COMMANDITÉ
Sexualité

Le point sur le point G

Depuis des décennies, on le cherche, comme un trésor sacré... Qu’il soit réel ou purement imaginaire, le point G fascine au plus haut point. Que sait-on au juste de cette mystérieuse zone érogène qui ferait, selon la croyance, grimper le plaisir jusqu’au septième ciel ?

1

VRAI OU FAUX ?

Le point G est une abréviation de « point glorieux ».

FAUX

Le point G, ou point de Gräfenberg, doit plutôt son nom à celui qui en a fait la découverte. En 1950, le gynécologue allemand Ernst Gräfenberg annonce en effet l’existence d’une zone érogène de forme bulbeuse dans la paroi intérieure du vagin. Ses publications ont l’effet d’une bombe au sein de la communauté scientifique. Pour l’anecdote : ce même médecin serait aussi l’inventeur du premier anneau contraceptif, l’ancêtre du stérilet.

2

VRAI OU FAUX ?

Le point G se situerait au fond du vagin.

FAUX

Selon les fines connaisseuses du point G, nul besoin de chercher bien loin pour trouver ce dernier. Le point G serait situé à environ 3 centimètres de l’entrée du vagin, derrière l’os pubien. Sa texture serait différente du reste de la muqueuse vaginale, et sa taille varierait d’une femme à l’autre. En fait, le point G ne serait pas un point, mais plutôt une zone de tissu conjonctif riche en terminaisons nerveuses, ce qui expliquerait sa grande sensibilité.

3

VRAI OU FAUX ?

Le point G est l’élément déclencheur de l’orgasme.

FAUX

Loin d’être un bouton magique, le point G doit être stimulé. Toutefois, chaque corps répond de façon unique à une telle stimulation. Selon plusieurs sexologues, cette zone n’est pas nécessairement plus érogène que les autres régions internes. Si l’on croit avoir trouvé son point G, il est donc conseillé de le stimuler, tout en continuant d’explorer les autres endroits.

4

VRAI OU FAUX ?

L’éjaculation féminine serait directement liée au point G.

VRAI

La stimulation du point G entraînerait la production d’un liquide dans les glandes situées autour de l’urètre, qu’on nomme les glandes de Skene (ou glandes para-urétrales). Chez certaines femmes, ce liquide peut être expulsé pendant l’orgasme. Mais attention : l’éjaculation féminine n’est pas synonyme d’orgasme plus intense. On peut très bien avoir une sexualité épanouie sans pour autant avoir expérimenté ce type d’éjaculation.

5

VRAI OU FAUX ?

Toutes les positions sexuelles peuvent stimuler le point G.

VRAI

Doigts, pénis, vibromasseur… tous les chemins mèneraient au point G. Cela étant dit, certaines positions sexuelles seraient plus efficaces que d’autres pour y arriver. Celles où la femme maîtrise le mouvement favoriseraient la stimulation de cette zone.

6

VRAI OU FAUX ?

Selon la plus récente étude scientifique sur le sujet, le point G serait un mythe.

VRAI

Menée en 2010 sur 1 800 femmes britanniques, la plus vaste étude consacrée à ce jour à cette zone mythique n’a pas été en mesure de prouver l’existence du point G. Au terme de leurs recherches, les chercheurs du King’s College, à Londres, en sont arrivés à la conclusion que le point G ne serait qu’une construction de l’imaginaire féminin, encouragée notamment par les médias. Depuis, le mystère plane toujours, mais des sexologues continuent à y croire dur comme fer.

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