Salaire minimum fédéral

17,30 $ l’heure

Le salaire minimum fédéral est passé à 17,30 $ l’heure lundi, en hausse par rapport à 16,65 $ auparavant. Selon Emploi et Développement social Canada, ce sont environ 30 000 travailleurs dans les entreprises privées de compétence fédérale qui sont concernés par cette hausse. Les employés qui verront leur salaire augmenter sont, par exemple, des travailleurs dans le transport routier, dans des entreprises de semences et de grains, dans des usines d’aliments pour animaux ou dans les services de messagerie.

— La Presse Canadienne

La hausse annuelle des tarifs d’électricité est entrée en vigueur

La hausse annuelle des tarifs d’électricité, plafonnée à 3 % dans le résidentiel, est entrée en vigueur lundi au Québec. Selon Hydro-Québec, cette indexation annuelle fait en sorte que la facture mensuelle d’électricité augmentera de 2,35 $ pour un logement de cinq pièces et demie, de 4,39 $ pour une maison de 111 mètres carrés, de 5,82 $ pour une maison de 158 mètres carrés et de 7,17 $ pour une grande maison de 207 mètres carrés. En février 2023, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi 2, qui a plafonné le taux d’indexation des prix des tarifs domestiques de distribution d’Hydro-Québec à 3 %. Les tarifs de la clientèle d’affaires augmentent quant à eux de 5,1 %. Cette hausse correspond à la variation de l’indice des prix à la consommation au Québec entre le 30 septembre 2022 et le 30 septembre 2023, a précisé la société d’État. En réaction, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante a une fois de plus déploré que la hausse des tarifs pour les petites et moyennes entreprises (PME) n’ait pas été plafonnée comme celle des tarifs résidentiels.

— La Presse Canadienne

Microsoft dissocie Teams de la suite Office

Microsoft va dissocier sa plateforme de collaboration professionnelle Teams de sa célèbre suite bureautique Office (Word, Excel…) dans le monde entier, comme elle l’a déjà fait en Europe pour apaiser les inquiétudes de l’Union européenne en matière d’antitrust, a déclaré l’entreprise lundi. La Commission européenne a ouvert une enquête l’année dernière pour déterminer si le géant informatique américain « abusait de sa position sur le marché et la protégeait » en regroupant les deux logiciels. Pour répondre à ces préoccupations, Microsoft a dissocié Teams de Microsoft 365 et Office 365 dans l’Espace économique européen et en Suisse depuis le 1er octobre. Teams est une plateforme qui permet aux utilisateurs, principalement au sein d’une entreprise, de communiquer par l’entremise de messages, d’appels vidéo et de partage de fichiers. Elle est devenue populaire pendant la pandémie, quand les employés étaient souvent isolés les uns des autres.

— Agence France-Presse

Le whisky japonais a désormais une appellation protégée

Le whisky japonais, à la réputation mondiale croissante, est protégé depuis lundi dans l’archipel par de nouvelles règles, censées dissuader des producteurs étrangers d’utiliser cette appellation. La reconnaissance internationale pour cet alcool augmente depuis le début des années 2000, aussi bien du côté des professionnels que du côté des consommateurs, avec des ventes et des prix en hausse. Mais l’appellation « whisky japonais » souffrait d’un manque de règles, permettant à des fabricants étrangers d’utiliser cette dénomination malgré l’absence de lien avec le Japon. Depuis lundi, un cahier des charges plus strict de l’Association japonaise des fabricants de spiritueux et de liqueurs est entré en vigueur. Pour pouvoir utiliser l’appellation, les producteurs doivent désormais utiliser de l’eau de source du Japon, et les fûts de whisky doivent être stockés dans l’archipel pendant au moins trois ans. Le Japon compte une centaine de distilleries, selon les experts, et les exportations annuelles de ses whiskys ont atteint 56 milliards de yens en 2022, soit 14 fois plus que 10 ans plus tôt.

— Agence France-Presse

Mode « Incognito »

Google détruira des données pour mettre fin à des poursuites

Google va détruire les données récoltées sur des millions d’utilisateurs pendant leur navigation en ligne, suivant les termes d’un accord passé lundi pour mettre fin à des poursuites sur la confidentialité des renseignements personnels.

L’action collective déposée en 2020 portait sur le mode « Incognito » sur Chrome, le navigateur de Google, qui donne aux usagers l’impression qu’ils ne sont pas suivis par le géant de la recherche en ligne – à tort, selon les plaignants.

Ils accusent le numéro un mondial de la publicité numérique de les avoir induits en erreur sur la manière dont Chrome pistait les personnes utilisant cette option de navigation privée.

« Les efforts des plaignants ont permis d’obtenir des aveux clés de la part d’employés de Google, y compris des documents décrivant Incognito comme “un mensonge en pratique”, un “problème d’éthique professionnelle et d’honnêteté élémentaire”, et un “bazar qui prête à confusion” », relatent les avocats dans l’accord déposé lundi devant un tribunal de San Francisco.

S’il est approuvé par la juge Yvonne Gonzalez Rogers en juillet, Google évitera un procès mais devra « supprimer et/ou remédier à des milliards d’enregistrements de données » récoltés pendant la navigation en ligne de personnes utilisant le mode Incognito.

« Cet accord constitue une étape historique car il exige des entreprises technologiques dominantes qu’elles fassent preuve d’honnêteté dans leurs déclarations aux utilisateurs sur la manière dont elles collectent et utilisent les données des utilisateurs, et qu’elles suppriment les données ainsi collectées », indique le document.

Google s’est engagé à reformuler « immédiatement » la notice qui s’affiche sur le mode Incognito, pour « informer les utilisateurs qu’il collecte des données de navigation privée ».

Et l’entreprise devra bloquer par défaut, sur le mode Incognito, les témoins (cookies) tiers – ces logiciels utilisés notamment pour suivre les utilisateurs en ligne et les cibler avec de la publicité. Google a déjà entamé sa transition vers la fin de ces témoins très critiqués.

Pas de dédommagements

L’accord ne prévoit pas de versement de dédommagements, alors que la plainte déposée en 2020 exigeait 5 milliards de dollars. Mais il laisse la possibilité aux utilisateurs de Chrome qui s’estiment lésés de poursuivre Google séparément pour obtenir de l’argent.

« Nous sommes satisfaits de mettre fin à des poursuites que nous avons toujours crues sans fondement », a déclaré Jorge Castaneda, porte-parole de Google. « Nous sommes heureux de supprimer d’anciennes données techniques qui n’ont jamais été associées à des individus et n’ont jamais été utilisées pour une quelconque forme de personnalisation. »

La plainte initiale accusait Google de s’être « transformé en une mine d’informations sans comptes à rendre, des informations si détaillées et si vastes que même George Orwell n’aurait jamais pu en rêver ».

— Agence France-Presse

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