Alliance forêt boréale

Des maires au service de  l’entreprise privée ?

L’Alliance forêt boréale fait pression pour défendre les intérêts « des communautés forestières ». Mais cette organisation, composée d’élus municipaux et financée par des fonds publics, entretient des liens étroits avec l’industrie du bois et émet des positions qui contredisent le consensus scientifique.

UN DOSSIER DE JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ

Alliance forêt boréale

Un « parti pris » qui dérange

Derrière les portes closes de l’Alliance forêt boréale, des maires et des préfets du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord pèsent de tout leur poids pour éviter la perte de « possibilités forestières ». Soit le volume de bois consenti à l’industrie dans les forêts publiques.

Pour y parvenir, ils multiplient les sorties médiatiques, organisent des manifestations, embauchent des lobbyistes et nolisent même un avion ; le tout aux frais des contribuables, puisque l’organisation, privée, est entièrement financée par des fonds publics.

« Notre mission, c’est vraiment l’accessibilité à la matière ligneuse », a expliqué dans un entretien avec La Presse le président de l’Alliance forêt boréale et préfet de la municipalité régionale de comté (MRC) du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon.

L’organisation défend le « consensus » qui existe au sein des « communautés forestières » de ces deux régions où l’industrie forestière est très importante, soutient M. Baillargeon. Mais ses prises de position sont critiquées, beaucoup les jugeant trop alignées sur celles de certains acteurs de l’industrie forestière.

« J’ai un peu de difficulté avec l’attitude qui m’apparaît lobbyiste de l’Alliance forêt boréale », dit Claude Riverin, maire de Sainte-Rose-du-Nord, au Saguenay.

« Quand je parle à des gens de la région, ça ne fait pas l’unanimité, la position de l’Alliance forêt boréale, ajoute-t-il. Je suis profondément convaincu qu’il y a des gens pour qui l’exploitation forestière est importante, mais pas de la façon que l’Alliance forêt boréale la conçoit. »

« Ce sont des élus qui sont opposés aux aires protégées », constate Jimmy Bouchard, conseiller municipal et président de la Commission de développement durable et de l’environnement durable de la Ville de Saguenay.

« Je ne suis pas à la même place que l’Alliance forêt boréale, c’est clair, net et précis. »

— Jimmy Bouchard, conseiller municipal à la Ville de Saguenay

Avis contraires écartés

Le « parti pris assez évident » des élus siégeant à l’Alliance forêt boréale envers l’industrie forestière pose problème, estime Isabel Brochu, consultante en développement territorial et diplômée en éthique.

« Quand ils sont si près de l’industrie, on peut douter, et moi j’en doute beaucoup, de leur capacité à avoir une vision plus globale », dit-elle, estimant que les élus ont raison de défendre leurs communautés, mais qu’ils doivent le faire de façon inclusive.

« Si l’Alliance forêt boréale faisait un forum avec des écologistes, des scientifiques, d’autres personnes qui disent autre chose que ce que l’industrie forestière dit, c’est sûr qu’ils auraient peut-être plus de crédibilité, on dirait au moins ils écoutent l’autre version, mais l’autre version, ils l’écartent. »

— Isabel Brochu, consultante en développement territorial et diplômée en éthique

Ce sont d’ailleurs les préfets des MRC de la région qui avaient fait pression sur Québec pour écarter les idéateurs du projet du comité chargé de concrétiser l’aire protégée de la rivière Péribonka, avait révélé La Presse, en octobre1.

« Ils ont fait leur combat avec le regard tourné vers l’exploitation de la forêt, tandis que nous, on avait le regard tourné vers la conservation de la biodiversité », se rappelle Michel Bergeron, maire de la municipalité de Lamarche, porte d’entrée de la future aire protégée.

« Ce n’est pas l’Alliance qui a fait ça, c’est la Conférence régionale des préfets », se défend Yanick Baillargeon.

Or, les deux organisations partagent les mêmes locaux et le même personnel, et elles comptent toutes les deux les préfets du Saguenay–Lac-Saint-Jean dans leurs rangs.

Une proximité normale, dit l’Alliance forêt boréale

Il est « normal » que l’Alliance forêt boréale tienne un discours proche de celui de certains acteurs de l’industrie forestière, plaide son président Yanick Baillargeon.

« On a des usines sur notre territoire avec qui on a des discussions, parce que si on veut comprendre les problématiques, voir où on peut aider nos communautés forestières à se revitaliser, parce qu’on est souvent dans des régions et des municipalités dévitalisées, bien il faut avoir l’information de ces industriels-là », explique-t-il.

Des entreprises forestières ont contribué à la création de l’Alliance forêt boréale en 2014, soutient l’ancien maire de Saint-Félicien Gilles Potvin. Mais il avait été convenu que l’organisation soit menée par des élus.

