeudi la fermeture de son usine située à Saint-Rémi. Ainsi, 135 employés perdront leur emploi. La fin des activités de cette entreprise fondée en 1989, dont l’actionnaire principal est le Groupe Agrial, une coopérative agricole française, inquiète Patrice Léger Bourgoin, directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ). Plusieurs de ses membres comptaient parmi les fournisseurs de l’entreprise qui avait également le Fonds de solidarité FTQ pour actionnaire. « C’est une très mauvaise nouvelle qui va compromettre la rentabilité économique des maraîchers du Québec », a-t-il dit à La Presse, ajoutant dans la foulée que l’industrie tente de se relever d’une saison « désastreuse » en 2023.

— Nathaëlle Morissette, La Presse

Une autre bouchée pour Too Good To Go

L’entreprise de récupération d’invendus alimentaires pour les commerces et les restaurants Too Good To Go offrira des paniers provenant des Couche-Tard en Amérique du Nord et en Europe, a annoncé jeudi la chaîne de dépanneurs. Les ambitions sont grandes : plus de 9000 magasins Circle K et Couche-Tard aux États-Unis, au Canada, en Irlande et en Pologne offriront leurs invendus par l’application Too Good To Go qui continue d’élargir son portefeuille de commerces partenaires. Plus tôt ce printemps, c’est l’épicier Metro qui avait intégré l’application qui veut contrer le gaspillage alimentaire. Les utilisateurs n’ont qu’à choisir un commerce, payer et aller récupérer un panier rempli d’aliments choisis par le commerçant. Too Good To Go a été créée au Danemark en 2015 et est maintenant présente dans une cinquantaine de villes au Québec.

— Stéphanie Bérubé, La Presse

Résultats 2023-2024

SQDC : ventes en forte hausse

La Société québécoise du cannabis (SQDC) présente un profit net de 104,1 millions pour son exercice financier 2023-2024, en hausse de 9,7 % par rapport à celui de 2022-2023. Il a été de 94,9 millions l’année dernière. Les ventes totales de la société d’État ont aussi augmenté de 10 % à 662,1 millions, comparativement à 601,9 millions en 2022-2023. Les ventes en ligne ont grimpé de 14,7 %, passant de 34,15 millions à 40,02 millions, et celles des succursales ont progressé de 9,6 %, passant de 567,76 millions à 622,05 millions. Les charges nettes ont continué de gruger une grande partie des revenus de la SQDC. Elles se sont élevées à 109,91 millions, soit 16,6 % des ventes. L’exercice clos le 30 mars 2024 s’est exceptionnellement étalé sur 53 semaines. La SQDC a vendu 122,48 tonnes de cannabis en 2023-2024, un bond de 15 % par rapport à l’année précédente.

— La Presse Canadienne

Investissements dans l’énergie

Le solaire au sommet

Le soleil toujours au plus haut : les investissements dans l’électricité solaire pourraient surpasser en 2024 ceux consacrés à toutes les autres sources de production électrique, a indiqué jeudi l’Agence internationale de l’Énergie (AIE) dans un rapport annuel.

Les investissements « dans la technologie solaire photovoltaïque devraient dépasser 500 milliards US en 2024, surpassant toutes les autres sources de production [électrique] réunies », estime l’AIE dans son opus consacré aux investissements dans l’énergie.

Comme en 2023, le solaire devrait attirer plus d’investissements que ceux dédiés à la production électrique à partir de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), de l’éolien, du nucléaire et des barrages.

Malgré la hausse des taux d’intérêt, qui freine les nouveaux projets, notamment dans les pays du Sud, « les investissements mondiaux dans les énergies propres devraient presque doubler par rapport aux combustibles fossiles en 2024, grâce à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement et à la baisse des coûts des technologies propres ».  

Selon l’AIE, le coût des panneaux photovoltaïques a reculé de 30 % ces deux dernières années.  

En 2024, le monde dépensera 2000 milliards US, selon l’AIE, pour s’équiper dans les énergies propres (solaire, éolien et nucléaire, véhicules électriques, réseaux et stockage électriques, carburants bas carbone, efficacité énergétique, pompes à chaleur) : deux fois plus que le montant pour les énergies fossiles (1000 milliards US).

Les investissements pour l’extraction et la production de gaz et de pétrole devraient atteindre cette année 570 milliards US (7 % après 9 % en 2023).

L’an dernier, les investissements dans l’électricité renouvelable et les réseaux avaient « dépassé pour la première fois le montant consacré aux combustibles fossiles », souligne l’Agence de l’énergie de l’OCDE basée à Paris.

« Les investissements dans les énergies propres établissent de nouveaux records, même dans des conditions économiques difficiles, ce qui met en lumière la dynamique de la nouvelle économie énergétique mondiale », explique le directeur exécutif de l’AIE, Fatih Birol.

L’AIE souligne toutefois qu’« il existe d’importants déséquilibres en matière d’investissement ».

En excluant le mastodonte chinois, les 300 milliards US prévus en 2024 dans les économies émergentes et en développement sont bien loin de « ce qui est nécessaire pour répondre à la demande croissante d’énergie dans bon nombre de ces pays ».

« Il faut faire davantage pour que les investissements aillent dans les endroits où ils sont le plus nécessaire », plaide M. Birol.

Les États et entreprises accélèrent les investissements dans les énergies propres pour réduire les rejets de gaz à effet de serre issus des énergies fossiles, qui réchauffent la planète.

Selon l’AIE, il faudrait doubler les investissements pour tripler la capacité des énergies renouvelables d’ici 2030.

— Agence France-Presse

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