Bénin

Le groupe armé État islamique revendique sa première attaque

Le groupe djihadiste armé État islamique (EI) a revendiqué pour la première fois une attaque dans le nord du Bénin, exécutée par sa branche au Sahel, confirmant l’expansion de ses activités vers le golfe de Guinée. « Les soldats du califat annoncent l’expansion de leurs opérations au Bénin », a affirmé l’organe officiel de l’EI, l’hebdomadaire Al-Naba, cité vendredi par le centre américain de surveillance des sites djihadistes SITE. Selon Al-Naba, début juillet, les djihadistes ont « attaqué une patrouille militaire dans le village de Takwara, dans la région d’Alibori » et auraient tué quatre d’entre eux. Le lendemain, une « embuscade » de soldats dans la même région aurait cette fois fait deux morts.

— Agence France-Presse

Reconnaissance biométrique

L’ONU dénonce la surveillance croissante des espaces publics

L’ONU a dénoncé vendredi la surveillance croissante des individus dans les espaces publics alors que certains pays utilisent les systèmes de reconnaissance biométrique pour surveiller les opposants politiques ou procéder à du profilage racial. Dans un nouveau rapport sur « le droit à la vie privée à l’ère numérique », le bureau des droits de l’homme de l’ONU affirme que la plupart des autorités continuent à utiliser des systèmes de surveillance biométrique, « malgré l’absence de base légale ». La collecte et l’analyse automatisées de données à grande échelle, ainsi que les nouveaux systèmes d’identité numérisés et les vastes bases de données biométriques mettent en danger, selon l’ONU, le droit à la vie privée. Ces systèmes de surveillance soulèvent de graves préoccupations quant à leur proportionnalité, compte tenu de leur caractère hautement intrusif et de leur large impact sur un grand nombre de personnes, selon l’ONU.

— Agence France-Presse

Chine

Un incendie ravage un gratte-ciel de 42 étages

Les flammes ont ravagé vendredi un gratte-ciel de 218 mètres de haut dans le centre de la Chine lors d’un spectaculaire incendie, qui n’a fait aucune victime selon un premier bilan établi par les pompiers. Le feu, désormais éteint, a touché le bâtiment de l’opérateur téléphonique China Telecom à Changsha. Cette ville de 10 millions d’habitants est la capitale de la province du Hunan. Les impressionnantes images diffusées par la télévision publique CCTV montraient d’immenses et puissantes flammes orange ravager tout un côté du bâtiment, qui compte 42 niveaux. Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir une fumée noire extrêmement dense s’échapper de l’immeuble et des passants s’enfuir afin d’éviter d’être touchés par des débris incandescents tombés du ciel.

— Agence France-Presse

Kirghizistan et Tadjikistan

Les pays s’accusent mutuellement de violer le cessez-le-feu

Le Kirghizistan a annoncé vendredi un cessez-le-feu avec le Tadjikistan après une escalade des affrontements à la frontière entre ces deux pays d’Asie centrale, les deux parties s’accusant toutefois dans l’après-midi de violations mutuelles de cette trêve. Le président kirghiz Sadyr Japarov et son homologue tadjik Emomali Rakhmon se sont entretenus en marge d’un sommet régional de l’Organisation de coopération de Shanghai en Ouzbékistan et « sont convenus de donner pour instruction aux institutions concernées de cesser le feu et de retirer les forces et les équipements de la ligne de contact », selon un communiqué de la présidence kirghize. Un cessez-le-feu est entré en vigueur à 16 h vendredi, mais les gardes-frontières kirghiz ont rapidement accusé l’armée tadjike « d’avoir ouvert le feu à nouveau » et « bombardé le poste-frontière de Tamdyk ».

— Agence France-Presse

Dépouille mortelle d’Élisabeth II

David Beckham attend 12 heures pour se recueillir

Il a patienté plus de douze heures, comme des milliers de personnes : l’ex-footballeur britannique David Beckham a fait forte impression vendredi, remarqué dans la foule venue se recueillir près du cercueil d’Élisabeth II au palais de Westminster. « Je pensais qu’en venant à 2 h du matin ça allait être plus calme, mais j’avais tort », a raconté l’ancien capitaine de l’équipe nationale d’Angleterre à la chaîne de télévision ITV. « C’est difficile pour la nation, difficile pour tout le monde. Je pense que chacun le ressent et nos pensées vont à la famille [royale] », a ajouté David Beckham, 47 ans. Le joueur évoque aussi l’émotion qui l’étreignait chaque fois qu’il chantait l’hymne national avant un match de football. « C’était quelque chose qui voulait dire tellement de choses pour nous », se souvient-il.

— Agence France-Presse

Amérique centrale

Une marée de déchets défigure lacs et plages

Entraînées par les cours d’eau, d’immenses nappes de déchets de plastiques multicolores recouvrent les eaux du lac Suchitlan au Salvador. Le fléau frappe aussi les plages paradisiaques des côtes caribéennes du Honduras, réceptacles de milliers de tonnes d’ordures en provenance du Guatemala.

Bouteilles de boissons gazeuses, emballages de médicaments, chaussures et toutes sortes d’objets en plastique flottent sur les eaux vertes du lac artificiel de 13 500 hectares qui alimente une centrale hydroélectrique du Salvador et qui est considéré comme une zone humide d’importance majeure par l’UNESCO.

Les pêcheurs qui y jettent encore leurs filets expliquent que la pollution repousse les poissons vers les profondeurs du lac – le plus grand du pays – les mettant hors de portée.

« Cela fait plus de deux mois que nous ne pouvons pas pêcher », se lamente Luis Penate, un pêcheur de 25 ans qui tente une reconversion en promenant les rares touristes qui osent s’aventurer sur les eaux pestilentielles. « Les deux derniers week-ends, aucun touriste n’est venu », soupire cependant le maire du village de Potonico, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale San Salvador.

Une « pollution encore jamais vue »

Des canards se fraient un passage au milieu des ordures, de petites tortues se juchent sur les bouteilles qui surnagent, tandis que, sur la berge, des chevaux s’abreuvent dans les eaux contaminées.

C’est une « pollution encore jamais vue », assure à l’AFP Jacinto Tobar, le maire de Potonico, une localité d’environ 2500 habitants, la plus frappée par le fléau sur la quinzaine qui bordent le lac. « La faune et la flore sont sévèrement affectées », constate-t-il.

Des habitants et une société publique ont bien entrepris le ramassage manuel des débris, mais cela prendra au moins trois ou quatre mois, selon M. Tobar.

— Agence France-Presse

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