« Si tu mettais rien que les compagnies, les gens ne les prendraient pas au sérieux […], c’est pour ça que les compagnies ont accepté de laisser le maximum d’initiative aux MRC, aux préfets », a-t-il expliqué à La Presse.

Les entreprises pouvaient offrir une contribution financière « sporadique » à l’Alliance forêt boréale, soutient Gilles Potvin.

Pour sa part, l’ancien préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine et « père fondateur » de l’Alliance forêt boréale, Jean-Pierre Boivin, affirme que l’organisation n’a jamais reçu d’argent du secteur privé.

Organisation privée

Même si elle est exclusivement composée d’élus et que son financement provient entièrement de fonds publics, l’Alliance forêt boréale est une organisation à but non lucratif privée, qui n’est pas tenue par la loi de dévoiler publiquement ses états financiers.

Et elle ne le faisait pas, jusqu’à aujourd’hui.

Un compte rendu des activités de l’organisation est fait aux réunions du conseil des maires des MRC, assurent les préfets consultés par La Presse. Mais ces rencontres se déroulent à huis clos, ont-ils indiqué.

« Ce n’est pas public », a concédé le préfet de la MRC de Manicouagan, Marcel Furlong.

« Il n’y a pas de compte rendu écrit, c’est oral », a indiqué l’actuel préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine, Luc Simard.

« L’Alliance, quand elle fait son assemblée générale annuelle, tout le monde peut avoir accès à l’information », a indiqué la préfète de la MRC de la Haute-Côte-Nord, Micheline Anctil ; or, seuls les membres de l’organisation ont accès à cette assemblée.

L’Alliance forêt boréale a refusé pendant plus d’un an de transmettre à La Presse ses états financiers. L’organisation a changé son fusil d’épaule à l’approche de la publication de ce reportage et a transmis ceux des années 2020 et 2021.

On y apprend que sa principale source de revenus est une subvention de 202 500 $ reçue du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation dans le cadre du Fonds d’appui au rayonnement des régions, répartie sur les années 2020, 2021 et 2022.

Un ministère du gouvernement québécois se trouve ainsi à financer les activités d’une organisation qui fait pression sur un autre ministère du même gouvernement.

La Presse avait précédemment soumis des demandes d’accès à l’information à la centaine de municipalités et de MRC du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord pour connaître les sommes qu’elles versent à l’Alliance forêt boréale.

Le résultat de ces demandes montre que deux MRC de la Côte-Nord complètent pratiquement à elles seules le financement de l’organisation.

L’Alliance forêt boréale verse chaque année à la Conférence régionale des préfets une somme pour payer le salaire du directeur général que les deux organisations se partagent, une partie du loyer et certains frais de bureau, équipement et matériel – ce montant a été de 49 474 $ en 2020 et de 14 100 $ en 2021.

Transparence

L’Alliance forêt boréale devrait faire preuve de davantage de transparence, estime Danielle Pilette, professeure en gestion municipale à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

« On respecte la lettre de la loi, mais c’est un détournement par rapport à l’esprit de la loi, qui est de rendre transparentes les contributions des municipalités et rendre compte à la population de ce qu’on fait avec son argent », dit-elle.

« Il y a quelque chose de malsain, la démocratie locale devrait être transparente », estime aussi Marc-Urbain Proulx, professeur en économie régionale à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), qui souligne que les organisations de la société civile comme les groupes environnementaux divulguent leurs sources de financement.

— Avec la collaboration de William Leclerc, La Presse

Une organisation née pour répliquer aux attaques de Greenpeace

L’Alliance forêt boréale a été fondée en 2014, à l’époque où l’entreprise Produits forestiers Résolu était l’objet d’une campagne menée notamment par Greenpeace, qui a fini par coûter à l’entreprise sa certification de saine gestion forestière du Forest Stewardship Council (FSC). « Les élus municipaux et les communautés forestières, on n’était nulle part [dans le débat], c’est là qu’est née l’Alliance forêt boréale », raconte Jean-Pierre Boivin, qui en était alors le président. La création de l’organisation suivait une « vaste campagne » appelée Forum boréal, mise sur pied par Résolu pour répliquer à Greenpeace, se rappelle Karl Blackburn, ancien député de Roberval et organisateur libéral, aujourd’hui président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec, qui était à l’époque directeur principal des affaires publiques et des relations gouvernementales pour le Canada chez Résolu. Les affirmations de Greenpeace ont d’ailleurs plus tard été remises en question dans un reportage de l’émission Enquête, à Radio-Canada.

