COMMANDITÉ
Cœur + AVC

Jeu-questionnaire : comment agir lorsqu’un AVC survient ?

1er juillet 2016, 3 h du matin. Pendant ses vacances, l’animatrice Josée Boudreault s’éveille dans sa chambre d’hôtel, confuse et incapable de parler. Son conjoint, Louis-Philippe Rivard, reconnaît les signes d’un AVC et réagit rapidement en appelant le 9-1-1. Au Canada, ce genre d’événement est fréquent : un AVC survient toutes les cinq minutes. Sauriez-vous quoi faire si cela vous arrivait ? En ce Mois de l’AVC, ces deux porte-parole de la campagne sur les signes de l’AVC de Cœur + AVC vous invitent à tester vos connaissances.

1. Quel acronyme permet de reconnaître les signes d’un AVC ?

- VITE

- FACE

L’acronyme internationalement reconnu « FAST » (Face, Arm, Speech et Time) a été adapté en plusieurs langues. Au Canada français, c’est « VITE » :

• V pour visage, est-il affaissé?

• I pour incapacité à lever les deux bras normalement?

• T pour trouble de parole, trouble de la prononciation?

• E pour extrême urgence, composez le 9-1-1

La présence d’un seul de ces signes représente une urgence et nécessite une intervention médicale immédiate.

« Je me suis souvenu de la publicité de Cœur + AVC et j’ai reconnu tous les signes en quelques secondes. Josée avait un côté du visage affaissé, son corps était paralysé d’un côté et elle était incapable de parler. Il fallait faire vite ! »

– Louis-Philippe Rivard

2. Qu’est-ce qu’un AVC ?

- Une interruption du flux sanguin vers une partie du cerveau

- Une interruption du flux sanguin vers une partie du cœur

La majorité des AVC surviennent lorsqu’un caillot obstrue la circulation sanguine au cerveau : il s’agit de l’AVC ischémique. Quand il y a rupture d’une artère au cerveau, l’AVC est plutôt de type hémorragique.

« J’avais une phlébite à une jambe, et le caillot est passé dans une malformation au cœur qui est présente chez 10 à 15 % de la population. Il est ensuite remonté jusqu’au cerveau et a provoqué un AVC ischémique. »

– Josée Boudreault

3. L’AVC est une extrême urgence : quelle est la première chose à faire après avoir reconnu un des signes ?

- Appeler le 9-1-1

- Conduire directement jusqu’à l’hôpital

Que vous soyez témoin ou victime d’un AVC, ne conduisez pas jusqu’à l’hôpital. Dès que vous aurez composé le 9-1-1, le personnel du système de santé s’activera, et les ambulanciers pourront assurer le transport vers l’hôpital le plus proche offrant les meilleurs soins en cas d’AVC. Chaque seconde compte, car les traitements vitaux doivent être administrés le plus rapidement possible dans les heures suivant le début de l’AVC afin de rétablir le flux sanguin vers le cerveau.

« On a été chanceux d’être à dix minutes d’un hôpital de recherche. Des tests ont été faits directement dans l’ambulance, et à notre arrivée, le médecin était déjà prêt pour l’opération. »

– Josée Boudreault

4. Pendant un AVC, 1,9 million de cellules cérébrales meurent chaque…

- Heure

- Minute

Ça ne laisse aucun temps pour hésiter, pour s’inquiéter de déranger les voisins ou même pour négocier avec la personne présentant les signes d’un AVC. Il faut appeler le 9-1-1 immédiatement afin d’obtenir des soins d’urgence pouvant faire la différence entre la vie et la mort, ou entre un meilleur rétablissement et une invalidité durable.

« C’est vous qui êtes en charge, pas la personne qui subit un AVC. Faites la bonne chose maintenant pour pouvoir vous chicaner plus tard ! »

– Louis-Philippe Rivard

5. Environ une personne sur deux née au Canada (48 %) peut nommer au moins deux signes de l’AVC. Quelle est cette proportion chez les nouveaux arrivants ?

- Environ 1 personne sur 4

- Environ 1 personne sur 6

Les nouveaux arrivants sont souvent moins outillés pour reconnaître un AVC et appeler le 9-1-1. À peine 17 % d’entre eux parviennent à nommer deux signes de l’acronyme VITE, et 61 % n’en connaissent aucun.

« Ça peut arriver qu’on soit jeune ou moins jeune, et peu importe d’où on vient. Parce qu’on a tous un cerveau. »

– Louis-Philippe Rivard

6. Quel est le plus important facteur de risque de l’AVC ?

- L’hypertension

- Le tabagisme

Au fil des années, une pression artérielle qui demeure élevée fragilise les vaisseaux sanguins et augmente le risque de lésion, une cause fréquente d’AVC. À noter que certaines populations sont plus à risque de souffrir d’hypertension artérielle. C’est notamment le cas des personnes d’origine africaine ou sud-asiatique. D’autres facteurs de risque courants sont aussi à considérer, comme le tabagisme, l’obésité, le diabète, l’hypercholestérolémie, la fibrillation auriculaire, la sédentarité et une alimentation pauvre en fruits et en légumes.

« Josée était dans la quarantaine, en pleine forme, elle s’entraînait plusieurs fois par semaine… On ne sait jamais à qui un AVC peut arriver. »

– Louis-Philippe Rivard

« Par contre, on peut bien faire les choses, et appeler le 9-1-1 VITE VITE VITE ! »

– Josée Boudreault

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