Zoom  Des gagnants et des perdants chez les oiseaux nicheurs

Pluvier kildir

Le milieu rural a changé considérablement en raison de la culture intensive et de l'abandon de la petite ferme traditionnelle. L’habitat a perdu de sa diversité végétale. Cela a eu des impacts chez de nombreux oiseaux, dont le pluvier kildir, dont l’aire de nidification rétrécit comme peau de chagrin.

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Pygargue à tête blanche

Le territoire de nidification du pygargue à tête blanche est aujourd’hui cinq fois plus grand qu’il y a 26 ans. Cette espèce bénéficie de la reforestation. D’innombrables terres agricoles abandonnées ont en effet été reconquises par la forêt dans les Laurentides, la Gaspésie ou la vallée du Saint-Laurent.

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Des gagnants et des perdants chez les oiseaux nicheurs

Six ans de recherche. Des milliers d’heures d’observation. Pas moins de 2000 ornithologues amateurs mis à contribution. L’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec prend forme. Pour la première fois, les données sont mises en ligne dès qu’elles sont recueillies. Notre journaliste les a comparées avec l’inventaire réalisé il y a 26 ans pour tirer un constat : si certaines espèces sont en déclin, d’autres gagnent des plumes.

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Pie-grièche migratrice

Victime de la culture intensive et des modifications du milieu rural, la pie-grièche migratrice, jadis rare, est maintenant pratiquement disparue.

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L’Atlas des oiseaux nicheurs en bref

Objectif : déterminer l’évolution des nicheurs sur le territoire – 260 espèces élèvent leurs petits au Québec.

Déroulement : inventorier 5500 parcelles de territoire de 10 x 10 km dans le Québec méridional et une partie de 12 000 parcelles nordiques. Plus de 2000 ornithologues amateurs ont participé à la cueillette des données de l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec.

Inventaire aussi réalisé dans d’autres provinces canadiennes, de multiples États américains et de nombreux pays.

Mené habituellement tous les 20 à 25 ans.

Financement et gestion : Environnement Canada, Études d’oiseaux Canada, Regroupement QuébecOiseaux

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Hirondelle

Les hirondelles sont en plein déclin au Québec. La cause : ces oiseaux s’alimentent en volant, et les insectes se font de plus en plus rares. Les pesticides sont au banc des accusés. L’aire de nidification de l’hirondelle noire est aujourd’hui quatre fois plus petite que lors du dernier inventaire. Chez l’hirondelle rustique, le territoire a rétréci de 25 %. Le chiffre est de 17 % pour l’hirondelle bicolore. D'autres espèces, comme le martinet ramoneur et les engoulevents, sont frappées par le même phénomène.

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Cardinal rouge

Cet oiseau flamboyant est toujours en progression : son territoire a été multiplié par trois depuis 26 ans. Parmi les autres grands gagnants, on compte la grue du Canada, l’urubu à tête rouge et la bernache du Canada.

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Roselin familier

Grande chanteuse urbaine, cette espèce de l’Ouest relâchée jadis à New York est toujours en expansion au Québec en milieu densément habité. Cette expansion amène une compétition avec le moineau domestique, qui en subit les contrecoups et est en baisse constante.

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Mésange bicolore

Cet oiseau est favorisé par les nichoirs et les mangeoires mis à sa disposition. Résultat : l’espèce du Sud-Ouest a vu son aire de nidification se multiplier par 26 fois depuis le dernier inventaire.

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Dindon

La progression étonnante du dindon sauvage au cours des dernières années est surtout attribuable aux lâchers réalisés pour favoriser la chasse.

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