Les ventes d’habitations ont enregistré en octobre leur premier gain mensuel depuis février, a indiqué mardi l’Association canadienne de l’immeuble, mais des analystes disent ne pas s’attendre à ce que le marché reprenne pour l’instant, puisque les conditions restent largement moins favorables que pendant la pandémie. Le nombre de transactions immobilières a atteint 35 380 en octobre, ce qui représentait une augmentation de 1,3 % par rapport à celui du mois de septembre. Les ventes ont augmenté d’un mois à l’autre dans 60 % de tous les marchés locaux. Celles de la région du Grand Vancouver ont progressé de 6,0 %, ce qui a été partiellement contrebalancé par une baisse de 2,4 % à Montréal. Cependant, par rapport au même mois l’an dernier, les ventes d’habitations d’octobre ont diminué de 36 % et des analystes ont estimé que cela était un signe que le ralentissement qui s’est matérialisé plus tôt cette année se prolongerait.
— La Presse Canadienne
Rançongiciels
Le cyberpirate ontarien lié à 115 attaques en France
Le parquet de Paris a indiqué mardi qu’un homme arrêté à la fin d’octobre en Ontario, soupçonné d’être un acteur majeur d’une des organisations de rançongiciels les plus lucratives au monde, serait lié à au moins « 115 attaques contre des victimes françaises ». Les autorités américaines et européennes ont annoncé le 11 novembre l’arrestation fin octobre de Mikhail Vasiliev, un ressortissant russo-canadien, suspecté d’avoir déployé le rançongiciel LockBit pour mener des attaques contre d’importantes infrastructures et de grands groupes industriels à travers le monde. Un communiqué d’Europol a précisé que cet homme de 33 ans était connu pour ses demandes de rançon exorbitantes, allant de 5 à 70 millions d’euros (de 7 à 96 millions de dollars canadiens). Selon le parquet de Paris, cet homme « répertorié comme étant une cible de haut niveau a été identifié comme étant susceptible d’être affilié à plusieurs groupes de rançongiciel et auteurs de plusieurs attaques à l’encontre de victimes réparties dans le monde entier (Lockbit, Blackcat, Ragnarlocker, Darkside…) ».
— Agence France-Presse
Consommation
Ventes stables des fabricants canadiens
Les ventes des fabricants canadiens sont restées inchangées à 70,4 milliards en septembre, a indiqué mardi Statistique Canada. Des gains dans les ventes de biens durables, incluant les produits aérospatiaux et leurs pièces, les métaux de première transformation et les machines, ont été contrebalancés par une baisse des ventes de biens non durables, incluant les produits du pétrole et du charbon et les aliments. Les ventes du secteur des produits aérospatiaux et de leurs pièces ont gagné 11,1 %, à 1,7 milliard, ce qui a aidé l’ensemble des ventes de biens durables à progresser de 1,0 %, à 34,1 milliards, a précisé l’agence fédérale. Les ventes des métaux de première transformation ont aussi augmenté de 2,9 %, à 5,6 milliards en septembre, alors que celles des machines ont progressé de 3,6 %, à 4,3 milliards. Entre-temps, les ventes de biens non durables ont diminué de 0,9 %, à 36,3 milliards en septembre, alors que celles des produits du pétrole et du charbon ont diminué de 2,4 %, à 9,5 milliards et celles de la fabrication d’aliments, de 1,8 %, à 11,9 milliards.
— La Presse Canadienne
États-Unis
600 millions US de remboursement à des passagers
Six compagnies aériennes ont été poussées par les autorités américaines à rembourser plus de 600 millions de dollars américains à des centaines de milliers de passagers pour des vols annulés ou modifiés, a annoncé le département des Transports des États-Unis. Pour avoir traîné les pieds, Frontier, Air India, TAP Air Portugal, Aeroméxico, El Al et Avianca ont été parallèlement soumises à des amendes pour un montant total de 7,25 millions US, a ajouté le ministère dans un communiqué publié lundi soir. « Depuis le début de la pandémie de COVID-19, le département a reçu un flot de plaintes de voyageurs liées au refus des compagnies aériennes de fournir des remboursements en temps opportun après l’annulation ou la modification significative de leurs vols », y est-il souligné. Or, pour tout vol au départ ou à destination des États-Unis annulé ou modifié de façon importante, la loi américaine oblige les compagnies aériennes à rembourser les passagers s’ils ne souhaitent pas un bon ou un avoir pour des vols futurs.
— Agence France-Presse