225 millions

Montant pour lequel Katy Perry a vendu les droits sur son catalogue musical à Litmus Music. La vente couvre les droits sur les cinq albums studio de l’artiste américaine, parus entre 2008 et 2020, incluant ses 16 simples certifiés platine. Litmus Music, qui se spécialise dans l’achat et la gestion des droits musicaux, a été fondée par le président de la maison de disques Capitol Records, Dan McCaroll. Le « partenariat créatif » entre les deux parties s’inscrit dans une tendance des dernières années qui a vu plusieurs artistes encore actifs amasser des centaines de millions de dollars en confiant leur catalogue à des entreprises spécialisées. Justin Bieber, Bruce Springsteen ou Sting ont tous récemment conclu des ententes lucratives en vendant les droits de leurs chansons.

— Marissa Groguhé, La Presse

Allégations d’agressions sexuelles

Une enquête policière demandée contre Russell Brand

Londres — Aux accusations de viol et d’agressions sexuelles formulées par quatre femmes dans la presse, l’ancien animateur et acteur britannique Russel Brand a vu s’ajouter lundi un signalement auprès de la police et la mise entre parenthèses de plusieurs projets.

Depuis les premières révélations durant le week-end, que Russell Brand réfute totalement, l’affaire n’a cessé d’enfler au Royaume-Uni.

Au point de faire réagir jusqu’à Downing Street, où le porte-parole du premier ministre Rishi Sunak a évoqué des « accusations très graves et préoccupantes ».

Dans le sillage des témoignages relayés par le Sunday Times et la chaîne Channel 4, la police de Londres a annoncé lundi qu’elle avait reçu la veille un signalement sur une agression sexuelle qui se serait déroulée en 2003 dans le quartier animé de Soho.

« Les enquêteurs sont en contact avec la femme » concernée, a déclaré un porte-parole de Scotland Yard, expliquant qu’elle allait bénéficier d’une prise en charge de la police.

« Nous continuons à encourager quiconque pense avoir été victime d’une agression sexuelle, peu importe [quand elle s’est produite], à nous contacter. »

— Annonce de la police de Londres

Dans une enquête conjointe des journaux The Sunday Times et The Times, ainsi que de Channel 4, quatre femmes ont accusé l’acteur de 48 ans de viol ou d’agressions sexuelles entre 2006 et 2013.

Russell Brand était à cette époque à l’apogée de sa carrière, à la fois comme présentateur sur BBC Radio 2 et sur la chaîne Channel 4 et comme acteur à Hollywood.

Frasques à répétition

Avant même ces publications, l’ex-animateur, désormais surtout actif sur les réseaux sociaux, avait fermement réfuté les accusations.

Il a assuré dans une vidéo publiée sur plusieurs plateformes qu’il avait toujours eu des relations « totalement consenties » et a dénoncé une « attaque coordonnée ».

« Plusieurs [autres] femmes » ont depuis contacté The Times, selon le quotidien, et les déconvenues professionnelles commencent à se succéder pour lui.

Une représentation de son spectacle Bipolarisation prévue mardi soir au Theatre Royal à Windsor, à une quarantaine de kilomètres de Londres, a été reportée, ont annoncé ses promoteurs.

Et son éditeur, Bluebird, a annoncé qu’il suspendait tous les projets de futurs ouvrages avec Russell Brand, à la lumière des « très graves accusations » portées contre lui.

Selon son site internet, la maison d’édition devait publier en décembre 2025 un nouveau livre intitulé Recovery : The Workbook.

Durant sa carrière comme humoriste, à la télévision et au cinéma, au Royaume-Uni puis aux États-Unis, Russell Brand s’est fait remarquer pour ses frasques à répétition, son ancienne dépendance à l’alcool et à l’héroïne, son bref mariage avec la chanteuse pop Katy Perry et sa tendance à se vanter de ses multiples conquêtes féminines.

Il a récemment multiplié les propos complotistes, anti-vaccins, et contre les grands médias, sur sa chaîne YouTube, suivie par plus de 6 millions d’abonnés, ou sur son compte X aux plus de 11 millions d’abonnés.

Les médias qui ont employé Russell Brand ont aussi indiqué dimanche qu’ils allaient enquêter en interne sur les accusations dont il fait l’objet.

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.