Des états financiers « en bonne et due forme »

La Presse a soumis les états financiers transmis par l’Alliance forêt boréale à Raphaël Duguay, professeur adjoint en comptabilité à l’Université Yale, aux États-Unis, et chercheur associé au Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO). « Tout a l’air en bonne et due forme », a estimé l’expert. L’Alliance a d’ailleurs fait examiner ses états financiers par la firme comptable Mallette, qui a mené une « mission d’examen », une vérification moins approfondie qu’un audit, mais « appropriée pour la taille de l’organisme », estime M. Duguay. Le rapport de la firme Mallette relève des liens importants entre l’Alliance forêt boréale et un « organisme sous contrôle commun », la Conférence régionale des préfets. « C’est la seule chose qui saute aux yeux, observe Raphaël Duguay. À quel point y a-t-il un détachement de l’autre organisation ? »

Alliance forêt boréale

Avion, lobbyistes et ministre

L’Alliance forêt boréale use de différents moyens pour influencer les gouvernements et l’opinion publique en faveur de l’industrie forestière, montre l’enquête de La Presse.

Un vol à 17 700 $

L’Alliance forêt boréale a nolisé un avion pour faire venir au Lac-Saint-Jean des maires du nord de l’Ontario, afin qu’ils participent à une manifestation organisée à Saint-Félicien « pour soutenir l’industrie forestière » le 1er mai 2016, montrent des documents obtenus par La Presse en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels et confirme la municipalité régionale de comté (MRC) de Maria-Chapdelaine. L’avion de l’entreprise ontarienne Skyservice a effectué l’aller-retour Hearst-Roberval, un transport payé 17 722 $ par l’Alliance forêt boréale, qui a ensuite facturé le tout à la MRC de Maria-Chapdelaine.

Des lobbyistes pour « traverser le parc »

L’Alliance forêt boréale a retenu les services d’une firme de lobbyisme d’Ottawa pour tenter de « faire modifier le régime forestier québécois », indique le registre des lobbyistes provincial. La valeur du contrat de deux ans, qui se terminera le 31 décembre 2023, se situe entre 10 000 et 50 000 $. La même firme a aussi été mandatée pour effectuer du lobbying auprès du gouvernement canadien au sujet de « la stratégie de protection du caribou forestier », indique le registre des lobbyistes fédéral, qui ne précise pas la valeur du contrat, mais qui déclare qu’une rencontre a eu lieu avec le directeur des politiques du cabinet du ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault. « On arrive difficilement à traverser le parc [des Laurentides] avec nos enjeux, alors ça prenait un véhicule pour le faire », a justifié le président de l’organisation, Yanick Baillargeon.

Préfet et PDG unis

L’ancien préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine et « père fondateur » de l’Alliance forêt boréale, Jean-Pierre Boivin, s’est rendu à Ottawa en 2015 avec le président-directeur général de l’entreprise Produits forestiers Résolu de l’époque, Richard Garneau, pour rencontrer la ministre conservatrice de l’Environnement Leona Aglukkaq et des membres de son cabinet. « Ils menaçaient d’imposer un plan [pour protéger] le caribou forestier, comme aujourd’hui le ministre [Steven] Guilbeault », a raconté à La Presse M. Boivin, qui défend cette proximité entre un élu et le haut dirigeant d’une entreprise. « Que ce soit Rémabec, Résolu ou d’autres, ils avaient la connaissance du milieu puis des répercussions que ça avait sur le milieu », a-t-il soutenu.

Alliance forêt boréale

« Dénialisme » et « raccourcis intellectuels »

Sorties médiatiques, mémoires, résolutions clés en main pour les municipalités ; pour défendre l’industrie du bois, l’Alliance forêt boréale multiplie les documents que des scientifiques jugent mensongers.

« Il est faux de dire que le caribou forestier est une espèce en voie de disparition », affirmait une lettre ouverte publiée dans le Quotidien de Saguenay en novembre 2021.

Le texte, qui contredit le consensus scientifique ainsi que les lois fédérale et provinciale reconnaissant la précarité du caribou forestier, était signé par Luc Simard, préfet de la MRC de Maria-Chapdelaine et alors président par intérim de l’Alliance forêt boréale.

Il y affirmait aussi qu’« il est faux de dire que le Québec ne protège pas le caribou forestier adéquatement », car un plan de rétablissement existe, et que d’autres recherches apporteraient des réponses aux questions qui demeurent sur l’animal.

Intitulé « Rétablir les faits sur le caribou », le texte s’était attiré une réplique cinglante de chercheurs spécialisés sur le grand cervidé titrée « Rétablir les faits sur le caribou… honnêtement ! ».

« Avoir un plan » ne signifie pas qu’il est appliqué efficacement et qu’il porte ses fruits, répliquaient-ils, ajoutant qu’« attendre la fin de toutes les études reviendrait à toujours remettre à plus tard la prise de décisions » et qu’il existe « suffisamment de connaissances pour prendre action maintenant ».

