Banc de l’amitié

Une idée qui fait du chemin

L’idée du banc de l’amitié serait née en Europe, mais au cours des dernières années, elle a fait mouche en Amérique du Nord. Des dizaines d’écoles ont emboîté le pas. L’école des Petits-Explorateurs, à Longueuil, a d’ailleurs aussi inauguré son propre banc il y a quelques jours.

Faire une différence

« En 3e année, je n’avais aucun ami. Je m’ennuyais beaucoup ! C’est rare d’être aussi seul, mais ça arrive… et c’est plate », raconte, d’un trait, Émile Yergeau, maintenant en 6e année à l’école des Petits-Explorateurs. En lisant un magazine, il a appris l’automne dernier l’existence des bancs de l’amitié. Parce qu’il a lui-même déjà ressenti une grande solitude, il a voulu faire une différence pour ceux qui, comme lui, naviguaient avec moins d’aisance dans la cour de l’école.

Un travail d’équipe

Émile a proposé l’idée à son enseignante, puis à toute l’école. « Je ne pourrai pas y arriver seul », a-t-il lancé d’emblée. Son appel a été entendu. Une cinquantaine d’enfants de la maternelle à la 6e année se sont portés volontaires pour l’aider. Tant et si bien que la direction a dû procéder à une pige pour former un comité pour piloter le projet. Et le 27 mai dernier, le banc était inauguré. « Ça va marcher ! Tu es d’accord, hein, Émile ? », lance Philippe Paquet, un camarade de 6e année.

Tous concernés

Est-ce qu’il est gênant de s’asseoir sur ce banc ? « Mais non ! On ne veut pas que ce soit gênant, on veut que ce soit accueillant ! Parfois, on a juste envie de se trouver d’autres amis, aussi », précise Marylou Desjardins, élève de 5e année. Sur les entrefaites, un garçon d’une dizaine d’années court à notre rencontre, avant de repartir en trombe : « Moi, j’ai juste hâte d’aller chercher quelqu’un tout seul pour jouer avec lui ! »

Préoccupations d’adultes

« Comme adultes, on s’est peut-être inquiétés un peu de ce qui arriverait aux enfants qui utiliseraient le banc. Mais eux, ils n’y ont même pas pensé. Je pense que ça va devenir un outil parmi d’autres », croit la directrice de l’école des Petits-Explorateurs, Dominique Migner, qui ajoute toutefois que l’établissement a pris soin de s’assurer que tous les élèves comprennent l’usage du banc et se montrent respectueux.

L’expérience d’Ottawa

L’organisme canadien Kill It With Kindness, dont la mission est de lutter contre l’intimidation, fait d’ailleurs la distribution de bancs de l’amitié dans des écoles du pays. L’école primaire francophone Des Sentiers, à Ottawa, a reçu le sien récemment. « C’est un excellent moyen pour nous de mettre de l’avant des valeurs comme l’ouverture et l’empathie. Ce banc va nous aider à développer les habiletés sociales des enfants », croit la directrice, Francine Ravary.

COURS D’ÉCOLE

Un travail d’équipe

Émile a proposé l’idée à son enseignante, puis à toute l’école. « Je ne pourrai pas y arriver seul », a-t-il lancé d’emblée. Son appel a été entendu. Une cinquantaine d’enfants de la maternelle à la 6année se sont portés volontaires pour l’aider. Tant et si bien que la direction a dû procéder à une pige pour former un comité pour piloter le projet. Et le 27 mai dernier, le banc était inauguré. « Ça va marcher ! Tu es d’accord, hein, Émile ? », lance Philippe Paquet, un camarade de 6année.

COURS D’ÉCOLE

Faire une différence

« En 3e année, je n’avais aucun ami. Je m’ennuyais beaucoup ! C’est rare d’être aussi seul, mais ça arrive… et c’est plate », raconte, d’un trait, Émile Yergeau, maintenant en 6année à l’école des Petits-Explorateurs. En lisant un magazine, il a appris l’automne dernier l’existence des bancs de l’amitié. Parce qu’il a lui-même déjà ressenti une grande solitude, il a voulu faire une différence pour ceux qui, comme lui, naviguaient avec moins d’aisance dans la cour de l’école.

COURS D’ÉCOLE

Préoccupations d’adultes

« Comme adultes, on s’est peut-être inquiétés un peu de ce qui arriverait aux enfants qui utiliseraient le banc. Mais eux, ils n’y ont même pas pensé. Je pense que ça va devenir un outil parmi d’autres », croit la directrice de l’école des Petits-Explorateurs, Dominique Migner, qui ajoute toutefois que l’établissement a pris soin de s’assurer que tous les élèves comprennent l’usage du banc et se montrent respectueux.

COURS D’ÉCOLE

L’expérience d’Ottawa

L’organisme canadien Kill It With Kindness, dont la mission est de lutter contre l’intimidation, fait d’ailleurs la distribution de bancs de l’amitié dans des écoles du pays. L’école primaire francophone Des Sentiers, à Ottawa, a reçu le sien récemment. « C’est un excellent moyen pour nous de mettre de l’avant des valeurs comme l’ouverture et l’empathie. Ce banc va nous aider à développer les habiletés sociales des enfants », croit la directrice, Francine Ravary.

COURS D’ÉCOLE

Tous concernés

Est-ce qu’il est gênant de s’asseoir sur ce banc ? « Mais non ! On ne veut pas que ce soit gênant, on veut que ce soit accueillant ! Parfois, on a juste envie de se trouver d’autres amis, aussi », précise Marylou Desjardins, élève de 5année. Sur les entrefaites, un garçon d’une dizaine d’années court à notre rencontre, avant de repartir en trombe : « Moi, j’ai juste hâte d’aller chercher quelqu’un tout seul pour jouer avec lui ! »

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