9 bienfaits des arts martiaux pour toute la famille
En plus d’enseigner aux gens des coups et des techniques, les arts martiaux intègrent souvent des exercices qui leur permettent de développer leur force et leur endurance musculaire, comme des répulsions (communément appelées « pompes »), des redressements assis et des accroupissements. Avoir des muscles avec du tonus n’est pas qu’une question d’apparence ; c’est pratique dans bien des situations !
Posture droite, meilleure image corporelle, sentiment de fierté après avoir réussi une manœuvre difficile : voilà autant d’éléments positifs qui contribuent à se sentir bien dans sa peau et à croire en ses capacités. Savoir que l’on possède les outils nécessaires pour se défendre, cela aide également à faire face à l’adversité sous de nombreuses formes.
On n’exécute pas des coups de pied acrobatiques du jour au lendemain ! Les arts martiaux ont recours aux étirements et à une progression d’exercices de plus en plus exigeants. Ces bonnes pratiques aident quiconque à réduire les risques de blessure et à améliorer l’amplitude de ses mouvements, non seulement dans le dojo, mais aussi au quotidien.
Savoir taire ses pensées et écouter les consignes de son sensei ; reproduire un mouvement répétitif, encore et encore, jusqu’à le maîtriser ; enchaîner plusieurs coups pour former un tout complexe et fluide : les arts martiaux aident les gens à contrôler leurs pensées futiles et les sources de distraction pour mieux se concentrer sur ce qu’ils doivent accomplir, ici et maintenant.
La pratique des coups et du combat sollicite de nombreux muscles à la fois et nécessite des mouvements rapides et explosifs. Pour soutenir ce rythme, le corps a besoin de beaucoup d’oxygène. Résultat : le système cardiovasculaire se développe avec le temps pour répondre à la demande. On est ainsi moins essoufflé lorsque vient le temps d’effectuer un effort supplémentaire dans la vie de tous les jours.
Violents, les arts martiaux ? Au contraire : la plupart préconisent une résolution rapide et pacifique des conflits. Il faut en effet une grande maîtrise de soi pour ne pas se blesser ou blesser ses partenaires d’entraînement. Garder son sang-froid et ne pas se laisser provoquer est souvent la bonne chose à faire. Comme disait un sage sensei fictif : « Le meilleur moyen d’éviter un coup… c’est d’être ailleurs ! »
L’exécution des techniques requiert une grande précision : adopter la position du cavalier, faire pivoter le tronc, déplier l’épaule et effectuer une rotation du poignet en assenant à l’autre un coup de poing maîtrisé, par exemple. Les arts martiaux aident les gens à prendre conscience de leur propre corps et à l’utiliser différemment. L’entraînement développe ainsi l’équilibre et la stabilité, en plus de contribuer à prévenir les chutes au quotidien.
Parce qu’on est timide ou parce qu’on arrive dans un nouveau milieu, il n’est pas toujours facile de socialiser et d’agrandir son cercle. La pratique d’un art martial, c’est l’occasion de faire partie d’un groupe de gens qui ont une passion en commun. Il n’est pas rare que des amitiés durables se développent après quelques conversations informelles juste avant ou après un cours, ou encore après avoir trouvé un partenaire de choix avec qui pratiquer les techniques en duo.
Bon nombre d’arts martiaux traditionnels utilisent des ceintures de couleur pour marquer l’atteinte d’une étape marquante du côté de l’élève. Pour obtenir la prochaine, ce dernier doit démontrer sa maîtrise des techniques à l’occasion d’un examen strict. Il faut donc s’entraîner pendant des années avant de mériter cette fameuse ceinture noire. La pratique des arts martiaux enseigne ainsi aux gens qu’ils peuvent se fixer un objectif audacieux et y parvenir, petit à petit, avec discipline et détermination.