Ma voisine est une terrasse… et vous aussi !
Le centre-ville invivable
Depuis que le politique a décidé de faire du centre-ville de Montréal un trou à party à l’année longue, en multipliant les festivals et les établissements « festifs », ceux-ci rendent le centre-ville invivable pour les résidants permanents : musiques, bruits, personnes intoxiquées, itinérantes pour profiter de la manne, partys dans les Airbnb, etc. C’est ce qui arrive quand la seule créativité économique visée est du pain et des jeux. C’est pauvre comme vision et ça ne vise qu’un segment de la population : les fêtards non résidants. Au final, ceux qui y gagnent sont les tenanciers et organisateurs qui s’enrichissent. Les autres voient leur qualité de vie dégrader.
— Jean Sébastien
Copié-collé à Saint-Lambert
Plusieurs rigolent sur les réseaux sociaux lorsqu’on évoque Saint-Lambert et le bruit des concerts du parc Jean-Drapeau. C’est un copié-collé de cette situation décrite dans l’article de Paul Roux. Ce week-end avec Osheaga, de 11 h à 23 h, en continu, c’est envahissant, et ce, nonobstant le style de musique qui me plaît. Ces gens de l’article, dans leur appartement, sont prisonniers d’une situation où « avoir du fun » se fait aux dépens d’autrui, et ce, en se moquant de leur mal-être. Quelles sont les valeurs mises de l’avant dans le vivre-ensemble ? Ce n’est pas une question intergénérationnelle, car les jeunes de la maison qui subissent le bruit s’en ressentent autant que les vieux.
— Christine Fournier
On n’a plus les boisés qu’on avait
Mon cher Paul, on a déniché une belle petite maison sur un terrain boisé dans une rue construite dans un bois. Tous les voisins sont de jeunes familles (comme la mienne) ou des « habitués » de la place depuis plusieurs années. Le bonheur… jusqu’à ce que mon nouveau voisin médecin trentenaire se sépare et décide de vivre son adolescence. 80 décibels ? Oui, à 4 h du matin en plein milieu de la semaine avec cris de joie ininterrompus. La police ? Aucun pouvoir contre le manque de civisme. Ils passent quand ils peuvent et avertissent, ce qui donne, ô joie, 15 à 20 minutes de repos avant de repartir sans se soucier du prochain.
— Christian Bissonnette
Des avions en pleine nuit
Si on veut favoriser la densification à Montréal, il faudra diminuer de façon substantielle les sources de pollution sonore. Heureusement, l’électrification des transports publics et privés aidera beaucoup ; ainsi, les véhicules d’urgence pourraient également diminuer les sons des sirènes qui retentissent sans cesse au centre-ville. D’ailleurs, en Europe, le son des sirènes est beaucoup plus bas depuis longtemps. On doit également sévir sérieusement envers les propriétaires de véhicules à moteur bruyant dont les supposés silencieux sont au contraire conçus pour faire du bruit. Montréal devra également convaincre Aéroports de Montréal (ADM) de mettre en place des mesures sérieuses pour diminuer de façon substantielle le bruit causé par le trafic aérien. Transports Canada doit mettre ses culottes et faire respecter la réglementation déjà en place et qui est constamment bafouée par ADM.
— Jacques Bournival
Nostalgique du couvre-feu
Je demeure aussi en ville et le contrôle du bruit est vraiment déficient. Il y a bien sûr les terrasses, mais aussi les silencieux des voitures et motos modifiées, les crissements de pneus, les gens qui parlent fort dans les rues à 3 h le matin et… la ville qui passe l’aspirateur sur les trottoirs. Nous gardons nos fenêtres fermées et utilisons la climatisation en continu pour avoir une certaine quiétude. Les seuls moments où on a « malheureusement » pu apprécier la tranquillité étaient lors du couvre-feu au début de la pandémie. On pouvait ouvrir les fenêtres et dormir en silence. La quiétude est une chose qui doit être mise au menu si nos dirigeants veulent densifier et stopper l’exode vers les banlieues.
— Denis Langlois