la liste de notre invitée

Chaque semaine, un invité de La Presse+ présente ses coups de cœurs et ses choix hebdomadaires dans le domaine culturel.

La liste de notre invitée

Charlotte Aubin

L’année 2016 a été occupée et diversifiée pour la comédienne de 25 ans qui a joué dans deux longs métrages, Ceux qui font les révolutions à moitié ne font que se creuser un tombeau et Ça sent la coupe, qui sortiront en février, et deux séries télévisées déjà amorcées, L’échappée et Blue Moon. Entre Guitiza, Raphaëlle, Jade et Cassandra, laquelle est la plus proche d’elle ? « Je pense qu’elles me ressemblent toutes un peu à différents niveaux, répond la jeune femme après un moment de réflexion. Je ne construis pas mes personnages de l’extérieur. Je pige à l’intérieur de moi. »

— André Duchesne, La Presse

CRi

« Ma découverte de 2016. Je dirais que c’est de l’électro-douceur-pop-party [rires]. Cet artiste québécois va lancer un EP en février. Sa musique est puissante, enveloppante et donne envie de danser. C’est pour moi un gros kick. Ça ressemble un peu à Jamie xx. »

Jean-Christophe Réhel et Maude V. Veilleux

« Je suis incapable de trancher entre les deux. Il y a quelque chose dans leur univers qui se rejoint. Ils utilisent des mots crus, punchés, à fleur de peau. C’est vibrant d’humanité [un mot que Charlotte affectionne] mais aussi avec un côté “lendemain de brosse”. Leur poésie se trouve dans cette contradiction. J’adore la poésie et dans mes temps libres, je travaille à un recueil. »

Josiane Lanthier

« Cette artiste singulière ne travaille qu’avec la peinture. Les couleurs comme les textures de ses toiles sont flamboyantes. C’est comme si ses œuvres vibraient, parlaient. On a l’impression que l’image se construit et se déconstruit pendant qu’on la regarde. Son travail stimule l’imaginaire. »

Prank

« Un des films les plus drôles de 2016. Mais c’est aussi très touchant. On y parle de l’adolescence dans sa cruauté, son humour et sa maladresse, sans qu’un jugement adulte ne vienne se mettre au-dessus des personnages. C’est ancré dans le réel. Compte tenu qu’il a été fait avec deux cennes et quart et qu’il porte une parole à la fois sincère et ludique, je l’ai vraiment apprécié. »

L’insoutenable légèreté de l’être

« Il y a des livres, dans une vie, qui nous renversent, nous transforment, nous marquent et desquels on ne ressort pas la même personne. Le roman de Kundera en est un. Le regard qu’il pose, avec beaucoup de nuances, sur les êtres humains, est très juste. Le jour de ma fête à minuit, je n’étais pas dans un bar mais en train de lire ce livre. Je n’étais pas capable de m’arrêter. »

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