Résolution sur mesure

À l’approche de la Commission indépendante sur les caribous forestiers et montagnards, qui a conclu en 2022 à « l’urgence d’agir » pour protéger ces cervidés1, l’Alliance forêt boréale avait fait parvenir aux municipalités une résolution de soutien à faire adopter par leurs conseils respectifs, ce que bon nombre d’entre elles ont fait.

« Tout m’horripile dans ce document », qui est truffé d’« erreurs factuelles », lance le biologiste Martin-Hugues St-Laurent, professeur à l’Université du Québec à Rimouski et expert du caribou.

« Ce n’est pas vrai que le caribou forestier migre vers le nord », comme l’y affirme l’Alliance, rectifie le chercheur ; « le caribou forestier s’éteint dans sa frange sud et les populations encore vivantes qu’on retrouve sont de plus en plus au nord », nuance-t-il, accusant l’organisation de faire des « raccourcis intellectuels » et du « dénialisme ».

L’Alliance forêt boréale avait aussi remis en question le déclin du caribou dans son mémoire soumis à la Commission, ce qui avait également été dénoncé par des experts.

Une douzaine de municipalités et de municipalités régionales de comté (MRC) du Saguenay–Lac-Saint-Jean avaient d’ailleurs soumis des mémoires retranscrivant intégralement des passages erronés de celui de l’Alliance forêt boréale, avait rapporté La Presse2.

Martin-Hugues St-Laurent reconnaît aux élus la légitimité de défendre les travailleurs de leurs communautés, mais déplore leur stratégie qui consiste selon lui à « instiller le doute », qui a fonctionné avec plusieurs gouvernements successifs, observe-t-il.

L’ancien premier ministre Phillipe Couillard avait d’ailleurs déclaré durant la campagne électorale de 2014, alors qu’il était chef du Parti libéral du Québec, qu’il ne « sacrifierait pas une seule job dans la forêt pour les caribous », une affirmation qu’il avait répétée à l’approche des élections de 2018.

Joint par La Presse dans le cadre de ce reportage, Philippe Couillard a déclaré soutenir l’Alliance forêt boréale : « Encore aujourd’hui, je les appuie ; c’est important, ce qu’ils font. »

L’influence de l’organisation ne se limite pas aux élus, selon son ancien président Jean-Pierre Boivin : « On était rendus, dans mon temps, qu’on était consultés par les fonctionnaires [du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs], on nous demandait notre opinion […], on était de plus en plus respectés », se souvient-il.

Le magazine Québec Science a aussi consacré un reportage3 à la stratégie consistant à semer le doute sur les connaissances scientifiques, qui serait employée par diverses industries, citant le cas de l’Alliance forêt boréale.

Le président de l’Alliance forêt boréale, Yanick Baillargeon, soutient que l’organisation ne nie pas le déclin du caribou ; « on a questionné les chiffres », affirme-t-il.

Manque « criant » d’information

Les critiques à l’endroit de l’Alliance forêt boréale démontrent qu’« il y a un manque criant d’information neutre au Québec sur l’état des forêts », estime Yves Bergeron, professeur en écologie et en aménagement forestiers à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Le gouvernement québécois « n’est pas crédible dans sa façon d’évaluer les forêts », dit-il, déplorant qu’il soit juge et partie.

« Le forestier en chef [qui détermine le volume de bois que l’État peut allouer à l’industrie], c’est un sous-ministre du ministère de Forêts », s’étonne M. Bergeron.

Le biologiste Pierre Drapeau, professeur à l’UQAM et cotitulaire de la Chaire UQAT-UQAM en aménagement forestier durable, abonde dans le même sens.

« Je ne vois jamais d’études avec des données probantes sur les pertes d’emplois, sur la longévité des emplois », illustre-t-il.

« C’est un sérieux déficit démocratique, déplore M. Drapeau. Il faudrait un observatoire sur la forêt publique, un organisme indépendant, scientifiquement neutre. »

7 269 000 m3

Possibilités forestières annuelles pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean pour la période 2023-2028 (le volume de bois mis à la disposition de l’industrie par l’État)

Source : forestier en chef du Québec

8,6 %

Superficie de territoire protégé au Saguenay–Lac-Saint-Jean (la moyenne québécoise est de 16,75 %)

Source : ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

3 693 500 m3

Possibilités forestières annuelles pour la Côte-Nord pour la période 2023-2028 (le volume de bois mis à la disposition de l’industrie par l’État)

Source : forestier en chef du Québec

14,94 %

Superficie de territoire protégé sur la Côte-Nord (la moyenne québécoise est de 16,75 %)

Source : ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs

Ce texte provenant de La Presse+ est une copie en format web. Consultez-le gratuitement en version interactive dans l’application La Presse+.